*TRAITÉ DE ROME*

Il est important de se rappeler d'où nous venons. Après les tragédies de la Seconde Guerre mondiale, le Traité de Rome fut un accord clé entre six pays qui a lié leur destinée via la Communauté économique européenne. À l'occasion du 60ème anniversaire de sa signature, nous revenons sur la manière dont le traité a posé les bases de l'Europe et de sa réalisation, défendues par le Parlement européen.

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🇪🇺POUR QUE L'EUROPE, EN TANT QU’ACTEUR MONDIAL, NE SOIT PAS LOINTAINE DES EUROPÉENS & DES FRANÇAIS!. BIENVENUE, WELCOME, BIENVENIDO, WILLKOMMEN, WELKOM, BENVENUTO, BOAS-VINDAS, WITAJ, VITAJTE... By @MorganeBravo.

2010*50Years of Traineeships at the European Commission*

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*Founded in 2006. From Paris, France. Fondatrice du "HUB EUROPEAN UNION", Morgane BRAVO* "United in diversity", that's the motto of the EU! *Mieux informer les citoyens UE! « So that Europe, as a global player, is not far from Europeans » * *Ancienne stagiaire (Blue Book) de la Commission Européenne, au Secrétariat Général. Bruxelles. * President & Founder HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ». *‪Fondatrice HUB 
‪« DIGITAL DIPLOMACY» : « POLITIQUE & SOCIAL NETWORKING ». *Fondatrice HUB « ECOLOGIE &INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIE SIÈCLE!»* Présidente et Fondatrice du «Think Tank» Europe-Mexique.

*LES PRINCIPALES INSTITUTIONS DE L'UNION EUROPÉENNE*

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🇪🇺L'EUROPE. « L'Europe ne doit pas être un commentateur du monde. Elle doit en être l'architecte.🕊 La diplomatie européenne doit être une » 🕊 May the force be with you! Que la force soit avec vous!

jeudi, août 16, 2007

*"Choisir le statu quo serait plus raisonnable"...*


*** Philippe Brossard, directeur de la recherche d'Euler Hermes SFAC :

Vous êtes directeur de la recherche d'Euler Hermes SFA. Compte tenu du contexte actuel, la Banque centrale européenne (BCE) doit-elle remonter ses taux d'intérêt en septembre prochain comme elle l'a laissé entendre ?

Ce n'est pas le moment opportun. Augmenter d'un point les taux directeurs se traduit par une baisse de 0,4 point de croissance du produit intérieur brut (PIB), soit 0,1 point pour une hausse des taux d'un quart de point. Or, nous venons d'apprendre que la croissance dans la zone euro au deuxième trimestre (+0,3 %) était inférieure de moitié aux prévisions. Opter pour le statu quo, c'est-à-dire maintenir les taux directeurs à 4 %, serait donc plus raisonnable.

En outre, remonter les taux en Europe provoquerait une appréciation de la monnaie unique. En France cela aurait des conséquences aggravantes pour le commerce extérieur pénalisé par l'euro très fort. Le déficit commercial a déjà "coûté" 0,3 point à la croissance française au deuxième trimestre.

Si la BCE communique rapidement et habilement, renoncer à la hausse des taux prévue ne devrait pas non plus choquer les marchés financiers. Ils le seraient davantage si elle prenait le risque de les relever.

Depuis le début des turbulences financières, la BCE fait en effet figure de "pompier pyromane". Le 3 août, son communiqué laissant entendre un resserrement de l'accès au crédit a été l'un des catalyseurs de la crise financière.

Et la banque centrale a dû injecter plus de 200 milliards d'euros dans le circuit monétaire pour calmer les tensions qu'elle avait elle-même contribué à créer. Elle a ainsi permis aux agents d'emprunter des liquidités à un taux de 4 %, ce qui était une bonne mesure pragmatique.

Augmenter maintenant le coût du crédit à 4,25 % serait donc très étrange. Cela reviendrait à reprendre de la main droite ce qu'elle a donné aux marchés de la main gauche.

La logique serait donc de ne rien faire, d'autant que la BCE n'a pas de raison valable pour justifier une nouvelle hausse des taux. Son objectif est de lutter contre l'inflation. Et, aujourd'hui, la hausse des prix dans la zone euro est sous le seuil critique des 2 %.

Le taux d'intérêt actuel de 4 % correspond à la neutralité monétaire. Contrairement à ce que déclare le comité de la BCE, nous ne sommes pas dans une "politique monétaire accommodante", mais bien dans la neutralité.

Propos recueillis par Claire Gatinois

LE MONDE.

16.08.07

*Photo :AP/Katsumi Kasahara
Un affichage des cours de la Bourse à Tokyo, le 13 août 2007.