mardi, février 16, 2010
*Les réseaux sociaux : nouvelles sources pour les journalistes*
***Peter Horrocks, le nouveau patron de BBC Global News, a été clair dès son arrivée : les journalistes doivent apprendre à se servir des réseaux sociaux et le faire effectivement. "Ils ne font pas leur boulot s'ils ne savent pas faire ça. Ce n'est pas facultatif", a-t-il tempêté.
Aux Etats-Unis, ces nouvelles sources comment à s'installer dans les usages, révèle une étude réalisée par le cabinet d'études Cision et la George Washington University auprès de journalistes de la presse écrite et Internet.
Plus de la moitié des journalistes sondés (56%) estime que les médias sociaux ont eu une certaine importance dans l'enquête et la production de certains articles. La statistique est tirée vers le haut par les journalistes du Web (69%), vers le bas par ceux qui travaillent en presse magazine (48%). Au total, 28% n'y accordent peu ou pas d'importance.
Quelles sont leurs sources sociales ? Les blogs restent loin devant, cités par 89% des journalistes. Les réseaux sociaux come LinkedIn et Facebook sont utilisés par 75% des journalistes Web, 72% des journalistes de presse quotidienne et 58% des journalistes de presse magazine.
Le micro-blogging perce doucement : très largement adopté comme source par les journalistes Web (69%), il commence à séduire les plumes de la presse quotidienne (49%) et magazine (45%).
Prêts à écouter ces sources, les journalistes n'en sont pas moins prudents sur leur qualité : 84% des sondés estiment que les contenus des médias sociaux sont moins ou légèrement moins fiables que ceux contenus dans les médias traditionnelles. Plus un journaliste est expérimenté, plus il semble se méfier de ces sources, être issu de la presse écrite renforce encore cette idée. Principal grief : le manque de vérification (cité par 49% des sondés).
La fiabilité de l'info sur les médias sociaux
Enfin, les journalistes embrassent aussi les médias sociaux pour publier, partager et promouvoir leurs papiers : 64% utilisent le blog, 60% les réseaux sociaux et 57% des sites comme Twitter. Ils se fient ensuite à l'audience, au nombre de liens entrants, aux commentaires et follower sur Twitter pour mesurer l'impact d'un papier.
Marie-Catherine Beuth
Le Figaro
15 février 2010
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