*TRAITÉ DE ROME*

Il est important de se rappeler d'où nous venons. Après les tragédies de la Seconde Guerre mondiale, le Traité de Rome fut un accord clé entre six pays qui a lié leur destinée via la Communauté économique européenne. À l'occasion du 60ème anniversaire de sa signature, nous revenons sur la manière dont le traité a posé les bases de l'Europe et de sa réalisation, défendues par le Parlement européen.

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🇪🇺POUR QUE L'EUROPE, EN TANT QU’ACTEUR MONDIAL, NE SOIT PAS LOINTAINE DES EUROPÉENS & DES FRANÇAIS!. BIENVENUE, WELCOME, BIENVENIDO, WILLKOMMEN, WELKOM, BENVENUTO, BOAS-VINDAS, WITAJ, VITAJTE... By @MorganeBravo.

2010*50Years of Traineeships at the European Commission*

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*Founded in 2006. From Paris, France. Fondatrice du "HUB EUROPEAN UNION", Morgane BRAVO* "United in diversity", that's the motto of the EU! *Mieux informer les citoyens UE! « So that Europe, as a global player, is not far from Europeans » * *Ancienne stagiaire (Blue Book) de la Commission Européenne, au Secrétariat Général. Bruxelles. * President & Founder HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ». *‪Fondatrice HUB 
‪« DIGITAL DIPLOMACY» : « POLITIQUE & SOCIAL NETWORKING ». *Fondatrice HUB « ECOLOGIE &INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIE SIÈCLE!»* Présidente et Fondatrice du «Think Tank» Europe-Mexique.

*LES PRINCIPALES INSTITUTIONS DE L'UNION EUROPÉENNE*

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jeudi, juillet 05, 2007

***Réservée sur l'"ouverture", l'UMP rappelle au premier ministre les engagements de la droite***


Une certaine anxiété mêlée d'excitation se devinait parmi les députés qui pénétraient, mardi 3 juillet, dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale pour écouter la déclaration de politique générale de François Fillon. La plupart d'entre eux découvraient la place qui leur avait été attribuée pour la durée de la législature. Les arbitrages se montrent parfois facétieux. Ainsi, Patrick Devedjian (UMP, Hauts-de-Seine) - qui avait qualifié de "salope" l'ancienne député UDF du Rhône Anne-Marie Comparini - siège-t-il à côté de Nicole Ameline (UMP, Calvados), ancienne ministre de la parité chargée des droits des femmes. Pendant toute la durée de la séance ils n'échangeront ni un mot ni un regard.


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ANALYSE DU SCRUTIN
Voici le résultat du scrutin public sur la déclaration de politique générale du gouvernement de François Fillon prononcée le 3 juillet à l'Assemblée (sous réserve des modifications).


321 POUR. 300 UMP

(Bernard Accoyer, président de l'Assemblée, Pierre Cardo, Dominique Dord, Franck Marlin et les députés nommés au gouvernement dont les suppléants ne sont pas encore entrés en fonction n'ont pas pris part au vote); 20 Nouveau Centre; 1 non-inscrit (Véronique Besse)..
224 CONTRE.

1 UMP (Marie-Josée Roig) ; 200 Socialiste, Radical et Citoyen (SRC) ; 23 Gauche démocrate et républicaine (GDR). Marie-Josée Roig (UMP) et François-Xavier Villain (non-inscrit), qui ont voté contre, ont fait savoir qu'ils avaient voulu voter pour.


5 ABSTENTIONS.

5 non-inscrits (Abdoulatifou Aly, François Bayrou, Thierry Benoit, Nicolas Dupont-Aignan, Jean Lassalle).

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La standing ovation, sur les seuls bancs de l'UMP, qui accueille le premier ministre lorsqu'il monte à la tribune est convenue. Soixante-huit minutes plus tard, les mêmes renouvelleront l'exercice, sans excessive ferveur, accompagnés par la quasi-totalité des députés du Nouveau Centre. La majorité avait son guide, Nicolas Sarkozy ; elle vient de se doter d'un "patron". C'est d'évidence la consigne passée à entendre la fréquence d'utilisation du terme dans la bouche de ses élus.

"IL N'Y A PAS QUE DES CONS"

En fin de matinée, le "patron" avait successivement visité ses troupes de l'UMP et du Nouveau Centre. Jean-François Copé, attendant M. Fillon pour faire son entrée avec lui, lançait des regards inquiets : "Je cherche le premier ministre", indiquait le président du groupe UMP. Un premier ministre qui s'est évertué à réciter sans faillir les principaux "adages" de tout début de législature : il sera à l'écoute de sa majorité, les ministres devront en faire de même, "parlons-nous franchement"... Lionnel Luca a saisi l'occasion pour dire tout haut ce que nombre de députés de l'UMP ne cessent de ruminer à propos de l'"ouverture" et de l'appel aux "intelligences" : "Si toutes les compétences sont de l'autre côté, on va finir par se demander s'il n'aurait pas mieux valu qu'ils gagnent les élections, se plaignait le député des Alpes-Maritimes. Chez nous, il n'y a pas que des cons."

Autant dire que, si la majorité a accordé sans barguigner sa confiance au gouvernement, elle n'en reste pas moins réservée sur tout ce qui, peu ou prou, empiète sur son espace vital. Elle a dû faire contre mauvaise fortune bon coeur en acceptant que la présidence de la commission des finances revienne à un député de l'opposition. Mais elle ne s'est pas encore convertie à la religion de la proportionnelle. Quand, dans son discours, le premier ministre l'évoque prudemment, et sous forme interrogative - "Faut-il élire quelques députés au scrutin proportionnel ?" -, des rangs de l'UMP s'élèvent immédiatement des exclamations : "Non !", "Jamais !"

Dans sa réponse, M. Copé s'est fait l'interprète des attentes d'une majorité de droite qui, pour avoir été soulagée au dernier scrutin du recul de la menace du Front national, n'en est pas moins sensible aux pressions de son électorat. Tout en se félicitant de l'"esprit d'ouverture", le député de Seine-et-Marne a fermement rappelé qu'"il n'est pas question de reculer" sur les engagements pris. Et, tout en approuvant la "feuille de route" énoncée par M. Fillon, il a pris soin de rappeler "deux thèmes majeurs qui sont au coeur de notre projet" : "l'insécurité et l'immigration".

François Hollande, orateur du groupe Socialiste, radical et citoyen (SRC), s'est quant à lui inquiété des faibles marges de manoeuvre du gouvernement. Du fait de la "mutation vers l'omniprésidence" qu'incarne Nicolas Sarkozy. Et en raison des déficits des finances publiques et des comptes sociaux. "Vous héritez, j'en conviens, d'une situation dégradée, a souligné le premier secrétaire du PS. Mais ce bilan, c'est le vôtre. Vous voulez rompre avec lui, preuve qu'il ne doit pas être fameux. Mais vous auriez mauvaise grâce à accabler vos prédécesseurs. Vous êtes, si je puis dire, un de vos prédécesseurs." Le ton est donné. Pour cinq ans ?

Patrick Roger
Article paru dans l'édition du 05.07.07.
Le Monde

*Photo : REUTERS/PHILIPPE WOJAZER
Le premier ministre François Fillon devant les députés de l'Assemblée nationale, le 3 juillet 2007.