*** Nicolas Sarkozy pour un "Conseil national d'éthique du développement durable" :
Nicolas Sarkozy a souhaité jeudi à Paris "la création d'un conseil national d'éthique du développement durable". "Parler de développement durable, c'est réintroduire de l'humanité dans le débat. Il s'agit de l'avenir de l'espèce humaine", a affirmé le président de l'UMP à l'ouverture du 4è Forum mondial du développement durable, au Sénat. Le ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du Territoire a avancé plusieurs idées. Au niveau international, il demande "la création d'une organisation mondiale et d'un droit mondial de l'environnement". Au plan national, outre la création d'un "conseil d'éthique" sur le développement durable, il a réaffirmé sa volonté de créer "un grand ministère chargé de l'environnement, l'eau, les transports et l'énergie". M. Sarkozy souhaite également créer "un crédit d'impôt écologique" pour les particuliers comme pour les entreprises, afin que "l'investissement écologique soit plus intéressant que l'investissement polluant". Nicolas Sarkozy est également favorable au "transfert des charges qui pèsent sur le travail en charges qui pèsent sur la pollution". "Nous avons aujourd'hui à peu près 200 millions de migrants dans le monde. Si rien n'est fait, le réchauffement climatique rajoutera à ces 200 millions, 50 millions de migrants" car "certaines régions du monde seront devenues inhabitables", a-t-il mis en garde. "C'est un phénomène que personne ne contrôlera", a-t-il ajouté. M. Sarkozy estime également qu'"on ne peut pas choisir entre respect de l'environnement et croissance" car ce serait maintenir "pauvres les pauvres" et "chômeurs les chômeurs". "Il n'y pas d'un côté la politique environnementale, de l'autre la politique économique", a-t-il insisté. "La question du développement durable est une question essentielle, tellement importante qu'elle ne peut pas appartenir à un petit parti, fût-il vert", a déclaré M. Sarkozy, ajoutant: cette question "doit intégrer la totalité du programme politique qui est le nôtre". "On ne peut pas rester sur les schémas du passé. Il y a urgence à agir", a-t-il conclu.
07 décembre 2006
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