Des représentants de la Turquieet du Monténégro, pays candidats à l’Union européenne, ont été invités à participer à cette réunion. Le débat s’est concentré sur les conséquences de la crise financière et économique sur le marché unique.
Le Vice-premier ministre polonais et ministre de l’Economie, Waldemar Pawlak, a rappelé que le renforcement du marché intérieur européen et l’exploitation de son potentiel constituait une priorité de la présidence polonaise. Il a souligné que le marché unique européen, riche de ses 500 millions de citoyens, disposait du plus fort potentiel dans le monde et qu’il représentait la plus grande puissance en matière de PIB. Il a constaté que les questions techniques ou concernant les brevets pouvaient être rapidement solutionnées, par voie de règlements, étant donné que celles-ci ne posent aucun problème en matière de diversité culturelle. A titre d’exemple, il a cité deux cas résolus grâce à des initiatives prises par des institutions européennes : celui d’un chargeur unique et commun à tous les téléphones mobiles et la solution apportée au problème de l’itinérance.
Le Président de la commission de l’économie nationale du Sénat, Jan Wyrowiński, a souligné que les sources de financement des actions visant à renforcer le marché unique jouaient un rôle important dans les budgets pluriannuels de l’UE, tant actuel que futur. Selon lui, il est nécessaire que le nouveau budget européen permette d’analyser les problèmes d’un point de vue paneuropéen plutôt que du regard d’un seul État membre.
La députée au Parlement européen, Róża Gräfin von Thun und Hohenstein, a constaté pour sa part qu’une coopération étendue des différentes institutions européennes, des États membres, du Parlement européen, des parlements nationaux, des organismes regroupant des employeurs et des syndicats, était nécessaire pour garantir l’avenir et le développement de l’Europe.
En outre, les participants ont eu l’occasion d’écouter une intervention du professeur Mario Monti, commissaire européen pendant la période de 1995 à 2004. Le professeur Monti a parlé, entre autres, d’un nouveau modèle de développement économique dont – d’après lui – l’Europe aurait besoin, et de la nécessité de hiérarchiser les objectifs à atteindre en temps de crise. Il a souligné qu’il était nécessaire de prendre des mesures énergiques pour le développement du marché unique afin de juguler la crise et d’empêcher sa réapparition dans l’avenir.
Bien à vous,
Morgane BRAVO
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