François Fillon effectue une visite de travail à Bruxelles le 14 avril 2011.
Merci monsieur le Président de la Commission.
Ma visite à Bruxelles aujourd’hui se situe dans le cadre des relations excellentes de travail entre la France et la Commission, entre le Gouvernement français et la Commission, relations dont je voudrais dire qu’elles sont empreintes d’une très grande confiance.
J’ai eu l’occasion avant de déjeuner avec le Président de la Commission, de rencontrer le Président du Conseil européen. Avec José Manuel BARROSO, nous avons bien entendu abordé les principaux sujets de l’actualité européenne, et en particulier le renforcement de la zone euro, la sécurité de l’espace Schengen et le renforcement de la sécurité nucléaire en Europe et dans le monde.
Nous avons fait aussi le point sur la prochaine négociation du budget européen pluriannuel. L’utilité du budget européen et en particulier de ses grandes politiques, la politique agricole commune, la politique régionale, la recherche et l’innovation ou l’aide extérieure n’est remise en cause par personne.
Il faut simplement se rendre compte que ces négociations vont se dérouler dans un contexte de très grande contrainte pour les budgets nationaux et cette contrainte doit être prise en compte, ici à Bruxelles.
Pour la France, notre contribution annuelle au budget européen se monte à 20 milliards d’euros. Nous ne remettons pas en cause cette contribution, mais nous demandons pour le budget européen le même effort que celui qui s’impose au budget national, c'est-à-dire la stabilité des dépenses, ce qui doit conduire naturellement à des choix et à des arbitrages.
Nous avons bien sûr à cette occasion parlé de la politique agricole commune. J’ai rappelé au président BARROSO l’importance de cette politique pour la France et pour l’Europe. Ce n’est pas à l’heure où la sécurité alimentaire devient un enjeu planétaire qu’il faut renoncer à la politique agricole commune, en tout cas à une politique agricole ambitieuse. Au contraire, la politique agricole commune est une politique qui contrairement à d’autres politiques européennes n’a jamais cessé de se reformer et cette réforme continue. Nous y sommes d’ailleurs, je l’ai indiqué à José Manuel BARROSO, prêts, mais en aucun cas l’agriculture ne peut devenir une priorité européenne de second rang. Nous serons donc très vigilants sur le budget de la politique agricole commune.
Je vais profiter de l’occasion qui m’est donnée de venir à Bruxelles à l’invitation de José Manuel BARROSO pour m’adresser dans quelques minutes aux agents des institutions européennes qui sont de nationalité française pour les remercier de leur travail en faveur de l’Europe, mais aussi pour les encourager à continuer à croire à l’action européenne qui est plus indispensable que jamais.
L’Europe a fait preuve depuis plusieurs années d’une extraordinaire capacité d’adaptation face à une succession de crises. A chaque fois, nous avons démontré, avec les Etats membres, avec le Parlement européen, avec la Commission que nous étions plus forts ensemble et au fond c’est le principal message de ma visite aujourd’hui au Président de la Commission.
François Fillon répond aux questions de la presse lors de sa visite de travail à Bruxelles le 14 avril 2011.
François Fillon répond aux questions de la presse lors de sa visite de travail à Bruxelles le 14 avril 2011.
Morgane BRAVO
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire