*TRAITÉ DE ROME*

Il est important de se rappeler d'où nous venons. Après les tragédies de la Seconde Guerre mondiale, le Traité de Rome fut un accord clé entre six pays qui a lié leur destinée via la Communauté économique européenne. À l'occasion du 60ème anniversaire de sa signature, nous revenons sur la manière dont le traité a posé les bases de l'Europe et de sa réalisation, défendues par le Parlement européen.

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2010*50Years of Traineeships at the European Commission*

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*Founded in 2006. From Paris, France. Fondatrice du "HUB EUROPEAN UNION", Morgane BRAVO* "United in diversity", that's the motto of the EU! *Mieux informer les citoyens UE! « So that Europe, as a global player, is not far from Europeans » * *Ancienne stagiaire (Blue Book) de la Commission Européenne, au Secrétariat Général. Bruxelles. * President & Founder HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ». *‪Fondatrice HUB 
‪« DIGITAL DIPLOMACY» : « POLITIQUE & SOCIAL NETWORKING ». *Fondatrice HUB « ECOLOGIE &INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIE SIÈCLE!»* Présidente et Fondatrice du «Think Tank» Europe-Mexique.

*LES PRINCIPALES INSTITUTIONS DE L'UNION EUROPÉENNE*

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vendredi, mars 14, 2008

***Méditerranée : l'UE entérine le nouveau projet***


***Nicolas Sarkozy a exposé hier son nouveau projet d'union, qui a reçu l'approbation de Bruxelles.

Les partenaires européens de la France ont acquiescé sans enthousiasme au projet d'Union pour la Méditerranée présentée hier par Nicolas Sarkozy, conjointement avec Angela Merkel. Pour la première fois hier, lors du Conseil européen, le chef de l'État français présentait formellement l'une des idées diplomatiques phares de son quinquennat. L'accueil réservé au texte de deux pages qui décrit l'architecture institutionnelle de la nouvelle union, fut au diapason des ambitions françaises, largement revues à la baisse.

Au lieu de créer ex nihilo une nouvelle union, le projet se contente de prendre appui sur le processus de Barcelone, forum de coopération interméditerranéen lancé en 1995, aujourd'hui ensablé, et auquel la France souhaite donner un « nouvel élan ». « Sous présidence française, le processus de Barcelone sera porté à un autre niveau, mais il s'agit du même instrument », a minimisé la chancelière allemande. Seule réelle innovation : une présidence conjointe, assurée par un pays du sud et un du nord de la Méditerranée, assistée d'un secrétariat, organisera tous les deux ans, un sommet réunissant les 43 pays invités. Berlin a forcé Paris à corriger une initiative qui privilégiait le sud de l'Europe et menaçait l'intégrité de l'UE. Nicolas Sarkozy a répété hier son souhait que les Vingt-Sept « établissent » l'Union pour la Méditerranée « sur un pied d'égalité ». « Si les institutions envisagées n'entrent pas en conflit avec celles existantes, je ne verrais pas pourquoi nous ne lancerions pas la démarche », a ajouté le premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker.

Trois milliards d'euros de fonds communautaires

La Commission européenne, en revanche, s'est montrée vraiment allante. « Il semble que toutes les conditions sont réunies pour aller de l'avant », a déclaré son président, José Manuel Barroso. L'institution bruxelloise est surtout soulagée de voir sa place formellement reconnue, et de garder la main sur les quelque 3 milliards d'euros de fonds communautaires qui seront alloués entre 2007 et 2010 aux 10 états du Sud.

Nicolas Sarkozy a expliqué que seuls des fonds privés seraient levés afin de financer les futurs projets de « l'Union », tels que des travaux de dépollution de la Grande Bleue. Ces questions budgétaires continuent pourtant à tarauder certains États membres. « Nous devrons nous assurer que les fonds sont correctement utilisés » a rappelé Angela Merkel, tandis que Londres redoute un possible « redéploiement » des ressources. La Pologne, pour sa part, a vite fait de comparer les largesses financières accordées au Sud avec celles, plus modestes, prodiguées à son protégé ukrainien (500 millions d'euros). « Nous acceptons ce projet en général mais j'espère que les dirigeants européens seront d'accord pour donner une perspective européenne à l'Ukraine », a déclaré le premier ministre Donald Tusk. Un parfait vœu pieux.

De notre correspondant à Bruxelles, Pierre Avril
Le Figaro
14/03/2008

*Photo : Les dirigeants européens (ici le président du Parlement européen, Hans-Gert Pottering, Romano Prodi, José Luis Zapatero, Nicolas Sarkozy et Grordon Brown) ont recadré le projet du président français. (Faget/AFP).
Photo : AFP

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