Eric BESSON, Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique, organise :
Le colloque « Nouveau Monde », jeudi 5 et vendredi 6 janvier 2012
Un nouvel équilibre international se dessine, les peuples de la Méditerranée s’émancipent des pouvoirs autoritaires, les puissances d’Asie assoient durablement leur présence économique, les pays occidentaux doivent mettre en œuvre de profondes réformes pour surmonter la crise économico-financière qui les fragilise depuis 2008.
La 4è édition de « Nouveau Monde » sera notamment l’occasion de prendre la pleine mesure des nouvelles forces politiques et économiques en présence et d’apporter une analyse experte et des réponses concrètes.
Quatre tables rondes sont prévues autour des thématiques suivantes : › quelles valeurs pour le nouveau monde ? › où sont les nouvelles puissances ? › nouveau monde, nouveaux modèles de croissance ?
› quelle place pour l’Europe dans le nouvel équilibre international ?
Eric BESSON a souhaité mettre au cœur de l’évènement l'interactivité entre les participants et les intervenants. Les débats seront retransmis en direct sur internet (www.colloquenouveaumonde.fr) et un dispositif permettant d'envoyer des questions aux intervenants par twitter et sms est également prévu.
Ce colloque « Nouveau Monde » rassemble durant deux jours des chefs d’Etat et de Gouvernement, ministres, personnalités influentes de la société civile et entrepreneurs. De prestigieux intervenants y ont déjà participé : Tony BLAIR, Ellen JOHNSON-SIRLEAF, Angela MERKEL, Nicolas SARKOZY, Jose SOCRATES, des ministres de tous les continents (Brésil, Chili, France, Inde, Israël, Italie, Maroc, Pologne, Royaume- Uni, Salvador, Serbie...), des économistes et experts de renommée internationale (Francis FUKUYAMA, Edmund PHELPS, Jeffrey SACHS, Amartya SEN, Joseph STIGLITZ...).
M. François Fillon, Premier Ministre
Le Premier ministre François Fillon a prononcé jeudi 5 janvier 2012 le discours d'ouverture du quatrième colloque Nouveau Monde, organisé à Bercy par Eric Besson.
A cette occasion, le Premier ministre a rappelé que pour renforcer sa compétitivité, la France doit poursuivre sa politique en matière de baisse du coût du travail. "Nous avons donc décidé d’engager la réforme du financement de notre système de protection sociale. Ce sera l’un des thèmes du sommet de crise du 18 janvier avec les partenaires sociaux", a-t-il déclaré, a joutant : "dans le contexte économique que nous connaissons, il n’est plus cohérent, il n'est plus acceptable de faire porter sur le seul travail le poids du financement de toute la protection sociale". Tous les sujets seront abordés le 18 janvier : "nous ne devons nous interdire aucun débat, et nous avons besoin d’entendre les arguments des partenaires sociaux, mais […] notre but est clair : notre fiscalité doit favoriser la création d’emplois productifs sur notre territoire".
Les décisions seront prises "à la fin du mois de janvier" et "la réforme du financement de la protection sociale sera soumise au Parlement au mois de février", a précisé François Fillon. L'emploi sera au cœur des discussions : "la priorité, c'est de prévenir les suppressions d'emploi". Et il faudra "aller plus loin" en matière de retour à l'emploi et de contrats aidés, et "renforcer la formation professionnelle des demandeurs d'emplois", a souligné le Premier ministre.
La crise actuelle n'épargnant aucune nation européenne, "le temps est venu de poser les fondations d’une Europe plus rigoureuse et en même temps d'une Europe plus solidaire" : "Nous devons refonder l'euro", a déclaré François Fillon. La traduction dans les textes de l'accord trouvé à Bruxelles en décembre doit se faire dès ce mois-ci : "nous devrons ratifier le traité établissant le 'mécanisme européen de stabilité' et la révision correspondante du traité de l’Union européenne pour que ce fonds puisse entrer en service dès le mois de juillet 2012", a rappelé le Premier ministre. "Tous nos efforts sont dirigés vers l'euro, auquel nous voulons donner un deuxième souffle", a-t-il souligné, ajoutant qu'une "nouvelle étape dans l'intégration de nos politiques économiques" et une "véritable union budgétaire" doivent être mise en place, "au moins à 17 [nations, ndlr] avec un traité intergouvernemental". La négociation pour mettre en place ce traité devra être bouclée "dès ce mois-ci […] pour pouvoir le signer au plus tard au mois de mars", a précisé le Premier ministre.
Entretien de M. le Président de la République avec M. Mario MONTI, Président du Conseil italien
Bien à vous,
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