Le Parlement a mis en place une commission spéciale de 30 membres pour trouver des moyens de lutter contre le terrorisme en Europe et améliorer la coopération transfrontalière. L'UE se bat sur plusieurs fronts, et notamment, sur celui du financement de la terreur. Les députés européens s'attaquent au blanchiment de capitaux et au crime organisé pour endiguer le flux de fonds.
Transcription:
Paris. Bruxelles. Nice. Stockholm. Berlin. Et rien que cette année, les attaques terroristes ont touché Londres et Barcelone. Nous avons une menace très forte dans certains États membres, dont le mien, la France, cette menace est très très importante. Elle pèse sur la tête des gens comme un monstre omniprésent. Malgré cela, l'Europe est l'un des endroits les plus sûrs au monde. Néanmoins, il y a du travail à faire. L'UE lutte contre le terrorisme sur plusieurs fronts : en anéantissant la radicalisation, en améliorant l'échange de données entre les forces de police, en renforçant la cybersécurité et les frontières externes, en investissant davantage de fonds dans les efforts antiterrorisme, et en interrompant l'arrivée d'argent. En France, par exemple, une étude a estimé que les terroristes ont dépensé 108 000 euros pour mener à bien les attentats de Paris en 2015. Pour endiguer le flux de fonds, les députés européens s'attaquent au blanchiment de capitaux et au crime organisé. Dans le terrorisme, c'est évidemment une criminalité particulière, mais qui emprunte les voies de la criminalité organisée. C'est-à-dire qui peut faire du trafic d'êtres humains, du trafic d'organes, qui passe par le blanchiment d'argent, etc. Le Parlement a mis en place une commission spéciale de 30 membres pour se pencher sur tous les aspects du terrorisme et trouver une réponse à l'échelle européenne à une menace qui ne connaît pas de frontières.
Morgane BRAVO
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