mardi, mars 30, 2010
*Jean Sarkozy : "Il faut revenir au gaullisme social..."*
***L’interview de Jean Sarkozy, président du groupe de la Majorité au Conseil général des Hauts-de-Seine, dans le Parisien Hauts-de-Seine...
Quels enseignements tirez-vous des mauvais résultats de la droite dans les Hauts-de-Seine lors du scrutin des régionales ?
Il ne faut pas nier ce revers ni le dramatiser. Mais il est de notre responsabilité de tirer les enseignements de ce scrutin et de faire notre autocritique avec humilité. Avec une abstention forte, nous avons enregistré une désaffection de notre électorat populaire et ressenti l’exaspération des classes moyennes. Ce sont eux que la crise laisse en souffrance, et nous devons leur apporter des réponses audibles et visibles. C’est pourquoi j’ai décidé de réunir la majorité départementale ce matin (NDLR : hier).
Quelles initiatives comptez-vous prendre pour tenter de redresser la barre ?
J’ai proposé au président du conseil général (NDLR : Patrick Devedjian) qu’il procède à la nomination d’un vice-président chargé des solidarités, en la personne de Christian Dupuy (le maire de Suresnes, actuellement vice-président chargé de la culture). Il devra travailler au côté des quatre conseillères générales nommées après la démission de Philippe Juvin (NDLR : l’ancien vice-président chargé du social frappé par le cumul des mandats après son élection au Parlement européen). C’est un symbole ! Le département, dont le coeur de métier est le social, doit compter au sein de son exécutif un élu qui porte ce secteur. En cette période de crise, nos administrés nous appellent à notre devoir de solidarité, et il est urgent de retrouver les fondamentaux du gaullisme social dans les Hauts-de-Seine.
Comment préparez-vous les prochaines échéances électorales ?
En mars 2011, 23 cantons, dont 16 tenus par des élus de la majorité, sont renouvelables. Les élus nous ont rappelé leur attachement à la proximité. Il faut être tous rassemblés derrière un projet qui permette de nous recentrer sur nos fondamentaux dans ce département qui est marqué par de profondes inégalités entre les populations et qui a été pionnier pendant trente ans dans le domaine de la rénovation urbaine et de la solidarité. Il ne faut pas l’oublier.
Après la polémique de l’Epad qui, selon la gauche, a été sanctionnée par les électeurs dimanche, serez-vous candidat à la présidence du conseil général ?
Je ne cours pas après les postes. Je cherche à faire du mandat qui m’a été confié par les électeurs quelque chose d’utile. Et en tant que président du groupe de la majorité UMP-NC au conseil général, j’essaie de défendre nos convictions. C’est la priorité. Les questions de personnes ne sont pas intéressantes. Je ne souhaite pas me disperser. J’aborde les échéances avec méthode.
Vendredi 26 mars 2010
www.leparisien.fr
http://majorite-92.com
Bien à vous,
Morgane BRAVO
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