La migration de la main-d’œuvre hautement qualifiée et la mobilité des étudiants entre l’Asie et l’Europe seront à l’ordre du jour de la 11e conférence ASEM des directeurs généraux de l’immigration et de la gestion des flux migratoires qui a lieu sous la Présidence chypriote de l’UE les 30 et 31 octobre à Nicosie. La conférence permettra aux pays de l’UE et de l’Asie d’échanger avis et expérience sur les questions liées aux migrations.
Cette année, le thème de la conférence s’aligne sur la nouvelle approche globale de la question des migrations et de la mobilité de l’UE qui met plus encore l’accent sur la mobilité. Les participants à la conférence se pencheront en particulier sur les questions liées à la migration de la main-d’œuvre hautement qualifiée et à la mobilité des étudiants et verront comment ces deux phénomènes peuvent contribuer à faire croître l’économie, combler le manque de main-d’œuvre et mieux assurer et améliorer la prospérité des pays et le bien-être des populations des deux continents. Il est particulièrement important de savoir comment une migration bien gérée et davantage de mobilité peuvent renforcer la vitalité et la compétitivité de l’économie de l’UE ainsi que de celle de l’Asie.
S’adapter à l’évolution de l’économie et du marché de l’emploi
Pendant les débats, les participants se verront présenter un aperçu de la situation et seront invités à essayer d’anticiper l’évolution à long terme de l’économie et du marché de l’emploi, y compris en ce qui concerne la pénurie de compétences et la démographie. Ils débattront également des liens entre l’évolution des marchés nationaux de l’emploi (systèmes nationaux d’éducation et de formation inclus) et les politiques intelligentes relatives à la migration professionnelle.
Pendant la deuxième session, les participants se pencheront sur les politiques liées à la migration de personnes hautement qualifiées et d’étudiants en Asie et en Europe. Les délégués verront comment mieux prévoir, gérer et réglementer la mobilité et ses conséquences et tiendront compte d’une série d’autres éléments pertinents comme le rôle du secteur privé et de la formation universitaire ainsi que l’entrée des diplômés de l’enseignement supérieur sur le marché de l’emploi et la transférabilité des prestations sociales. Durant la dernière session, le débat portera sur la reconnaissance des qualifications et des compétences en Asie et en Europe et sur sa relation avec les questions d’intégration (tant économique que sociale).
Les résultats des travaux constitueront la base de la déclaration du président.
Les représentants de 46 pays d’Asie et de l’UE ainsi que des fonctionnaires de la Commission européenne, du Secrétariat de l’ANASE, du Secrétariat général du Conseil de l’UE et de l’OIM participeront à la conférence. Cette dernière est cofinancée par la Commission européenne via le Fonds européen d’intégration.
Bien à vous,
@MorganeBravo
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