mercredi, février 13, 2008
*M. Žiga Turk et M. Barroso s'entretiennent sur la stratégie de Lisbonne avec les députés nationaux et européens*
***Le ministre slovène chargé du développement et de la croissance, M. Žiga Turk, a rencontré, aujourd'hui, M. Manuel Barroso, président de la Commission européenne. M. Turk était le principal intervenant de la rencontre traditionnelle à Bruxelles entre les parlementaires européens et nationaux dont le thème principal portait sur la stratégie de Lisbonne. Cette année, en effet, le cycle triennal de la stratégie de Lisbonne se clôturera au cours de la Présidence slovène.
Lors du Conseil de mars, de nouvelles résolutions pour le nouveau cycle triennal, de 2008 à 2010, seront prises.« Lors de la signature de la Convention de Lisbonne, l'Europe a tourné une page de son histoire, clôturant ainsi la période durant laquelle elle consacrait l'essentiel de ses efforts à sa politique intérieure, son économie et, ces dernières années, à sa forme politique. L' Europe est maintenant mieux préparée pour s'ouvrir au monde , pour se façonner et affronter les nouveaux défis que représentent la globalisation, la révolution de la communication, la troisième révolution industrielle et la période conceptuelle, » a souligné Žiga Turk dans son discours adressé aux députés.
La stratégie de Lisbonne, qui a été modifiée en 2005 et rebaptisée Stratégie pour la croissance et l'emploi, fonctionne. Les résultats le prouvent. En effet, la croissance de l'économie, ces dernières années en Europe, est de 2,7 %, 6,5 millions d'emplois ont été créés, le taux de chômage a chuté en-dessous des 7 %, la dette publique est inférieure à 60% et le déficit budgétaire représente 1,1% du produit national brut. Les réformes structurelles ont amélioré les fondements de l'économie européenne. L'Europe est ainsi mieux préparée à affronter les crises des marchés financiers, la hausse des prix des matières premières, notamment des produits pétroliers et alimentaires.
Le ministre a souligné que le succès de la stratégie de Lisbonne n'a été possible que grâce aux transferts d'une grande part des compétences vers les Etats membres. Cependant, le ministre a attiré l'attention sur l'incertitude grandissante régnant sur l'économie mondiale, ce qui doit encourager l'Europe à persévérer dans les réformes entamées, à poursuivre la modernisation de son économie et de la société: « Ni la Slovénie, ni l'Europe ne doivent s'endormir sur leurs lauriers. »A propos de l'adoption, cette année, du cycle triennal 2008-2010 de la stratégie de Lisbonne, le ministre a tenu les propos suivants: « La réalisation de la stratégie de Lisbonne nécessitera le soutien de tous les acteurs européens. Nous pouvons louer le travail de la Commission lors de la préparation du paquet constitutionnel ratifié en décembre.
La Slovénie a placé la stratégie de Lisbonne parmi les cinq priorités de sa Présidence. Les partenaires sociaux, les organisations non-gouvernementales et principalement, bien sûr, le Parlement européen et les parlements nationaux sont inclus dans la discussion. »La Commission adoptera, en mars, des directives macroéconomiques, microéconomiques et des directives concernant l'emploi. Elle adoptera également les recommandations spécifiques des Etats membres concernant l'avancement et la mise en œuvre des programmes de réformes nationaux et appellera tous les participants - le Conseil, la Commission et le Parlement- à la mise en œuvre du programme communautaire de Lisbonne.
Le Conseil soutiendra également certains programmes clés dans les quatre domaines prioritaires suivants: l'engagement de l'Europe pour l'environnement, une Europe plus soucieuse de l'être humain et de sa position sociale, le renforcement de l'esprit d'entreprise en Europe et l'encouragement à l'innovation et à la création en Europe.En dernier lieu, le ministre a souligné la dimension environnementale de la stratégie de Lisbonne : « Bien que l'obscurité soit ces dernières années de mise et occupe une grande partie des espaces politique et public, je m'engage à délimiter clairement les contours de la stratégie de Lisbonne. En ce qui concerne l'énergie et les changements climatiques, nous ne pouvons pas l'examiner en dehors du contexte de la croissance et de l'emploi. »
UE
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