*** Le Baromètre politique français, l'une des études les plus exhaustives sur l'opinion publique française en vue de l'élection, montre un net renforcement du président de l’UMP, qui bénéficie de la montée des thématiques sécuritaires dans les préoccupations.
* Le ministère de l’Intérieur a rendu publique lundi la seconde vague du Baromètre politique. Cette enquête, réalisée par l’Ifop et le Cevipof, centre de recherches de Sciences-Po. Particularité de cette étude, la taille de l’échantillon, qui couvre 5.647 personnes.
Et d’après le Baromètre, Nicolas Sarkozy est la personnalité politique dont les Français se sentent les plus proches. Avec 27%, (+2 points par rapport à la précédente enquête, publiée au printemps), le ministre de l’Intérieur devance de 10 points Ségolène Royal, (-1%), qui est à 17%. 49% des Français (+3) jugent probable qu'ils puissent voter pour Nicolas Sarkozy au 1er tour le 22 avril, contre 46% pour Ségolène Royal (+1). Le président du Front National, Jean-Marie Le Pen, reste à 17%.
Elément intéressant, le pourcentage de Français se déclarant «certains» de leur choix pour 2007. Le président de l’UMP bénéficie là aussi d’une certaine avance, avec 18% des sondés jugeant « tout à fait probable » de voter pour lui, contre 13% pour Ségolène Royal. En troisième position, on retrouve Jean-Marie Le Pen, avec 7%.
** La sécurité et l’immigration reviennent au centre des préoccupations des Français
Le ministre de l’Intérieur bénéficie d’une montée des thématiques sécuritaires parmi les préoccupations des sondés.
Si l’emploi (33%) et les inégalités (13%) dominent les esprits, la sécurité des biens et des personnes. La délinquance perçue par les sondés est également en hausse, de 45% globalement et de 31% autour de chez eux(+5 par rapport au printemps). 58% (-5) des sondés estiment que la délinquance autour d’eux est restée stable.
Mais globalement, la défiance envers les politiques reste importante. Les Français sont 65% à ne faire confiance ni à la gauche, ni à la droite pour diriger le pays. PS et UMP bénéficient sensiblement de la même cote de confiance, à respectivement 17 et 18%, contre 15% pour les deux partis majoritaires au printemps. Enfin, 59% des Français estiment que le résultat de l’élection ne permettra pas d’améliorer les choses.
Lefigaro.fr (avec AFP).
Publié le 14 novembre 2006
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire