Le Parlement vient d'approuver les nouvelles règles relatives aux droits d'auteur!
Une majorité au Parlement européen vient de donner son feu vert aux nouvelles règles relatives aux droits d'auteur adaptées à l'ère numérique. Les règles garantiront que les droits et les responsabilités de la propriété intellectuelle s'appliquent désormais au monde en ligne. Il est aujourd'hui en notre pouvoir de préserver le patrimoine culturel européen et ne pas permettre son exploitation par des monopoles technologiques. C'est aussi en notre pouvoir aujourd'hui de protéger nos industries culturelles européennes. La directive relative aux droits d'auteur est le résultat de négociations entre les groupes politiques du Parlement européen et les gouvernements de l'UE. Les plates-formes Internet seront désormais responsables du contenu téléchargé par les utilisateurs et devront rémunérer les auteurs, les musiciens et les créateurs de contenu de manière équitable. Mais le rapport n'a pas été bien accueilli par tout le monde. Les géants de la technologie se sont farouchement opposés à la directive et selon certains, cette dernière pourrait même menacer la créativité ainsi que la liberté d'expression en ligne. Ce texte va changer Internet tel que nous le connaissons et aura de vastes effets négatifs sur la manière dont les gens partagent et acquièrent des connaissances. 200 000 personnes ont manifesté ce week-end contre la réforme. Cinq millions de personnes ont signé une pétition contre les filtres de téléchargement. Il n'y a jamais eu une telle protestation contre une loi de l'UE. Les députés européens ont reconnu ces craintes et soutenu un allègement de la réglementation et des exemptions pour les start-ups ou les plates-formes non commerciales telles que Wikipedia. Les mèmes, gifs et autres œuvres créatives à des fins de critique, de révision ou de pastiche peuvent toujours être partagés par tout le monde. Le texte assure également une rémunération plus équitable des journalistes. À l'avenir, les grandes plate-formes en ligne et les agrégateurs d'actualités seront encouragés à conclure des accords de licence équitables avec les artistes et les maisons de presse. Les extraits d'actualités peuvent toujours être partagés. L'économie de la presse est en train de s'effondrer par morceaux. Quand il n'y aura plus de presse libre, quand il n'y aura aucun journaliste dans Google, dans Wikipedia, dans youTube, vous n'aurez plus d'informations. Le Parlement s'est efforcé d'assurer la protection des droits des auteurs tout en préservant les libertés des internautes ordinaires.
#FutureOfEurope
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