Les dirigeants de l'UE ont tenu un débat informel sur des questions institutionnelles et discuté de l'avenir du cadre financier pluriannuel au-delà de 2020.
24 Février 2018.
24 Février 2018.
"Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a participé aujourd'hui à la réunion informelle des 27 chefs d'État ou de gouvernement qui, dans le cadre du programme des dirigeants, ont tenu un débat informel sur des questions institutionnelles, y compris la composition du Parlement européen après la sortie du Royaume-Uni de l'UE et la nomination du président de la Commission européenne. Les dirigeants ont également débattu de l'avenir du cadre financier pluriannuel au-delà de 2020.
Lors de la conférence de presse, et en se référant au système des candidats tête de liste pour l'élection de la Commission européenne, le président Juncker a souligné que le traité UE ne prévoit ni automaticité ni autonomie parce que si le Conseil européen n'approuve pas le candidat proposé à la présidence de la Commission, il doit proposer un autre candidat dans un délai d'un mois.
En ce qui concerne le budget de l'UE, le président Juncker a déclaré que «le temps, c'est de l'argent» et souligné que des retards dans l'adoption du budget entraîneraient une perte de 5 000 emplois dans le domaine de la recherche pour chaque mois de retard et coûteraient jusqu'à 600 000 places Erasmus rien qu'en 2021.
Le président Juncker a insisté sur le fait que ceux qui veulent ramener le budget de l'UE à 1 % du revenu national brut de l'UE-27, au lieu de 1,13 % actuellement, doivent savoir qu'une telle diminution implique de tailler les fonds agricoles et de cohésion de 15 % ou de réduire d'autres politiques de 45 %.
Pour préparer les discussions qui ont eu lieu aujourd'hui, la semaine dernière, la Commission a publié sa contribution au débat, avec des propositions d'idées en vue d'une Union européenne plus efficace et des options pour un nouveau budget à long terme, modernisé. En ce qui concerne ce dernier, la Commission présentera le 2 mai sa proposition formelle pour le prochain budget à long terme de l'UE. Entre-temps, elle restera à l'écoute de toutes les parties intéressées, notamment au moyen des consultations publiques sur les priorités de l'UE qui ont été lancées en janvier 2018."
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