*** Dans une lettre, le patron de l’UMP lui proposerait un portefeuille avec une responsabilité des transports, du logement, de l’équipement, du risque industriel, et de l’énergie. De son côté, Dominique Voynet l’interpelle : «Tu es des nôtre, Nicolas Hulot».
* L’écologiste Nicolas Hulot fait l’objet de toutes les convoitises politiques. Selon Nathalie Kosciusco-Morizet, la responsable des questions d'écologie à l’UMP, Nicolas Sarkozy a écrit à Nicolas Hulot pour lui proposer un « super ministère du Développement durable ». Ce poste « ne serait pas vide et sans pouvoir », précise-t-elle, dans une allusion à une offre de Laurent Fabius qui lui proposait le poste de vice-Premier ministre chargé de l'Environnement dans un éventuel gouvernement socialiste.
Pour l’UMP, ce futur ministre du développement durable aurait une « responsabilité des transports, du logement, de l’équipement, du risque industriel, et de l’énergie sous le signe de l’environnement ». Il « aurait un levier formidable sur tous les grands corps d'Etat » en ayant notamment le pouvoir sur la Direction départementale de l'Equipement, la Direction régionale de l'industrie et de la recherche (DRIRE).
« Tu es des Nôtres, Nicolas Hulot »
Ce même jour, dans une tribune à Libération, Dominique Voynet trouve « amusant d’observer le manège des candidats à la présidentielle » envers l’écologiste. Ils « tous prêts à lui donner une place centrale dans le prochain gouvernement » alors que selon elle, ils auraient toujours agi dans le sens contraires des propositions de Nicolas Hulot. Elle lui propose d’être partenaire et « non concurrent ». En tant que candidate des Verts, elle « s’est naturellement sentie concernée par son pacte écologique », explique-t-elle. « Tu es des nôtres, Nicolas Hulot », conclut l’ancienne ministre.
Hulot prendra sa décision en janvier
L'animateur de télévision, lui, réserve toujours sa décision de se présenter à la présidentielle. « J'attends de savoir si les candidats s'engagent vraiment à reprendre les dix objectifs de mon Pacte écologique. Je les ai tous rencontrés mais je n'ai pas encore de réponse concrète. Si comme je le souhaite, les offres sont conséquentes, je m'en tiendrai là », assure Nicolas Hulot dans Le Parisien. Dans le cas contraire, il prendra sa décision «au plus tard dans les premiers jours de janvier, peut-être même avant».
Source : Le Figaro
Publié le 22 novembre 2006
vendredi, novembre 24, 2006
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