***La secrétaire d'État compte sur l'appui du Vieux Continent pour « revivifier » l'Otan.
Hillary Clinton n'est pas sans ignorer que, de ce côté-ci de l'Atlantique, commence à s'ancrer l'idée que Barack Obama se désintéresse quelque peu de l'Europe. A Paris, vendredi, la secrétaire d'État américaine a même mentionné ce sentiment, pour s'y attaquer aussitôt à travers un long plaidoyer en faveur d'une Europe renforçant son partenariat avec l'Otan. «L'Europe est le point d'ancrage de notre politique de sécurité», a souligné Mme Clinton qui s'exprimait vendredi à l'École militaire devant un auditoire d'experts et de diplomates. «Une Europe forte est essentielle pour la sécurité et la prospérité des États-Unis et du monde», a-t-elle poursuivi. Quelques mois après la pleine réintégration de la France dans l'Otan, le chef de la diplomatie américaine ne s'est pas étendue sur la défense européenne, sujet traditionnellement envisagé avec réticence à Washington, mais plutôt sur l'appui du vieux continent pour «revivifier» l'Alliance. Cette dernière doit évoluer pour affronter les menaces du XXIe siècle, a souligné le secrétaire d'État, en citant «le terrorisme nucléaire, le cyberterrorisme, les risques pesant sur les approvisionnements énergétiques et le changement climatique».
Cette modernisation de l'Alliance, à laquelle les Européens sont appelés à contribuer dans la perspective du sommet de Lisbonne, en fin d'année, doit reposer sur quelques «principes centraux», a développé Hillary Clinton. Elle a évoqué notamment «la souveraineté et l'intégrité territoriale de chaque État», réitérant l'opposition de Washington à l'indépendance des deux provinces séparatistes de Géorgie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud. «L'Otan doit rester ouverte et restera ouverte à tous les pays qui aspirent à en devenir membre et qui remplissent les conditions pour cela», a ajouté Mme Clinton qui a cité la Géorgie et l'Ukraine, deux pays dont le désir de rejoindre l'Alliance est jugé inadmissible par Moscou.
Mais le secrétaire d'État n'a guère appuyé sur cet abcès. Son discours visait aussi à rassurer la Russie. Les États-Unis «ne cherchent pas à créer des divisions entre voisins et partenaires», a dit Mme Clinton. «Il n'y a qu'une Europe. Une Europe partenaire des États-Unis et une Europe qui inclut la Russie». Dans la conception développée par la responsable américaine, le système de défense antimissiles, tant controversé, «rendra le continent plus sûr», Russie comprise. Elle propose d'ailleurs de l'étendre à tout le territoire de l'Alliance et même de « coopérer » dans ce domaine avec Moscou. Autre principe fondamental, au titre de l'article5 du Traité de l'Alliance édictant qu'une attaque sur un pays membre correspondant à une attaque contre tous, «nous continuerons à maintenir des troupes en Europe», a-t-elle dit.
Quant à l'offre russe d'un nouveau traité sur la sécurité européenne, qui ouvrirait «un processus long et compliqué», Hillary Clinton a estimé que l'objectif d'une «sécurité indivisible» du continent pouvait être atteint dans le contexte des organisations existantes, telles l'OSCE et l'Otan. Des propositions qui seront sans doute diversement accueillies à Moscou, ce que Mme Clinton a d'ailleurs anticipé en prévenant que «les États-Unis et la Russie ne seront pas toujours d'accord».
Alain Barluet
Le Figaro
29/01/2010
dimanche, janvier 31, 2010
*APERCU : Soirée du deuxième anniversaire de La Cantine ! *
***Soirée du deuxième anniversaire de La Cantine...2010!
*Après deux années d’existence, « La Cantine » lancée par l’association Silicon Sentier a fêté son anniversaire.
La Cantine est une plateforme de visibilité et d’échange. L’association regroupe aujourd’hui plus d’une centaine de jeunes entreprises innovantes, en grande majorité des TPE.
De la théorie à la pratique, des conférences aux ateliers, des petits déjeuners aux soirées, la Free Culture remix La Cantine. Les événements étaient ouverts à tous, gratuits et l’ensemble des contenus générés est publié sous licence libre.
*BREF APERCU*
*Photos : Morgane BRAVO
***FELICITATIONS...A l’origine les membres du Silicon étaient des sociétés du web situées principalement dans le Sentier parisien. Aujourd’hui, l’association étend son périmètre à toutes les sociétés innovantes et high tech de la région parisienne.
http://lacantine.org
A SUIVRE...!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Après deux années d’existence, « La Cantine » lancée par l’association Silicon Sentier a fêté son anniversaire.
La Cantine est une plateforme de visibilité et d’échange. L’association regroupe aujourd’hui plus d’une centaine de jeunes entreprises innovantes, en grande majorité des TPE.
De la théorie à la pratique, des conférences aux ateliers, des petits déjeuners aux soirées, la Free Culture remix La Cantine. Les événements étaient ouverts à tous, gratuits et l’ensemble des contenus générés est publié sous licence libre.
*BREF APERCU*
*Photos : Morgane BRAVO
***FELICITATIONS...A l’origine les membres du Silicon étaient des sociétés du web situées principalement dans le Sentier parisien. Aujourd’hui, l’association étend son périmètre à toutes les sociétés innovantes et high tech de la région parisienne.
http://lacantine.org
A SUIVRE...!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
samedi, janvier 30, 2010
*Etude : on ne devrait avoir que 150 amis Facebook...*
***Oxford, Grande-Bretagne : Une équipe universitaire a déclaré qu’il était impossible de maintenir une relation amicale "valable" avec plus de 150 personnes. Et cela s'applique au réseau social Facebook, où certains affichent des centaines d'amis.
Une impossibilité qui serait causée par nos ancêtres, qui vivaient en petites tribus, selon les académiciens de l'université d'Oxford.
Alors que beaucoup d'utilisateurs affichent des listes d'amis de plusieurs centaines de personnes sur Facebook, le Pr. Robin Dunbar affirme que maintenir une relation amicale de qualité serait impossible avec plus de 150 personnes.
Ce nombre d'amis, que l'on appelle maintenant "le nombre Dunbar", serait toutefois inférieur à la moyenne, étant située à 120.
La majorité des utilisateurs pourra donc continuer à utiliser le premier réseau social international tout en gardant un contact régulier avec ses amis, réels ou virtuels.
Zigonet
2010-01-29
vendredi, janvier 29, 2010
DAVOS : P. Sarkozy a appelé, à une refonte du capitalisme
***Invité du Forum économique mondial de Davos, le président français a de nouveau appelé, le 27 janvier, à une refonte du capitalisme. Mais, dans cette entreprise, il compte moins s’appuyer sur l’Union européenne que sur le G20.
Cet Etat, en somme, a tout inventé : la nation, la citoyenneté, l’égalité, la liberté aussi, la voie vers l’unité européenne évidemment. Et, aujourd’hui, il va devoir aller plus loin encore et réparer le système capitaliste. Cet Etat n’est pas une invention socialiste ni une chimère de gauche. Il n’est pas non plus une idée récente ni le fruit de l’imagination postmoderne : il est antérieur à la division du monde politique en deux hémisphères, et c’est l’œuvre de l’intendant du roi de France Jean-Baptiste Colbert (1619-1693), authentique créateur de l’idée française d’Etat. A l’époque de la mondialisation triomphante, le colbertisme devait se faire tout petit. En revanche, maintenant qu’est survenue l’avarie, une nouvelle occasion se présente à lui de réparer le capitalisme et d’organiser une nouvelle gouvernance mondiale.
Tel est le fond du discours d’ouverture du Forum économique mondial prononcé par Nicolas Sarkozy, le 27 janvier, à Davos. C’est la première fois qu’un président français en exercice s’exprimait à l’occasion de ce sommet annuel qui incarne mieux que toute autre institution les vices et les vertus de la globalisation (ou de la mondialisation, comme préfèrent dire les Français). Quand Obama défend la guerre juste tout en recevant le prix Nobel de la paix, Sarkozy condamne le libre-échange, le capitalisme financier et les manipulations comptables à l’endroit même où se trouvent réunis les défenseurs les plus ardents de toutes ces idées. Et il dit sans détour à ces derniers, avec toute l’emphase théâtrale qui caractérise ses discours, que la sauvegarde du capitalisme passera par sa refonte et sa moralisation.
Davos est une Bourse du pouvoir. Pas un petit marché quelconque, non, mais probablement l’une des arènes les plus fiables où le pouvoir se distribue mondialement sous toutes ses facettes – économiques, politiques et même morales. Et, au bout du compte, les cotes ne mentent pas. Ce qui monte le mérite, ce qui baisse aussi. La Chine, l’Inde, le Brésil sont en hausse. Les Etats-Unis stagnent, tanguent, superpuissance en transition entre sa solitude passée au sein d’un monde unipolaire et la concurrence et la cohue qui l’entourent dans ce nouveau monde multipolaire. L’Union européenne, elle, baisse – et il faut voir de quelle manière –, tandis que le G20 monte. Les nouveaux hauts représentants européens, le Belge Van Rompuy et la Britannique Ashton, n’ont pas souhaité utiliser ce Forum pour montrer un peu de leur trop rare image publique. Cette absence s’est aussi retrouvée dans le discours de Sarkozy, où l’Europe et ses institutions n’ont pas eu droit à la moindre mention. A l’inverse, le G20 a été présenté comme la grande réussite de l’année 2009, l’esquisse d’un monde enfin gouverné.
Le colbertisme de Sarkozy n’est évidemment pas une nouveauté. On peut même penser qu’il est inscrit dans l’ADN des politiques français. Mais, dans sa phase précédente, celle de l’avant-crise, l’énergique président de la République ressemblait davantage à un émule de Margaret Thatcher, prêt à faire des coupes claires dans le secteur public et à réduire l’intervention de l’Etat, qu’à un continuateur de l’étatisme inventé par les Bourbons de France. Or, aujourd’hui, il va au-delà de ses objectifs idéologiques. La France présidera en 2011 le G8 et le G20, et à cette occasion jettera ses vieux credo aux orties pour tenter d’appliquer les idées exposées par son président à Davos, y compris la réforme du système monétaire international via un nouveau Bretton Woods.
Lluís Bassets
El País
Courrier International
28.01.2010
jeudi, janvier 28, 2010
*Taxe professionnelle : Christine Lagarde s’adresse aux entreprises*
***Paris, le 28 janvier 2010
Madame, Monsieur,
Conformément à l’engagement pris par le Président de la République en février 2009, la loi de finances
pour 2010 a supprimé la taxe professionnelle pour toutes les entreprises.
Cette réforme est l’une des plus importantes qui aient jamais été engagées en faveur de ceux qui,
comme vous, produisent, embauchent et investissent sur notre territoire. Elle marque une étape nouvelle
et déterminante dans la politique de soutien à l’investissement et à l’emploi constamment poursuivie
par le Gouvernement depuis 2007, et s’inscrit à ce titre en cohérence avec le triplement du crédit d’impôt
recherche, l’exonération des heures supplémentaires, le plan de relance de l’économie ou encore
les priorités du grand emprunt.
Le texte adopté par le Parlement respecte l’équilibre trouvé à l’issue de la concertation que j’ai menée
en 2009 avec vos représentants et avec les représentants des élus locaux :
- la taxation des investissements productifs est définitivement supprimée dès le 1er janvier 2010,
tant pour les nouveaux investissements que pour le stock des investissements passés ;
- les entreprises concourent désormais au financement des collectivités par le biais d’une contribution
économique territoriale (CET), composée d’une part foncière et d’une part assise sur leur valeur ajoutée ;
- le taux de la cotisation sur la valeur ajoutée est déterminé selon un barème progressif fixé au niveau
national, qui favorise les PME ;
- les communes sur le territoire desquelles est implantée votre entreprise continueront à voter les taux
de la cotisation foncière, mais ceux-ci ne pourront plus, désormais, évoluer plus vite que ceux des impôts
payés par les ménages.
Au total, la charge fiscale pesant sur les entreprises établies en France sera réduite de 6,3 Md€,
soit un allégement d’impôt de plus de 5 700 €/an en moyenne pour chacune des quelque
1 100 000 entreprises concernées par la suppression de l’imposition des investissements productifs.
En 2010, cet allégement sera encore plus important (12,3 Md€), ce qui permettra d’accompagner
la reprise de notre économie.
Concrètement, le coût des investissements productifs que vous déciderez sera ainsi réduit,
pour un investissement sur 10 ans, de plus de 20%.
J’ai veillé à ce que toutes les catégories d’entreprises, petites ou grandes, et tous les secteurs d’activité,
y compris le commerce et les services, soient en moyenne gagnants à cette réforme.
Je me suis aussi attachée à ce que les PME, qui sont à l’origine de l’essentiel des créations d’emplois,
en soient les principales bénéficiaires.
Un simulateur sera mis à votre disposition début février sur le site Internet economie.gouv.fr,
afin de vous permettre d’évaluer l’impact de la réforme sur votre entreprise.
En définitive, mon ambition est d’offrir à chacun d’entre vous un cadre fiscal plus favorable et plus compétitif
pour vous aider à investir davantage, à embaucher, à développer vos activités sur le territoire français
et à conquérir de nouveaux marchés.
Je suis convaincue que la suppression de la taxe professionnelle y contribuera, et aidera notre pays
à relever le défi de la croissance et de la compétition internationale.
Souhaitant que l’année 2010 soit plus que jamais placée sous le signe du goût d’innover et d’entreprendre,
je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’assurance de ma considération distinguée.
* Descriptif de la réforme : http://www.economie.gouv.fr/actus/reforme-taxe-professionnelle.html
Bien à vous,
Morgane BRAVO
La monétisation des réseaux sociaux suscite le débat
***L’annonce par TradeDoubler d’une solution de monétisation sur Facebook et Twitter a créé la polémique au Forum E-Marketing. Une question de maturité, selon Frédéric Prigent, directeur général de TradeDoubler.
L'idée de départ est triviale. Puisque les internautes se sont créés des communautés sur les grands réseaux sociaux, pourquoi ne pas mettre à profit ces relations privilégiées et leur permettre de proposer à leurs relations des offres promotionnelles. C'est le rôle de Td Social Network, la plate-forme mise en ligne en septembre dernier par TradeDoubler. Ce dernier va au bout de sa logique d'affiliation et l'élargit des sites de contenu et des blogs aux individus.
L'individu considéré en tant que média porteur de publicité envers sa communauté, ce concept a soulevé une vague d'indignation de l'audience qui a assisté à la présentation de TradeDoubler, à l'occasion du Forum E-Marketing 2010. Accusée de détourner le rôle des réseaux sociaux, d'en polluer les contenus, accusée même de support à la vente pyramidale, l'offre TradeDoubler n'a pas séduit, c'est le moins qu'on puisse dire. Frédéric Prigent, directeur général de TradeDoubler, réfute ces accusations : « Nous ne sommes pas les grands méchants du marketing qui allons nous abattre sur les réseaux sociaux ! Ces réactions sont dues essentiellement à la méconnaissance de notre offre et aux idées préconçues. Pourquoi ce qui ne choque plus personne sur les blogs serait choquant sur les réseaux sociaux ? Notre métier, c'est de nous poser en intermédiaire entre des supports qui cherchent à monétiser leurs espaces et des annonceurs qui ont plutôt une approche axée sur le retour sur investissement. C'est le marketing à la performance. Avec l'offre Td Social Network, nous avons innové en nous intéressant aux utilisateurs de réseaux sociaux. »
Pour autant, la mise à disposition de tels outils à des internautes peu scrupuleux va-t-elle voir l'explosion des spams sur les réseaux sociaux ? Frédéric Prigent s'en défend : « C'est effectivement un point très sensible. Il faut faire attention au message. Même si on n'est pas là pour dire à l'internaute ce qu'il doit écrire pour présenter la promotion, il faut faire attention à ce qui est diffusé. Nous avons mis en place un outil de tracking de nos messages, qui nous permet de suivre sur plusieurs niveaux la façon dont est diffusé le message. »
Quels usages pour les réseaux sociaux ?
Si le recours des réseaux sociaux comme support de pub finit par entrer dans les mœurs, comme l'espère TradeDoubler, quels messages un annonceur peut-il véhiculer dans les communautés Facebook ou à travers les 140 caractères d'un Twitt ? « Nous avons beaucoup expérimenté Facebook et, depuis deux ans et demi, nous savons que la bannière sur ce réseau ne fonctionne pas », explique le dirigeant. Qui ajoute : « On sait bien que les gens sont plus enclins à suivre les conseils d'un ami avant d'effectuer un achat plutôt que ceux d'un site. Dans quelle mesure est-ce choquant de proposer à ses amis une promotion ? » Seul service de ce type en France, Td Social Network est, selon Frédéric Prigent, plus particulièrement adapté à la diffusion d'offres promotionnelle ciblées, valables pendant un court laps de temps.
Alain Clapaud
01net.
27/01/2010
L'idée de départ est triviale. Puisque les internautes se sont créés des communautés sur les grands réseaux sociaux, pourquoi ne pas mettre à profit ces relations privilégiées et leur permettre de proposer à leurs relations des offres promotionnelles. C'est le rôle de Td Social Network, la plate-forme mise en ligne en septembre dernier par TradeDoubler. Ce dernier va au bout de sa logique d'affiliation et l'élargit des sites de contenu et des blogs aux individus.
L'individu considéré en tant que média porteur de publicité envers sa communauté, ce concept a soulevé une vague d'indignation de l'audience qui a assisté à la présentation de TradeDoubler, à l'occasion du Forum E-Marketing 2010. Accusée de détourner le rôle des réseaux sociaux, d'en polluer les contenus, accusée même de support à la vente pyramidale, l'offre TradeDoubler n'a pas séduit, c'est le moins qu'on puisse dire. Frédéric Prigent, directeur général de TradeDoubler, réfute ces accusations : « Nous ne sommes pas les grands méchants du marketing qui allons nous abattre sur les réseaux sociaux ! Ces réactions sont dues essentiellement à la méconnaissance de notre offre et aux idées préconçues. Pourquoi ce qui ne choque plus personne sur les blogs serait choquant sur les réseaux sociaux ? Notre métier, c'est de nous poser en intermédiaire entre des supports qui cherchent à monétiser leurs espaces et des annonceurs qui ont plutôt une approche axée sur le retour sur investissement. C'est le marketing à la performance. Avec l'offre Td Social Network, nous avons innové en nous intéressant aux utilisateurs de réseaux sociaux. »
Pour autant, la mise à disposition de tels outils à des internautes peu scrupuleux va-t-elle voir l'explosion des spams sur les réseaux sociaux ? Frédéric Prigent s'en défend : « C'est effectivement un point très sensible. Il faut faire attention au message. Même si on n'est pas là pour dire à l'internaute ce qu'il doit écrire pour présenter la promotion, il faut faire attention à ce qui est diffusé. Nous avons mis en place un outil de tracking de nos messages, qui nous permet de suivre sur plusieurs niveaux la façon dont est diffusé le message. »
Quels usages pour les réseaux sociaux ?
Si le recours des réseaux sociaux comme support de pub finit par entrer dans les mœurs, comme l'espère TradeDoubler, quels messages un annonceur peut-il véhiculer dans les communautés Facebook ou à travers les 140 caractères d'un Twitt ? « Nous avons beaucoup expérimenté Facebook et, depuis deux ans et demi, nous savons que la bannière sur ce réseau ne fonctionne pas », explique le dirigeant. Qui ajoute : « On sait bien que les gens sont plus enclins à suivre les conseils d'un ami avant d'effectuer un achat plutôt que ceux d'un site. Dans quelle mesure est-ce choquant de proposer à ses amis une promotion ? » Seul service de ce type en France, Td Social Network est, selon Frédéric Prigent, plus particulièrement adapté à la diffusion d'offres promotionnelle ciblées, valables pendant un court laps de temps.
Alain Clapaud
01net.
27/01/2010
mardi, janvier 26, 2010
*Cohn-Bendit sacré «homme politique» 2009*
***«Le Trombinoscope», Who-s who des politiques, remet ses prix ce soir. Trois figures d'Europe Ecologie figurent au palmarès.
Carton plein pour les europe-écologistes. Lors du 18e prix du Trombinoscope 2009, sorte de prestigieux who's who politique, ils vont rafler trois des sept trophées qui seront remis ce soir à 18 heures à l'Hotel de Lassay, siège de la présidence de l'Assemblée nationale.
Daniel Cohn-Bendit est sacré «homme politique de l'année 2009». Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts et candidate Europe-Ecologie en Ile-de France aux régionales de mars, est quant à elle consacrée «révélation politique de l'année», ex-aequo avec son alter-ego de droite, la secrétaire d'Etat à l'écologie, Chantal Jouanno, bombardée à Paris sur les listes UMP pour verdir la campagne de Valérie Pécresse. Enfin Stpéhane Gatignon, le maire de Sevran qui a quitté le PCF pour rejoindre Europe-Ecologie, se voit décerner le «prix de l'élu local».
Signe des temps, Cohn-bendit, Duflot et Gatignon succèdent à trois socialistes : la première secrétaire du PS, Martine Aubry, le porte-parole du PS, Benoît Hamon et le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb, dans leurs catégories respectives. Façon pour le jury, composé de spécialistes de la vie politique, de reconnaître la poussée verte des Européennes de juin où le rassemblement écologiste (16,28%) a talonné le PS.
MATTHIEU ECOIFFIER, LAURE EQUY
Libération
26/01/2010
Carton plein pour les europe-écologistes. Lors du 18e prix du Trombinoscope 2009, sorte de prestigieux who's who politique, ils vont rafler trois des sept trophées qui seront remis ce soir à 18 heures à l'Hotel de Lassay, siège de la présidence de l'Assemblée nationale.
Daniel Cohn-Bendit est sacré «homme politique de l'année 2009». Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts et candidate Europe-Ecologie en Ile-de France aux régionales de mars, est quant à elle consacrée «révélation politique de l'année», ex-aequo avec son alter-ego de droite, la secrétaire d'Etat à l'écologie, Chantal Jouanno, bombardée à Paris sur les listes UMP pour verdir la campagne de Valérie Pécresse. Enfin Stpéhane Gatignon, le maire de Sevran qui a quitté le PCF pour rejoindre Europe-Ecologie, se voit décerner le «prix de l'élu local».
Signe des temps, Cohn-bendit, Duflot et Gatignon succèdent à trois socialistes : la première secrétaire du PS, Martine Aubry, le porte-parole du PS, Benoît Hamon et le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb, dans leurs catégories respectives. Façon pour le jury, composé de spécialistes de la vie politique, de reconnaître la poussée verte des Européennes de juin où le rassemblement écologiste (16,28%) a talonné le PS.
MATTHIEU ECOIFFIER, LAURE EQUY
Libération
26/01/2010
*Conférence Europe du ecommerce et voeux de l'ACSEL*
Pierre Kosciusko-Morizet, Président
***Conférence des voeux de l’ACSEL (Association de l’économie numérique),sous le signe de l’Europe, le 25 Janvier 2010 à Paris, à l'Atelier BNP-PARIBAS :
Pierre Kosciusko-Morizet, Président
le conseil d'administration
et les collaborateurs de l'ACSEL
*Point sur les marchés nationaux :
-Panorama du marché du e-commerce en Europe, chiffres et tendances
Discussion avec les représentants des associations du e-commerce
- allemande : Bjorn Spiegel, Bundesverband des Deutschen Versandhandels e.V. (bvh)
- espagnole : Cesar Tello, AECEM (Asociación Española de Comercio Electrónico y Marketing Relacional)
- française : Pierre Kosciusko-Morizet, (ACSEL),
- italienne : Claudio Ferraris, (Assoecommerce)...
- Présentation de l’étude ACSEL/LEGUIDE.com auprès de 50.000 e-commerçants dans 14 pays
*L’e-commerce transfrontalier en Europe, quelle réalité ?
-Les flux transfrontaliers : poids du e-commerce dans chaque pays européen, les tendances (mcommerce, crosscanal, réseaux sociaux…) : intervention par vidéo de Patti Freeman Evans, Directeur de recherche chez Forrester Research
-Témoignage d’un e-commerçant présent dans toute l’Europe
*L’e-commerce transfrontalier en Europe, quels freins ?
Débat avec les représentants des associations européennes :
- le paiement et la fraude,
- la logistique,
- les barrières légales (taxes, protection des consommateurs)
*Les grandes échéances de la commission européenne pour développer ce marché unique du numérique
Présentation des vœux de l’ACSEL par Pierre Kosciuko-Morizet, Président de l’Association
*BREF APERCU*
Photos : Morgane BRAVO
***Conférence très intéressante, ambiance conviviale & européenne...Construire un marché unique du numérique en Europe...!
*Les objectifs 2010 :
“Nous avons défini quatre grands chantiers pour 2010 destinés à accompagner le développement de l’économie numérique » précise le Président de l’ACSEL.
- L’Identité Numérique, clé de la numérisation des services. L’ACSEL mène une réflexion de fond et va émettre des propositions sur la mise en place de systèmes de gestion des identités pour permettre la dématérialisation des services. Une grande enquête avec la CDC est en cours auprès du grand public dont les résultats seront présentés en février.
- eCommerce et Distribution, l’ACSEL vient de publier un ouvrage «e-commerce et distribution, comment Internet bouscule les canaux de vente » qui montre que sous l’impulsion de l’Internet, distinguer e-commerce et commerce n’aura bientôt plus de sens. L’ACSEL qui regroupe à la fois les acteurs de e-commerce, de la distribution, de la logistique, du paiement, de la mobilité, du marketing va s’attacher à définir collectivement les offres des nouveaux parcours clients multi canaux afin d’ accompagner ses adhérents dans la mutation de la distribution vers un nouveau modèle.
- BTB, aider les PME dans leur pratique du numérique Les PME françaises constituent une part importante du tissu économique français et connaissent un retard notable dans leur usages numériques. Ce retard impacte la productivité des entreprises et risque de les mettre à l’écart des nouvelles procédures dématérialisées (appel d’offres…). L’ACSEL va œuvrer pour sensibiliser et informer les PME sur les enjeux du numérique.
- L’Europe, un enjeu de développement et de cadre réglementaire. L’Europe est un enjeu de développement fort pour les entreprises françaises. La Commission vient de publier les résultats d’une enquête qui montre que les transactions transfrontières européennes en e-commerce sont pratiquement inexistantes. Réglementation trop diverse, offres inadaptées, manque de connaissance des marchés des pays Européens, sont quelques uns des freins. L’ACSEL va continuer ses efforts pour faciliter l’émergence d’un véritable marché commun européen dans un secteur, le numérique, où les offres, les consommateurs et les concurrents sont à un clic.
A SUIVRE!***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
samedi, janvier 23, 2010
*UE, premières critiques contre Catherine Ashton : séisme en Haïti*
***En Europe, premières critiques contre Catherine Ashton à l'occasion du séisme en Haïti
La Britannique a renoncé à se rendre à Port-au-Prince pour se concentrer sur son premier déplacement aux Etats-Unis. Elle devait s'entretenir de la situation en Haïti, vendredi 22 janvier, avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, à New York, après avoir vu Hillary Clinton, la veille à Washington. C'est le commissaire sortant au développement, le Belge Karel de Gucht, qui a dû faire un aller-retour express en Haïti pour prendre la mesure du désastre, tandis que plusieurs pays européens, dont la France et l'Espagne, n'ont pas attendu pour agir de leur propre chef sur le terrain. "Je ne suis ni médecin, ni pompier", a expliqué Mme Ashton pour justifier son choix.
Au Parlement européen, les langues ont commencé à se délier au sujet de l'attitude de la diplomate en chef des Vingt-Sept, en particulier parmi les élus français, qui attendent beaucoup de ce nouveau poste, l'une des grandes innovations du traité de Lisbonne. "L'action de l'Union européenne en Haïti suscite une grande déception", estime l'eurodéputée écologiste Eva Joly. "L'Europe doit organiser la moitié du sauvetage et nous ne sommes pas visibles du tout", ajoute la présidente de la commission du développement au sein de l'hémicycle.
Les socialistes français pointent, entre autres, "les faiblesses" de la travailliste britannique pour justifier leur choix de voter contre la Commission Barroso II, lors de son investiture, le 9 février. Ils reprochent à la future vice-présidente de la Commission d'avoir passé un long week-end à Londres, en fin de semaine dernière, plutôt que de se rendre à Port-au-Prince. Cette critique est partagée par le président du groupe conservateur, Joseph Daul, l'un des hommes les plus puissants de l'assemblée.
Mme Ashton et les Vingt-Sept devraient tenter de rebondir, lundi 25 janvier, lors d'une réunion des ministres des affaires étrangères. La réunion sera présidée par la haute représentante. En marge d'une conférence des donateurs organisée à Montréal le même jour, les Européens devraient abonder les quelque 430 millions d'euros d'aide déjà annoncés en faveur d'Haïti. A la demande de l'ONU, les Vingt-Sept espèrent aussi se mettre d'accord sur l'envoi sur place d'une force de police, dont une centaine de gendarmes français. Les Espagnols, les Portugais, les Belges entendent participer, les autres pays sont moins allants ou n'ont pas encore fait connaître leurs intentions.
"Le plus important, c'est l'effort extraordinaire et la solidarité (des Européens), ce n'est pas de savoir qui va là-bas", martèle M. Barroso pour défendre Mme Ashton. "Il faut laisser le temps à Mme Ashton de prendre ses marques, il n'est pas anormal que les Etats les plus présents en Haïti pour des raisons historiques se sentent les plus concernés", dit un diplomate.
"Moi, j'étais parti dans la région dès le lendemain du tsunami", rappelle Michel Barnier, l'ancien ministre des affaires étrangères français. En tant que futur collègue de Mme Ashton au sein de la Commission, le Français se garde de la critiquer ouvertement : "Avant la visibilité, c'est l'efficacité qui compte, dit-il. Tout le monde a réagi avec les outils disponibles, mais nous souffrons d'un manque de coordination préalable."
Du coup, le séisme haïtien relance le projet d'une force de protection civile européenne, une idée détaillée par M. Barnier en 2006. Depuis, le rapport "Europaid" est resté dans les tiroirs. "Ce sont les Etats qui n'en ont pas voulu", se plaint M. Barroso. L'Allemagne et le Royaume-Uni s'étaient montrés parmi les plus réticents à l'époque. Mme Ashton ne s'est pas encore exprimée sur le sujet.
Strasbourg, Bruxelles Bureau européen
Philippe Ricard
Le Monde
23.01.10
La Britannique a renoncé à se rendre à Port-au-Prince pour se concentrer sur son premier déplacement aux Etats-Unis. Elle devait s'entretenir de la situation en Haïti, vendredi 22 janvier, avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, à New York, après avoir vu Hillary Clinton, la veille à Washington. C'est le commissaire sortant au développement, le Belge Karel de Gucht, qui a dû faire un aller-retour express en Haïti pour prendre la mesure du désastre, tandis que plusieurs pays européens, dont la France et l'Espagne, n'ont pas attendu pour agir de leur propre chef sur le terrain. "Je ne suis ni médecin, ni pompier", a expliqué Mme Ashton pour justifier son choix.
Au Parlement européen, les langues ont commencé à se délier au sujet de l'attitude de la diplomate en chef des Vingt-Sept, en particulier parmi les élus français, qui attendent beaucoup de ce nouveau poste, l'une des grandes innovations du traité de Lisbonne. "L'action de l'Union européenne en Haïti suscite une grande déception", estime l'eurodéputée écologiste Eva Joly. "L'Europe doit organiser la moitié du sauvetage et nous ne sommes pas visibles du tout", ajoute la présidente de la commission du développement au sein de l'hémicycle.
Les socialistes français pointent, entre autres, "les faiblesses" de la travailliste britannique pour justifier leur choix de voter contre la Commission Barroso II, lors de son investiture, le 9 février. Ils reprochent à la future vice-présidente de la Commission d'avoir passé un long week-end à Londres, en fin de semaine dernière, plutôt que de se rendre à Port-au-Prince. Cette critique est partagée par le président du groupe conservateur, Joseph Daul, l'un des hommes les plus puissants de l'assemblée.
Mme Ashton et les Vingt-Sept devraient tenter de rebondir, lundi 25 janvier, lors d'une réunion des ministres des affaires étrangères. La réunion sera présidée par la haute représentante. En marge d'une conférence des donateurs organisée à Montréal le même jour, les Européens devraient abonder les quelque 430 millions d'euros d'aide déjà annoncés en faveur d'Haïti. A la demande de l'ONU, les Vingt-Sept espèrent aussi se mettre d'accord sur l'envoi sur place d'une force de police, dont une centaine de gendarmes français. Les Espagnols, les Portugais, les Belges entendent participer, les autres pays sont moins allants ou n'ont pas encore fait connaître leurs intentions.
"Le plus important, c'est l'effort extraordinaire et la solidarité (des Européens), ce n'est pas de savoir qui va là-bas", martèle M. Barroso pour défendre Mme Ashton. "Il faut laisser le temps à Mme Ashton de prendre ses marques, il n'est pas anormal que les Etats les plus présents en Haïti pour des raisons historiques se sentent les plus concernés", dit un diplomate.
"Moi, j'étais parti dans la région dès le lendemain du tsunami", rappelle Michel Barnier, l'ancien ministre des affaires étrangères français. En tant que futur collègue de Mme Ashton au sein de la Commission, le Français se garde de la critiquer ouvertement : "Avant la visibilité, c'est l'efficacité qui compte, dit-il. Tout le monde a réagi avec les outils disponibles, mais nous souffrons d'un manque de coordination préalable."
Du coup, le séisme haïtien relance le projet d'une force de protection civile européenne, une idée détaillée par M. Barnier en 2006. Depuis, le rapport "Europaid" est resté dans les tiroirs. "Ce sont les Etats qui n'en ont pas voulu", se plaint M. Barroso. L'Allemagne et le Royaume-Uni s'étaient montrés parmi les plus réticents à l'époque. Mme Ashton ne s'est pas encore exprimée sur le sujet.
Strasbourg, Bruxelles Bureau européen
Philippe Ricard
Le Monde
23.01.10
Etats-Unis : la Cour suprême autorise les entreprises à financer...
***Etats-Unis : la Cour suprême autorise les entreprises à financer la vie politique :
Les Républicains pourraient tirer avantage de cette décision pour les élections de mi-mandat. Barack Obama craint que les lobbies ne pèsent sur les réformes du Congrès.
Dure semaine pour Barack Obama et le Parti démocrate. Quelques jours après la défaite de leur candidate Martha Coakley dans le Massachusetts, qui confère à l'opposition républicaine une minorité de blocage au Sénat, la Cour suprême des États-Unis a pris une décision qui pourrait s'avérer lourde de conséquences à l'approche des élections de mi-mandat de novembre : inversant une décision de cette même Cour prise en 1990 et invalidant une partie de loi McCain-Feingold de 2002, la plus haute juridiction du pays a autorisé les entreprises à puiser directement dans leur trésorerie pour financer des spots télévisés pour s'opposer ou soutenir un candidat. Une décision qualifiée de « désastre » par l'organisation Democracy 21, qui dénonce l'influence des lobbies d'affaires sur la vie politique.
Cinq voix contre quatre
« Quand le gouvernement essaie d'utiliser son pouvoir (...) pour décider où quelqu'un peut obtenir une information, ou à quelle source il ne peut avoir accès, il recourt à la censure pour contrôler la pensée », a estimé la Cour, qui s'est prononcée par cinq voix contre quatre pour cette analyse, ajoutant que « les entreprises, comme les individus, n'ont pas une pensée unique ». « Il s'agit d'une victoire majeure pour les grandes compagnies pétrolières, les banques de Wall Street, les sociétés d'assurance-maladie et tous les intérêts puissants qui oeuvrent chaque jour à Washington pour retirer toute voix au peuple américain », a déploré Barack Obama, précisant qu'il allait « travailler immédiatement avec le Congrès » pour tenter de contrer cette décision.
Menace sur le trésor de guerre démocrate
Même s'il donnera aussi plus de latitudes aux syndicats pour peser sur les campagnes, ce jugement pourrait faire perdre au Parti démocrate l'avantage financier dont il disposait jusqu'à récemment. Au début décembre, le trésor de guerre des comités électoraux démocrates s'élevait à 40,4 millions de dollars contre 20,4 millions de dollars pour ceux des républicains. Les Comités d'action politique (PAC) des entreprises ? structures au sein desquelles les donations de leurs employés sont regroupées ? ont injecté 323,7 millions de dollars dans la campagne de 2008 alors que ceux des syndicats, généralement favorables aux candidats démocrates, n'ont déboursé que 73,1 millions de dollars.
Sauf à ce que leurs syndicats ou actionnaires ne les empêchent de financer des spots de campagne, les entreprises pourraient surtout dépenser plus que les particuliers, dont les petites donations individuelles, notamment sur Internet, avaient permis à Barack Obama de lever 749 millions de dollars pour sa campagne 2008, un record historique. La Maison-Blanche craint désormais que les lobbies financiers, de l'énergie et de l'assurance santé se dotent de davantage de moyens pour attaquer ses principaux projets de réforme déjà menacés. Alors que l'élection de Scott Brown dans le Massachusetts va contraindre la Maison-Blanche à des compromis, trois élus démocrates viennent de se joindre à des parlementaires républicains pour empêcher l'Agence de protection de l'environnement (EPA) de réglementer les gaz à effet de serre. De son côté, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a prévu qu'elle ne disposait d'assez de voix pour adopter la réforme de la santé, plus conservatrice, votée par le Sénat, ce qui risque de retarder un plus la principale réforme de Barack Obama.
La Tribune
Éric Chalmet
New York
23/01/2010 |
Les Républicains pourraient tirer avantage de cette décision pour les élections de mi-mandat. Barack Obama craint que les lobbies ne pèsent sur les réformes du Congrès.
Dure semaine pour Barack Obama et le Parti démocrate. Quelques jours après la défaite de leur candidate Martha Coakley dans le Massachusetts, qui confère à l'opposition républicaine une minorité de blocage au Sénat, la Cour suprême des États-Unis a pris une décision qui pourrait s'avérer lourde de conséquences à l'approche des élections de mi-mandat de novembre : inversant une décision de cette même Cour prise en 1990 et invalidant une partie de loi McCain-Feingold de 2002, la plus haute juridiction du pays a autorisé les entreprises à puiser directement dans leur trésorerie pour financer des spots télévisés pour s'opposer ou soutenir un candidat. Une décision qualifiée de « désastre » par l'organisation Democracy 21, qui dénonce l'influence des lobbies d'affaires sur la vie politique.
Cinq voix contre quatre
« Quand le gouvernement essaie d'utiliser son pouvoir (...) pour décider où quelqu'un peut obtenir une information, ou à quelle source il ne peut avoir accès, il recourt à la censure pour contrôler la pensée », a estimé la Cour, qui s'est prononcée par cinq voix contre quatre pour cette analyse, ajoutant que « les entreprises, comme les individus, n'ont pas une pensée unique ». « Il s'agit d'une victoire majeure pour les grandes compagnies pétrolières, les banques de Wall Street, les sociétés d'assurance-maladie et tous les intérêts puissants qui oeuvrent chaque jour à Washington pour retirer toute voix au peuple américain », a déploré Barack Obama, précisant qu'il allait « travailler immédiatement avec le Congrès » pour tenter de contrer cette décision.
Menace sur le trésor de guerre démocrate
Même s'il donnera aussi plus de latitudes aux syndicats pour peser sur les campagnes, ce jugement pourrait faire perdre au Parti démocrate l'avantage financier dont il disposait jusqu'à récemment. Au début décembre, le trésor de guerre des comités électoraux démocrates s'élevait à 40,4 millions de dollars contre 20,4 millions de dollars pour ceux des républicains. Les Comités d'action politique (PAC) des entreprises ? structures au sein desquelles les donations de leurs employés sont regroupées ? ont injecté 323,7 millions de dollars dans la campagne de 2008 alors que ceux des syndicats, généralement favorables aux candidats démocrates, n'ont déboursé que 73,1 millions de dollars.
Sauf à ce que leurs syndicats ou actionnaires ne les empêchent de financer des spots de campagne, les entreprises pourraient surtout dépenser plus que les particuliers, dont les petites donations individuelles, notamment sur Internet, avaient permis à Barack Obama de lever 749 millions de dollars pour sa campagne 2008, un record historique. La Maison-Blanche craint désormais que les lobbies financiers, de l'énergie et de l'assurance santé se dotent de davantage de moyens pour attaquer ses principaux projets de réforme déjà menacés. Alors que l'élection de Scott Brown dans le Massachusetts va contraindre la Maison-Blanche à des compromis, trois élus démocrates viennent de se joindre à des parlementaires républicains pour empêcher l'Agence de protection de l'environnement (EPA) de réglementer les gaz à effet de serre. De son côté, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a prévu qu'elle ne disposait d'assez de voix pour adopter la réforme de la santé, plus conservatrice, votée par le Sénat, ce qui risque de retarder un plus la principale réforme de Barack Obama.
La Tribune
Éric Chalmet
New York
23/01/2010 |
Les scanners corporels divisent les Européens...
***Voulus par les Etats-Unis, les scanners corporels divisent les Européens :
Officiellement, ils n'en ont pas parlé. Les scanners corporels, que les Etats-Unis aimeraient voir installés le plus rapidement possible dans les aéroports européens, étaient pourtant dans tous les esprits, jeudi 21 janvier à Tolède, où les ministres de l'intérieur des Vingt-Sept ont participé à un conseil informel consacré en grande partie à la sécurité aérienne.
La mise en place de tels équipements, jugés indispensables par Washington depuis la tentative d'attentat sur un vol Amsterdam-Detroit fin décembre 2009, ne fait pas l'unanimité au sein de l'Union européenne (UE). C'est pourquoi les Espagnols, qui exercent la présidence de l'Union, se sont efforcés d'en faire "un sujet parmi les autres" dans le débat sur "une stratégie commune" contre le terrorisme.
Pour Alfredo Perez Rubalcaba, le ministre espagnol de l'intérieur, il était d'autant plus délicat d'afficher ces divergences que la secrétaire américaine à la sécurité intérieure, Janet Napolitano, avait été invitée à participer aux travaux. Européens et Américains ont bien signé une déclaration commune dans laquelle ils ont listé les principes d'une coopération renforcée pour la sécurité du transport aérien. Mais "les volets concrets seront traités par la suite", a averti M. Rubalcaba, promettant les résultats des travaux pour la prochaine réunion UE-Etats-Unis, en avril.
Concernant les scanners corporels, "il s'agira de démontrer qu'ils sont efficaces, qu'ils n'ont pas d'impact sur la santé et qu'ils respectent l'intimité des personnes", a résumé Alfredo Perez Rubalcaba. La "position européenne commune" souhaitée par Madrid n'est donc pas pour demain. "Nous allons accélérer les travaux sur l'usage des nouvelles technologies, dont les body scanners, mais sans en faire une obsession", a confirmé Jacques Barrot, le commissaire sortant à la justice et à la sécurité. Celle qui doit lui succéder dans la nouvelle Commission, Viviane Reding, a récemment fait état de ses réticences, qui rejoignent celles du Parlement européen et des pays scandinaves.
Des tests en France
"Nous ne souhaitons pas spécialement une approche coordonnée des Européens sur les body scanners", a précisé Mme Napolitano, préférant insister sur l'urgence de leur mise en place : "Ils sont utiles contre Al-Qaida, c'est la raison pour laquelle les Etats-Unis vont de l'avant. Nous en avons déjà une cinquantaine et quatre cent cinquante autres seront installés dans l'année." Tel est le discours qu'elle a développé au cours de divers entretiens bilatéraux, en marge de la réunion commune, avec les principaux ministres européens présents à Tolède.
Faute d'avoir dans l'immédiat un consensus européen, elle sait pouvoir compter sur les Néerlandais et les Britanniques, qui ont déjà entrepris d'équiper certains aéroports à titre expérimental. Le ministre italien, Roberto Maroni, a annoncé l'achat de quinze scanners pour les expérimenter à Rome-Fiumicino, Milan-Malpensa et Venise. Des tests vont être réalisés, à partir de la semaine prochaine, dans les deux aéroports parisiens.
Tolède (Espagne) Envoyé spécial
Jean-Jacques Bozonnet
Le Monde
23.01.10
jeudi, janvier 21, 2010
*Roger KAROUTCHI : Voeux du Groupe Majorité présidentielle IDF*
Roger KAROUTCHI
***Roger KAROUTCHI,
Président du groupe Majorité Présidentielle
du Conseil Régional d’Ile-de-France
Nous a convié à une réception à l’occasion de la nouvelle année 2010.
Le vendredi 20 Janvier à 18h30, au Conseil Régional d’Ile-de-France.
*BREF APERCU* :
Photos : Morgane BRAVO
Morgane BRAVO & Philippe STREIFF, Conseiller technique au Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de la mer, auprès de la Déléguée Interministérielle à la sécurité routière. Ancien pilote de F1.
LA SUITE : http://www.rogerkaroutchi.com/spip.php?article436
***UN SUCCES! Roger KAROUTCHI très applaudi!!! En présence des élus franciliens de la majorité présidentielle... Ambiance amicale et très conviviale!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
mercredi, janvier 20, 2010
*Diversité : le coup de gueule d'une élue UMP...*
Morgane BRAVO
***Lynda Asmani, conseillère UMP de Paris, a adressé une lettre à Nicolas Sarkozy pour protester contre la composition des listes UMP aux régionales.
Lynda Asmani, jeune conseillère de Paris UMP du Xe, a adressé au président de la République une lettre critiquant durement la composition des listes de la majorité présidentielle pour les régionales rassemblées derrière Valérie Pécresse, dont elle a été exclue. "Je me sens clairement discriminée par ma famille politique à Paris, écrit-elle. Je suis la seule candidate de la diversité à Paris, non retenue, et je suis abasourdie de constater que Valérie Pécresse n'aime pas la diversité à l'UMP". Alors que les listes doivent être validées lundi, l'élue demande au Président que soit reconnue la "méritocratie" plutôt que de "recaser certains collaborateurs des ministres candidats". Alors que le PS a investi deux têtes de liste "issues de la diversité" (Ali Soumaré, ancien porte-parole des familles lors des émeutes de Villiers-le-Bel dans le Val d'OIse, et Abdelak Kachouri, élu de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis), que le Modem a pris pour tête de liste francilienne Alain Dolium, chef d'entreprise d'origine antillaise, l'UMP ne compterait pour le moment qu'une tête de liste issue de la diversité, qui n'est autre que Rama Yade, secrétaire d'Etat aux sports, dans les Hauts-de-Seine.
Vous demandez au président de la République d'intervenir pour rétablir de la diversité dans les listes UMP pour les régionales.
Quelle est la situation à Paris ?
Je suis la seule élue de la diversitéŠ mise à part Rachida Dati, qui est un cas particulier et a été élue dans le VIIe. Et pourtant, Valérie Pécresse ne m'a pas retenue parmi les candidats éligibles. Je pense qu'elle règle des comptes personnels parce que j'étais candidate face à elle aux primaires au sein de l'UMP. Je pense aussi qu'elle ne veut pas de diversité au sein de l'UMP. La preuve: elle demande maintenant aux partis associés à la majorité présidentielle de proposer, eux, les candidats issus de la diversité.
Que reprochez-vous à ces listes ? L'absence de discrimination positive ?
En novembre, plusieurs élus de l'UMP, dont moi, ont déjà alerté sur la composition des listes pour les régionales. Nous ne sommes pas dans un logique communautaire, nous voulons juste le respect de la méritocratie. Pour les élections régionales, les critères de l'implantation locale de l'élu et des combats politiques difficiles qu'il a menés nous paraissaient bons. Moi, j'ai joué le jeu de la vie politique. J'ai gravi tous les échelons de mon parti. J'ai été élue déléguée de circonscription, responsable locale, secrétaire nationale, puis candidate aux régionales de 2004, aux législatives de 2007 et aux municipales de 2008. A un moment, on se dit qu'on va être récompensé. En réalité, la discrimination positive existe, mais pour ceux qui sont bien nés. En 2002, Valérie Pécresse a été investie dans une circonscription en or des Yvelines. Moi, on m'a investie dans le Xe, l'une des circonscriptions les plus difficiles de France pour l'UMP. Cela signifie qu'on me faisait confiance pour devenir députée ou maire de cet arrondissement. Alors, logiquement, soit on considère que j'ai le niveau pour devenir conseillère régionale, soit on me dit clairement qu'on ne veut pas de moi sur la liste. Mais dans ce cas, il va falloir expliquer qu'on a utilisé l'origine des élus dans les territoires les plus difficiles de France lors des législatives de 2007, quitte à les humilier à la fin. Quand Valérie Pécresse ose présenter des listes en Ile-de-France, sans élu de la diversité dans les quinze premiers candidats éligibles, c'est du mépris. Elle fait pire que Jean-François Copé en 2004.
Quelle est la situation dans les autres départements d'Ile-de-France ?
En Seine-Saint-Denis, on ne sait toujours pas si Kamel Hamza, élu de la Courneuve qui va au charbon depuis des années, est dans les six premiers de la liste. Dans l'Essonne et le Val d'Oise, il n'y a personne. Dans les Hauts-de-Seine il y a Rama Yade. En Seine-et-Marne, Jean-François Copé a placé une adjointe de sa mairie de Meaux, mais en 2004 il avait délibérément placé les candidats issus de la diversité en fin de liste. Et dans les Yvelines, on me dit que la seule élue de la diversité, qui est sortante, ne serait pas reconduite. Cela nous donne le sentiment d'être interchangeables et de pas être jugés sur nos compétences.
Vous avez été battue par la gauche lors des législatives de 2007 et des municipales de 2008 dans le Xe arrondissement. N'est-ce pas un argument que votre parti pourrait vous renvoyer pour justifier votre absence des listes aux régionales ?
C'est possible, mais dans ce cas je propose que Valérie Pécresse se présente dans le Xe et que moi, je me présente à Versailles. Il y a des logiques arythmétiques : quand on veut faire élire des gens, il y a des territoires qui peuvent être gagnés. Dans le Xe, on ne pouvait pas me demander à moi de faire mieux que Nicolas Sarkozy, qui a fait 25% en 2007. D'ailleurs, j'ai rassemblé 29% des voix. J'ai regardé les listes parisiennes qui vont être présentées à Nicolas Sarkozy vendredi. Marie-Claire Daveu, qui est en position éligible à Paris, est la directrice de cabinet de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui est tête de liste dans l'Essonne. C'est un gag. C'est du népotisme, pas de la méritocratie. Cette place pourrait être attribuée à un élu de l'Est parisien, ou à quelqu'un qui est issu de la diversité.
De manière générale, les élus de droite de l'Est parisien sont-ils selon vous représentés dans la liste de l'UMP ?
L'Est parisien représente 1,3 millions de personnes. Aujourd'hui, dans les quinze premières places des listes parisiennes, il n'y a qu'un seul élu de l'Est. C'est totalement discriminatoire. La vraie logique politique aurait été de renforcer ceux qui sont dans des territoires d'opposition. Je crois qu'on est dans la politique du pire. En 2004, on a voulu faire élire leurs copains et on a tout perdu. Je pense que la leçon de 2004 n'a pas été tirée, que Valérie Pécresse se sent aujourd'hui acculée. Elle se dit qu'elle ne peut pas gagner la région et qu'elle ne place que ses amis proches pour être élus à la Région.
Quel est le sens de cette lettre ouverte au président de la République ?
J'ai toujours défendu mon parti. Quand on est dans une famille, on essaye de la faire réagir. Nicolas Sarkozy est le seul à pouvoir faire changer les choses. Au moment du grand débat sur l'identité nationale, ce serait un comble que des élus qui ont cru à l'intégration républicaine soient renvoyés à leur origine. Pour moi, ces élections sont un rendez-vous avec la République. Si je le manque, j'aurai vraiment un sentiment d'échec et une grande remise en question de mon engagement politique.
Vincent Michelon
Metrofrance.com, à Paris
18-01-2010
***En effet,
L'UMP valorise-t-elle "Vraiment" la "diversité"? Pour les Européennes, Régionales : le "casting" de l'UMP...Vraiment de "nouvelles têtes", avec "des vraies convictions, des "compétences"..."des ambitions pour la France"...? (et non uniquement des ambitions personnelles)!
*Candidate à l'investiture aux élections Européennes de 2009 (UMP)*
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/04/le-president-nicolas-sarkozy-tiendra-t.html
A SUIVRE...!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
***Lynda Asmani, conseillère UMP de Paris, a adressé une lettre à Nicolas Sarkozy pour protester contre la composition des listes UMP aux régionales.
Lynda Asmani, jeune conseillère de Paris UMP du Xe, a adressé au président de la République une lettre critiquant durement la composition des listes de la majorité présidentielle pour les régionales rassemblées derrière Valérie Pécresse, dont elle a été exclue. "Je me sens clairement discriminée par ma famille politique à Paris, écrit-elle. Je suis la seule candidate de la diversité à Paris, non retenue, et je suis abasourdie de constater que Valérie Pécresse n'aime pas la diversité à l'UMP". Alors que les listes doivent être validées lundi, l'élue demande au Président que soit reconnue la "méritocratie" plutôt que de "recaser certains collaborateurs des ministres candidats". Alors que le PS a investi deux têtes de liste "issues de la diversité" (Ali Soumaré, ancien porte-parole des familles lors des émeutes de Villiers-le-Bel dans le Val d'OIse, et Abdelak Kachouri, élu de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis), que le Modem a pris pour tête de liste francilienne Alain Dolium, chef d'entreprise d'origine antillaise, l'UMP ne compterait pour le moment qu'une tête de liste issue de la diversité, qui n'est autre que Rama Yade, secrétaire d'Etat aux sports, dans les Hauts-de-Seine.
Vous demandez au président de la République d'intervenir pour rétablir de la diversité dans les listes UMP pour les régionales.
Quelle est la situation à Paris ?
Je suis la seule élue de la diversitéŠ mise à part Rachida Dati, qui est un cas particulier et a été élue dans le VIIe. Et pourtant, Valérie Pécresse ne m'a pas retenue parmi les candidats éligibles. Je pense qu'elle règle des comptes personnels parce que j'étais candidate face à elle aux primaires au sein de l'UMP. Je pense aussi qu'elle ne veut pas de diversité au sein de l'UMP. La preuve: elle demande maintenant aux partis associés à la majorité présidentielle de proposer, eux, les candidats issus de la diversité.
Que reprochez-vous à ces listes ? L'absence de discrimination positive ?
En novembre, plusieurs élus de l'UMP, dont moi, ont déjà alerté sur la composition des listes pour les régionales. Nous ne sommes pas dans un logique communautaire, nous voulons juste le respect de la méritocratie. Pour les élections régionales, les critères de l'implantation locale de l'élu et des combats politiques difficiles qu'il a menés nous paraissaient bons. Moi, j'ai joué le jeu de la vie politique. J'ai gravi tous les échelons de mon parti. J'ai été élue déléguée de circonscription, responsable locale, secrétaire nationale, puis candidate aux régionales de 2004, aux législatives de 2007 et aux municipales de 2008. A un moment, on se dit qu'on va être récompensé. En réalité, la discrimination positive existe, mais pour ceux qui sont bien nés. En 2002, Valérie Pécresse a été investie dans une circonscription en or des Yvelines. Moi, on m'a investie dans le Xe, l'une des circonscriptions les plus difficiles de France pour l'UMP. Cela signifie qu'on me faisait confiance pour devenir députée ou maire de cet arrondissement. Alors, logiquement, soit on considère que j'ai le niveau pour devenir conseillère régionale, soit on me dit clairement qu'on ne veut pas de moi sur la liste. Mais dans ce cas, il va falloir expliquer qu'on a utilisé l'origine des élus dans les territoires les plus difficiles de France lors des législatives de 2007, quitte à les humilier à la fin. Quand Valérie Pécresse ose présenter des listes en Ile-de-France, sans élu de la diversité dans les quinze premiers candidats éligibles, c'est du mépris. Elle fait pire que Jean-François Copé en 2004.
Quelle est la situation dans les autres départements d'Ile-de-France ?
En Seine-Saint-Denis, on ne sait toujours pas si Kamel Hamza, élu de la Courneuve qui va au charbon depuis des années, est dans les six premiers de la liste. Dans l'Essonne et le Val d'Oise, il n'y a personne. Dans les Hauts-de-Seine il y a Rama Yade. En Seine-et-Marne, Jean-François Copé a placé une adjointe de sa mairie de Meaux, mais en 2004 il avait délibérément placé les candidats issus de la diversité en fin de liste. Et dans les Yvelines, on me dit que la seule élue de la diversité, qui est sortante, ne serait pas reconduite. Cela nous donne le sentiment d'être interchangeables et de pas être jugés sur nos compétences.
Vous avez été battue par la gauche lors des législatives de 2007 et des municipales de 2008 dans le Xe arrondissement. N'est-ce pas un argument que votre parti pourrait vous renvoyer pour justifier votre absence des listes aux régionales ?
C'est possible, mais dans ce cas je propose que Valérie Pécresse se présente dans le Xe et que moi, je me présente à Versailles. Il y a des logiques arythmétiques : quand on veut faire élire des gens, il y a des territoires qui peuvent être gagnés. Dans le Xe, on ne pouvait pas me demander à moi de faire mieux que Nicolas Sarkozy, qui a fait 25% en 2007. D'ailleurs, j'ai rassemblé 29% des voix. J'ai regardé les listes parisiennes qui vont être présentées à Nicolas Sarkozy vendredi. Marie-Claire Daveu, qui est en position éligible à Paris, est la directrice de cabinet de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui est tête de liste dans l'Essonne. C'est un gag. C'est du népotisme, pas de la méritocratie. Cette place pourrait être attribuée à un élu de l'Est parisien, ou à quelqu'un qui est issu de la diversité.
De manière générale, les élus de droite de l'Est parisien sont-ils selon vous représentés dans la liste de l'UMP ?
L'Est parisien représente 1,3 millions de personnes. Aujourd'hui, dans les quinze premières places des listes parisiennes, il n'y a qu'un seul élu de l'Est. C'est totalement discriminatoire. La vraie logique politique aurait été de renforcer ceux qui sont dans des territoires d'opposition. Je crois qu'on est dans la politique du pire. En 2004, on a voulu faire élire leurs copains et on a tout perdu. Je pense que la leçon de 2004 n'a pas été tirée, que Valérie Pécresse se sent aujourd'hui acculée. Elle se dit qu'elle ne peut pas gagner la région et qu'elle ne place que ses amis proches pour être élus à la Région.
Quel est le sens de cette lettre ouverte au président de la République ?
J'ai toujours défendu mon parti. Quand on est dans une famille, on essaye de la faire réagir. Nicolas Sarkozy est le seul à pouvoir faire changer les choses. Au moment du grand débat sur l'identité nationale, ce serait un comble que des élus qui ont cru à l'intégration républicaine soient renvoyés à leur origine. Pour moi, ces élections sont un rendez-vous avec la République. Si je le manque, j'aurai vraiment un sentiment d'échec et une grande remise en question de mon engagement politique.
Vincent Michelon
Metrofrance.com, à Paris
18-01-2010
***En effet,
L'UMP valorise-t-elle "Vraiment" la "diversité"? Pour les Européennes, Régionales : le "casting" de l'UMP...Vraiment de "nouvelles têtes", avec "des vraies convictions, des "compétences"..."des ambitions pour la France"...? (et non uniquement des ambitions personnelles)!
*Candidate à l'investiture aux élections Européennes de 2009 (UMP)*
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/04/le-president-nicolas-sarkozy-tiendra-t.html
A SUIVRE...!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
mardi, janvier 19, 2010
*La UE supera por primera vez los 500 millones de habitantes*
***Los 27 países de la Unión Europea (UE) superaron por primera vez la barrera de los 500 millones de habitantes el 1º de enero de 2010, anunció este martes el Instituto Nacional de Estadística y Estudios Económicos francés (INSEE) en su balance demográfico de 2009.
El país más poblado de la UE es Alemania, con 81,7 millones de habitantes, seguida de Francia, con 64,7 millones, y del Reino Unido, con 62 millones.
En una década, las poblaciones de Irlanda (4,45 millones) y de España (46,08 millones) crecieron más de un 15%, mientras que la de Alemania se estancó, precisó el informe.
Salvo Polonia, República Checa, Eslovenia y Eslovaquia, los países de Europa del Este registraron un declive demográfico.
En términos de fecundidad, Francia e Irlanda siguen en cabeza, con dos hijos por mujer.
El 1 de enero de 2010, la población de los 27 países de la UE ascendía a 501,26 millones (499,8 millones un año antes), superando por primera vez la barrera de los 500 millones de habitantes.
NAVEGALO
19 de Enero de 2010
*Les 15 commandements d'une marque : pour les reseaux sociaux...*
***1. ecouter (twitter search, google realtime et blog search)
2. repondre a chaque question en priorite
3. repondre aux critiques et aux compliments
4. assurer un service 24h/24 (l'investissement est similaire a un budget mensuel de RP ou une petite campagne de pub pour beaucoup plus de resultat
5. le faire de maniere transparente, reconnaitre les problemes sans tenter de les cacher, ne pas mentir ou faire de fausses promesses
6. regrouper le feedback sur un site comme uservoice (voir http://feedback.seesmic.com)
7. rendre les demandes les plus demandees prioritaires sans oublier d'innover
8. creer une presence sur tous les reseaux sociaux les plus populaires (Facebook, Twitter, MySpace, LinkedIn)
9. creer votre propre reseau social pour votre communaute (voir teamseesmic.com sur ning) et une newsletter
10. mettre a jour avec des messages courts et photos en permanence ces reseaux (ping.fm et seesmic ont ete crees pour simplifier ceci)
11. lire tous les commentaires, likes, citations, retweets et repondre autant que possible
12. identifier les "vrais fans" de la marque et communiquer avec eux plus frequemment, leur donner un acces privilegie aux produits avant qu'ils ne soient lances ou des samples ou versions exclusives (cas Ford Fiesta avec Ford)
13. pour familiariser l'equipe de l'entreprise aux reseaux sociaux, en utiliser un interne (status.net, Yammer, salesforce.com, bluekiwi)
14. participer ou devenir partenaire des evenements ou les geeks se rendent (cas Nespresso partenaire LeWeb, SXSW, DLD, Lift, TechCrunch50, CES....)
15. recruter un ou plusieurs community evangelists a temps plein
(une petite liste preparee pour mon intervention dans quelques minutes a creadigital par Skype)
mise a jour: si vous pensez que tout cela est cher et reserve aux entreprises qui ont les moyens regardez là :
*The coolest way to buy creme brulee in San Fran: the Twitter food cart.
LOÏC LE MEUR
***A SUIVRE...
Bien à vous,
Morgane BRAVO
2. repondre a chaque question en priorite
3. repondre aux critiques et aux compliments
4. assurer un service 24h/24 (l'investissement est similaire a un budget mensuel de RP ou une petite campagne de pub pour beaucoup plus de resultat
5. le faire de maniere transparente, reconnaitre les problemes sans tenter de les cacher, ne pas mentir ou faire de fausses promesses
6. regrouper le feedback sur un site comme uservoice (voir http://feedback.seesmic.com)
7. rendre les demandes les plus demandees prioritaires sans oublier d'innover
8. creer une presence sur tous les reseaux sociaux les plus populaires (Facebook, Twitter, MySpace, LinkedIn)
9. creer votre propre reseau social pour votre communaute (voir teamseesmic.com sur ning) et une newsletter
10. mettre a jour avec des messages courts et photos en permanence ces reseaux (ping.fm et seesmic ont ete crees pour simplifier ceci)
11. lire tous les commentaires, likes, citations, retweets et repondre autant que possible
12. identifier les "vrais fans" de la marque et communiquer avec eux plus frequemment, leur donner un acces privilegie aux produits avant qu'ils ne soient lances ou des samples ou versions exclusives (cas Ford Fiesta avec Ford)
13. pour familiariser l'equipe de l'entreprise aux reseaux sociaux, en utiliser un interne (status.net, Yammer, salesforce.com, bluekiwi)
14. participer ou devenir partenaire des evenements ou les geeks se rendent (cas Nespresso partenaire LeWeb, SXSW, DLD, Lift, TechCrunch50, CES....)
15. recruter un ou plusieurs community evangelists a temps plein
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Morgane BRAVO
*L'Union européenne se mobilise pour Haïti...*
***L'Union européenne va débloquer près d'un demi-milliard d'euros pour l'urgence et pour la reconstruction en Haïti. Cet argent viendra des Etats eux-mêmes et du budget européen.
Le commissaire Karel de Gucht, qui est toujours en charge de l'Aide humanitaire, se rendra sur place jeudi.
Catherine Ashton, qui représente la Politique étrangère des 27, ira aux Etats-Unis pour discuter de l'avenir d'Haïti : "Ceci n'est que le début de ce que nous pouvons faire pour aider Haïti".
Catherine Ashton est bien décidée à ne pas laisser retomber l'élan de solidarité avec Haïti. Elle remettra donc ce dossier sur la table des ministres des Affaires étrangères lundi prochain, avec une vision plus claire de ce que l'Union pourra faire puisque Karel De Gucht, l'actuel commissaire à l'aide humanitaire, reviendra d'Haïti. Mais d'ores et déjà, les Européens débloqueront à court et moyen terme au moins un demi milliard d'euros, pour l'aide d'urgence, la reconstruction urgente et la reconstruction à plus long terme.
La Commission enverra aussi dès que possible des experts en droit administratif : il faut reconstruire un Etat haïtien complètement dévasté explique Karel De Gucht : "Il y a beaucoup de hauts fonctionnaires portés disparus. On va essayer de mettre sur pied aussi rapidement que possible une équipe d'experts et de personnel pour assister les autorités haïtiennes, ce qui leur permettra de jouer pleinement le rôle de coordinateur dans les efforts de reconstruction".
Sécurité
Autre demande des Nations Unies : un renforcement de la sécurité sur place. Les Européens sont prêts à envoyer 150 gendarmes européens, une goutte d'eau face aux 10 000 militaires américains mais, précise l'Union, les gendarmes ont davantage l'habitude des missions au contact de la population.
Enfin l'Union rappelle et souligne le rôle central et primordial des Nations Unies dans la coordination de l'aide à Haïti. De la même manière, si les Européens appellent à une grande Conférence internationale sur l'avenir du pays, cette conférence doit, pour les Européens, se tenir bien évidemment sous l'égide des institutions internationales.
Le président du Conseil européen Herman Van Rompuy mettra Haïti à l'ordre du jour du prochain sommet des dirigeants de l'Union le 11 février.
M.S. avec Anne Blanpain
RTBF.be
Photo : Crédit photo : EPA
*Un mois après Copenhague, les Vingt-Sept restent divisés sur le climat*
***En ce qui concerne le climat, l'Union européenne (UE) est dans le bourbier : la réunion des ministres de l'environnement à Séville, vendredi 15 et samedi 16 janvier, a montré que, pour leur première réunion après la conférence sur le climat de Copenhague en décembre 2009, les responsables étaient incertains et hésitants.
Les ministres ont tenté de tirer un bilan de la participation décevante de l'Europe à Copenhague, qui s'est conclu par un accord non juridiquement contraignant et négocié de facto entre les Etats-Unis et les grands pays émergents du Basic (Brésil, Afrique du Sud, Inde, Chine).
Ce n'est pas à Séville mais devant le Parlement européen que Connie Hedegaard, la prochaine commissaire européenne chargée du climat, a exprimé, le 15 janvier, le sentiment général : "L'Europe a parlé avec beaucoup de voix différentes, à Copenhague, a-t-elle déploré. Parfois, nous étions incapables de négocier tellement nous passions de temps à discuter les uns avec les autres." D'aucuns soulignent cependant que Mme Hedegaard, qui présidait la conférence sur le climat, n'a pas peu contribué à cette cacophonie.
A Séville, les ministres ont surtout discuté de l'offre de réduction des émissions de gaz à effet de serre que pourrait faire l'Europe. Faut-il rester à l'objectif de réduction de 20 % en 2020, ou pousser à 30 %, pour tenter de débloquer les négociations dans la perspective de la réunion au Mexique, en décembre ? Ou rester à 20 %, en attendant que les autres grands pays riches - Etats-Unis et Japon - fassent preuve de plus d'allant ? Si la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne et la Belgique plaident pour 30 %, l'Italie, la Pologne, la Hongrie et l'Autriche pèsent pour rester sur l'objectif de 20 %.
Conclusion de la discussion, résumée par le ministre belge Paul Magnette : "Un débat aura lieu en mars, sur la base d'une étude de comparabilité des offres des autres pays développés, sur la possibilité de porter cet effort à 30 %."
Les pays européens devront cependant, pour se conformer à "l'accord de Copenhague", présenter, le 31 janvier, le chiffre de leurs engagements de réduction des émissions. Selon Teresa Ribera, secrétaire d'Etat espagnole au changement climatique, une réunion du Comité des représentants permanents (Coreper) à Bruxelles, mercredi 20 janvier, précisera les chiffres que l'Europe posera sur la table. L'attitude européenne est d'autant plus hésitante que la nouvelle équipe des commissaires n'est pas encore installée.
Stavros Dimas, le commissaire à l'environnement, qui chapeautait la négociation climatique depuis 2004, va notamment quitter son poste. La discussion n'a par ailleurs guère avancé sur la question du déblocage des fonds promis aux pays pauvres pour faire face aux effets du changement climatique.
ONU, seul cadre formel
Si les Européens paraissent déboussolés, les pays du Basic confirment au contraire l'unité de leur démarche. Ils s'étaient réunis avant Copenhague et étaient venus à la conférence avec un texte de négociation commun.
Vendredi, rapporte le journal China Daily, contrôlé par l'Etat chinois, la commission du développement national et de la réforme (NDRC), dirigée par Xie Zhenhua, l'envoyé spécial du gouvernement pour le climat, a fait savoir que les pays du Basic se retrouveraient en Inde les 24 et 25 janvier pour coordonner la remise de leurs plans de réductions d'émissions au 31 janvier. De son côté, l'Indonésie devrait présenter un plan confirmant son but de réduire ses émissions de 26 % en 2020, rapporte Le Jakarta Post.
Ces différentes démarches se déroulent cependant dans un certain flou, puisque l'accord de Copenhague, qui n'a été signé que par 26 pays, n'a pas de valeur juridique. Il ne précise pas la façon dont ces plans doivent être présentés.
De surcroît, la méthode suivie par les grands pays à Copenhague, qui a consisté à circonvenir les procédures de l'Organisation des nations unies (ONU), ne facilite pas les choses : il s'agit maintenant de revenir dans le processus onusien, alors même qu'il a été stigmatisé par divers ministres, comme Chantal Jouanno, qui déclarait, le 30 décembre 2009, que "le système de l'ONU, tel qu'il est, est obsolète".
Mais dans la mesure où des instances plus restreintes, comme le Forum pour les économies majeures, n'ont pas réussi à parvenir à un accord, l'ONU reste le seul cadre formel dans lequel se poursuit la discussion internationale.
Hervé Kempf
Le Monde
19.01.10
Les ministres ont tenté de tirer un bilan de la participation décevante de l'Europe à Copenhague, qui s'est conclu par un accord non juridiquement contraignant et négocié de facto entre les Etats-Unis et les grands pays émergents du Basic (Brésil, Afrique du Sud, Inde, Chine).
Ce n'est pas à Séville mais devant le Parlement européen que Connie Hedegaard, la prochaine commissaire européenne chargée du climat, a exprimé, le 15 janvier, le sentiment général : "L'Europe a parlé avec beaucoup de voix différentes, à Copenhague, a-t-elle déploré. Parfois, nous étions incapables de négocier tellement nous passions de temps à discuter les uns avec les autres." D'aucuns soulignent cependant que Mme Hedegaard, qui présidait la conférence sur le climat, n'a pas peu contribué à cette cacophonie.
A Séville, les ministres ont surtout discuté de l'offre de réduction des émissions de gaz à effet de serre que pourrait faire l'Europe. Faut-il rester à l'objectif de réduction de 20 % en 2020, ou pousser à 30 %, pour tenter de débloquer les négociations dans la perspective de la réunion au Mexique, en décembre ? Ou rester à 20 %, en attendant que les autres grands pays riches - Etats-Unis et Japon - fassent preuve de plus d'allant ? Si la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne et la Belgique plaident pour 30 %, l'Italie, la Pologne, la Hongrie et l'Autriche pèsent pour rester sur l'objectif de 20 %.
Conclusion de la discussion, résumée par le ministre belge Paul Magnette : "Un débat aura lieu en mars, sur la base d'une étude de comparabilité des offres des autres pays développés, sur la possibilité de porter cet effort à 30 %."
Les pays européens devront cependant, pour se conformer à "l'accord de Copenhague", présenter, le 31 janvier, le chiffre de leurs engagements de réduction des émissions. Selon Teresa Ribera, secrétaire d'Etat espagnole au changement climatique, une réunion du Comité des représentants permanents (Coreper) à Bruxelles, mercredi 20 janvier, précisera les chiffres que l'Europe posera sur la table. L'attitude européenne est d'autant plus hésitante que la nouvelle équipe des commissaires n'est pas encore installée.
Stavros Dimas, le commissaire à l'environnement, qui chapeautait la négociation climatique depuis 2004, va notamment quitter son poste. La discussion n'a par ailleurs guère avancé sur la question du déblocage des fonds promis aux pays pauvres pour faire face aux effets du changement climatique.
ONU, seul cadre formel
Si les Européens paraissent déboussolés, les pays du Basic confirment au contraire l'unité de leur démarche. Ils s'étaient réunis avant Copenhague et étaient venus à la conférence avec un texte de négociation commun.
Vendredi, rapporte le journal China Daily, contrôlé par l'Etat chinois, la commission du développement national et de la réforme (NDRC), dirigée par Xie Zhenhua, l'envoyé spécial du gouvernement pour le climat, a fait savoir que les pays du Basic se retrouveraient en Inde les 24 et 25 janvier pour coordonner la remise de leurs plans de réductions d'émissions au 31 janvier. De son côté, l'Indonésie devrait présenter un plan confirmant son but de réduire ses émissions de 26 % en 2020, rapporte Le Jakarta Post.
Ces différentes démarches se déroulent cependant dans un certain flou, puisque l'accord de Copenhague, qui n'a été signé que par 26 pays, n'a pas de valeur juridique. Il ne précise pas la façon dont ces plans doivent être présentés.
De surcroît, la méthode suivie par les grands pays à Copenhague, qui a consisté à circonvenir les procédures de l'Organisation des nations unies (ONU), ne facilite pas les choses : il s'agit maintenant de revenir dans le processus onusien, alors même qu'il a été stigmatisé par divers ministres, comme Chantal Jouanno, qui déclarait, le 30 décembre 2009, que "le système de l'ONU, tel qu'il est, est obsolète".
Mais dans la mesure où des instances plus restreintes, comme le Forum pour les économies majeures, n'ont pas réussi à parvenir à un accord, l'ONU reste le seul cadre formel dans lequel se poursuit la discussion internationale.
Hervé Kempf
Le Monde
19.01.10
*"250 millions d'euros pour les start-ups françaises dans la Silicon Valley"*
***Jean-Louis Gassée : "250 millions d'euros pour les start-ups françaises dans la Silicon Valley"
C’est une des bonnes nouvelles pour l’année prochaine. Les jeunes pousses françaises en cours de lancement dans la Silicon Valley pourraient connaître un coup de pouce inédit, grâce à un nouveau fonds. L’instigateur de ce projet : Jean-Louis Gassée, entrepreneur, passé par chez Apple France. Il s’apprête en effet à lancer en 2010 un fonds spécifique de 250 millions d'euros, qu'il investira dans 25 dossiers.
« Pour prendre une dimension mondiale, les start-ups high-tech françaises doivent avoir une présence sérieuse dans la Silicon Valley, qui a aussi l'avantage d'être une porte vers l'Asie », précise Jean-Louis Gassée, dans un entretien à L’Entreprise.com. Et d'ajouter : « les cultures française et californienne se marient très bien, ce que j'ai prouvé quand j'ai dirigé Apple France ».
D'Apple France au lancement de Be
Le parcours de ce breton dans la Silicon Valley est pour le moins atypique. Et son caractère haut en couleurs y est certainement pour quelque chose. Ce diplômé de la faculté des sciences d'Orsa
y est tombé dans la marmite high-tech dès l'âge de 11 ans (il en a 65 aujourd'hui) lorsqu'il regardait les premiers transistors OC71 dans les bureaux du préfet de son collège breton. Sa première carrière informatique, comme il aime à en parler, a vraiment commencé chez Hewlett-Packard en juin 1968, à 24 ans. Mais il ne gagne ses galons de « réparateur de filiales » qu'après avoir rejoint la succursale française de Data General en 1974, puis celle d'Exxon Office Systems. « Mais la partie la plus visible ce sont les années Apple », reconnaît-il.
De fait, en janvier 1981, il crée Apple France, qui devient ensuite la plus grosse filiale de la marque à la pomme hors des Etats-Unis. Quatre ans plus tard, le licenciement de Steve Jobs accélère la carrière étasunienne du Français, qui se voit alors proposer le poste du co-fondateur d'Apple dans la Silicon Valley. Il est propulsé à la tête de la "recherche et développement" (R&D) du constructeur californien, jusqu'à en devenir son président, en charge de la division produits (R&D, production et marketing).
Après neuf ans chez Apple, Jean-Louis Cassée attrape le virus de l'entrepreneuriat, et fonde sa première start-up, Be, éditeur du système d'exploitation multimedia BeOS. Il fabrique même, pendant une brève période, ses propres ordinateurs. Une histoire tumultueuse qui durera près de 10 ans, avec l'introduction de la jeune pousse en Bourse. Mais elle sera revendue précipitamment à Palm, lors de l'éclatement de la bulle Internet.
Capital-risqueur chez Allegis
Et c'est à ce moment difficile dans sa carrière, qu'il choisit d'entamer sa troisième vie, celle d'investisseur, en rejoignant la firme de capital-risque Allegis, qui finance des jeunes pousses dans les secteurs du logiciel, du matériel, du mobile et de l'Internet. « Ca fera 7 ans au mois d'octobre. C'est le métier le plus intéressant que j'aie eu », souligne-t-il.
Pour ce qui est de la récession, qui touche aussi cette région de San Francisco, il ne s'en fait pas trop. « Quand je suis arrivé ici en 1985, Apple licenciait des employés pour la première fois de son histoire et en France, on me disait que la Silicon Valley serait désertée. Ce n'est évidemment pas ce qui s'est passé. Après, il y a eu la guerre du Golfe, l'éclatement de la bulle Internet et maintenant cette récession. Un coup d'accordéon, ça ne change pas le moyen terme. Il y a juste peu d'endroits au monde où on trouve autant de créativité combinée dans tous les secteurs de la technologie, dont la biotech, et aujourd'hui, les énergies renouvelables ».
http://www.lentreprise.com/3/4/2/jean-louis-gassee-250-millions-d-euros-pour-les-start-ups-francaises-dans-la-silicon-valley_21239.html
Par Jean-Baptiste Su, dans la Silicon Valley
LEntreprise.com |
07/09/2009
C’est une des bonnes nouvelles pour l’année prochaine. Les jeunes pousses françaises en cours de lancement dans la Silicon Valley pourraient connaître un coup de pouce inédit, grâce à un nouveau fonds. L’instigateur de ce projet : Jean-Louis Gassée, entrepreneur, passé par chez Apple France. Il s’apprête en effet à lancer en 2010 un fonds spécifique de 250 millions d'euros, qu'il investira dans 25 dossiers.
« Pour prendre une dimension mondiale, les start-ups high-tech françaises doivent avoir une présence sérieuse dans la Silicon Valley, qui a aussi l'avantage d'être une porte vers l'Asie », précise Jean-Louis Gassée, dans un entretien à L’Entreprise.com. Et d'ajouter : « les cultures française et californienne se marient très bien, ce que j'ai prouvé quand j'ai dirigé Apple France ».
D'Apple France au lancement de Be
Le parcours de ce breton dans la Silicon Valley est pour le moins atypique. Et son caractère haut en couleurs y est certainement pour quelque chose. Ce diplômé de la faculté des sciences d'Orsa
y est tombé dans la marmite high-tech dès l'âge de 11 ans (il en a 65 aujourd'hui) lorsqu'il regardait les premiers transistors OC71 dans les bureaux du préfet de son collège breton. Sa première carrière informatique, comme il aime à en parler, a vraiment commencé chez Hewlett-Packard en juin 1968, à 24 ans. Mais il ne gagne ses galons de « réparateur de filiales » qu'après avoir rejoint la succursale française de Data General en 1974, puis celle d'Exxon Office Systems. « Mais la partie la plus visible ce sont les années Apple », reconnaît-il.
De fait, en janvier 1981, il crée Apple France, qui devient ensuite la plus grosse filiale de la marque à la pomme hors des Etats-Unis. Quatre ans plus tard, le licenciement de Steve Jobs accélère la carrière étasunienne du Français, qui se voit alors proposer le poste du co-fondateur d'Apple dans la Silicon Valley. Il est propulsé à la tête de la "recherche et développement" (R&D) du constructeur californien, jusqu'à en devenir son président, en charge de la division produits (R&D, production et marketing).
Après neuf ans chez Apple, Jean-Louis Cassée attrape le virus de l'entrepreneuriat, et fonde sa première start-up, Be, éditeur du système d'exploitation multimedia BeOS. Il fabrique même, pendant une brève période, ses propres ordinateurs. Une histoire tumultueuse qui durera près de 10 ans, avec l'introduction de la jeune pousse en Bourse. Mais elle sera revendue précipitamment à Palm, lors de l'éclatement de la bulle Internet.
Capital-risqueur chez Allegis
Et c'est à ce moment difficile dans sa carrière, qu'il choisit d'entamer sa troisième vie, celle d'investisseur, en rejoignant la firme de capital-risque Allegis, qui finance des jeunes pousses dans les secteurs du logiciel, du matériel, du mobile et de l'Internet. « Ca fera 7 ans au mois d'octobre. C'est le métier le plus intéressant que j'aie eu », souligne-t-il.
Pour ce qui est de la récession, qui touche aussi cette région de San Francisco, il ne s'en fait pas trop. « Quand je suis arrivé ici en 1985, Apple licenciait des employés pour la première fois de son histoire et en France, on me disait que la Silicon Valley serait désertée. Ce n'est évidemment pas ce qui s'est passé. Après, il y a eu la guerre du Golfe, l'éclatement de la bulle Internet et maintenant cette récession. Un coup d'accordéon, ça ne change pas le moyen terme. Il y a juste peu d'endroits au monde où on trouve autant de créativité combinée dans tous les secteurs de la technologie, dont la biotech, et aujourd'hui, les énergies renouvelables ».
http://www.lentreprise.com/3/4/2/jean-louis-gassee-250-millions-d-euros-pour-les-start-ups-francaises-dans-la-silicon-valley_21239.html
Par Jean-Baptiste Su, dans la Silicon Valley
LEntreprise.com |
07/09/2009
lundi, janvier 18, 2010
*INVITATION : Congrès-concert du Cercle de la Diversité...à Paris*
Renaissance d’un nouveau mouvement pour la diversité, l’égalité et la justice sociale, au sein de la Majorité présidentielle : "Le Cercle de la Diversité"
***Le Président Dogad Dogoui, le bureau exécutif, les 100 délégués et les 3500 membres du Cercle de la Diversité, représenté dans 33 départements et 3 zones Outre-mer (Océan Indien, Pacifique, Antilles-Guyane-Caraïbes) invitent un millier de militants et sympathisants au lancement officiel de ses nouveaux positionnement et logo au
1er Congrès du Cercle de la Diversité
Samedi 23 janvier 2010 (10h-24h) à La Plaine Saint-Denis
EUROSITES - 144 avenue du Président Wilson
(M° Porte de la Chapelle - Bus 153 ou 302 arrêt Eglise de la Plaine)
Congrès et débats suivis de la "Nuit de la diversité" - concert et spectacles (21h à minuit) avec la participation de M’Rick (La Réunion), Rabia Asloum (Algérie), Big Tom & Laskez (Antilles-Guyane), Miji Claudio (Brésil et Afrique du Sud), Rebecca (Sierra Léone) et le Groupe ZION (7 musiciens des Antilles), Karine Babela (RD Congo), et avec les soutiens actifs de Piérina Rauséo (Afro-Caraïbes Cultures), Thierry Petricien (Show Times) et Claudy Siar (Tropiques FM).
Créé en septembre 2006 à l’UMP comme comité de soutien à la candidature de Nicolas Sarkozy, puis cercle de réflexion, le Cercle de la Diversité est devenu une association en décembre 2008, pour se structurer en un mouvement autonome de promotion de l’égalité réelle et de la justice sociale. Depuis le 17 décembre 2009, il a adopté un nouveau logo et prône une nouvelle vision de la diversité englobant toutes les composantes de la société française (culturelle, sociale, territoriale, régionale, générationnelle, religieuse ou de genre).
Ce 1er congrès réunira les 35 candidats sélectionnés par le Cercle de la Diversité pour les élections régionales de 2010, des mouvements et partis alliés, des élus nationaux et des personnalités du monde de la culture, des sports, des affaires et des médias, ainsi que des représentants de partis et d’institutions d’Amérique, d’Europe et d’Afrique. A cette occasion, seront présentés la nouveautés (image, logo, positionnement) et perspectives pour 2012-2014 du Cercle de la Diversité. Rendez-vous ouvert à tous les soutiens des valeurs de la diversité et aux promoteurs d’une autre vision de notre identité nationale.
***Accès libre et gratuit au Congrès du Cercle de la Diversité, aux buffets et aux spectacles de la "Nuit de la diversité", sur simple inscription (nom et prénom, structure ou organisation, profession/fonctions, adresse/téléphone/email) à l’entrée de la salle Europe ou dès aujourd’hui auprès de :
Cercle de la Diversité
34 boulevard des Italiens
75009 Paris
*Pour s’inscrire, envoyer un mail à dogad @ club-internet.fr
Bien à vous,
Morgane BRAVO
***Le spectre d'une nouvelle récession... DSK.***
***Alors que la reprise s'installe dans la plupart des pays développés, les risques d'une nouvelle récession les menacent toujours.
Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, persiste, et prévient encore une fois que le retrait prématuré des mesures de soutien à l'économie pourrait avoir des effets catastrophiques. Selon lui, la reprise économique est encore trop fragile.
Le grand patron du FMI s'appuie sur l'exemple japonais pour démontrer qu'un pays n'enregistre une réelle reprise que lorsque les entreprises et les banques assainissent leur bilan. Le Japon, qui a connu une grave crise financière à la fin des années 1990, a pris des années à s'en remettre.
Dominique Strauss-Kahn critique les pays dont la nouvelle priorité est de lutter contre l'endettement public. Pour aider leur économie à se redresser, de nombreux États ont emprunté massivement, et les coûts de cette dette réduisent aujourd'hui la marge de manoeuvre des gouvernements.
Selon le directeur général du FMI, les pays qui mettront un frein trop rapidement à leurs dépenses de relance, dans le but de réduire leur endettement, mettront en péril leur reprise économique.
Chose certaine, la sortie de crise aura un coût. Le FMI avance que l'abondance de liquidités dans le monde et le très haut niveau d'endettement de la plupart des pays développés sont des problèmes qui ne seront pas réglés avant au moins une décennie.
RADIO CANADA
18 janvier 2010
***A SUIVRE...***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, persiste, et prévient encore une fois que le retrait prématuré des mesures de soutien à l'économie pourrait avoir des effets catastrophiques. Selon lui, la reprise économique est encore trop fragile.
Le grand patron du FMI s'appuie sur l'exemple japonais pour démontrer qu'un pays n'enregistre une réelle reprise que lorsque les entreprises et les banques assainissent leur bilan. Le Japon, qui a connu une grave crise financière à la fin des années 1990, a pris des années à s'en remettre.
Dominique Strauss-Kahn critique les pays dont la nouvelle priorité est de lutter contre l'endettement public. Pour aider leur économie à se redresser, de nombreux États ont emprunté massivement, et les coûts de cette dette réduisent aujourd'hui la marge de manoeuvre des gouvernements.
Selon le directeur général du FMI, les pays qui mettront un frein trop rapidement à leurs dépenses de relance, dans le but de réduire leur endettement, mettront en péril leur reprise économique.
Chose certaine, la sortie de crise aura un coût. Le FMI avance que l'abondance de liquidités dans le monde et le très haut niveau d'endettement de la plupart des pays développés sont des problèmes qui ne seront pas réglés avant au moins une décennie.
RADIO CANADA
18 janvier 2010
***A SUIVRE...***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
samedi, janvier 16, 2010
*Les auditions des commissaires se poursuivront à Strasbourg...*
***La première plénière de 2010 donnera le ton pour le reste de l'année. Les auditions de la nouvelle Commission Barroso continuent avec l'audition de Cecilia Malmström et la question délicate de l'immigration. Il sera aussi question des résultats décevants de Copenhague en 2009 alors que les eurodéputés vont s'atteler à l'ordre du jour de la prochaine conférence sur le climat qui aura lieu au Mexique.
*Violence envers les femmes et intégration des immigrées en Europe...*
***Une femme sur quatre est victime de violence de la part d'un homme au cours de sa vie. Il reste encore beaucoup à faire concernant la violence envers les femmes et la and the situation des femmes de l'immigration musulmane.
vendredi, janvier 15, 2010
*La future commissaire européenne au climat opposée au nucléaire*
***La future commissaire au climat de l'Union européenne, Connie Hedegaard, qui passait ce vendredi son "grand oral" devant le parlement européen, s'est exprimée contre les subventions à la recherche pour le nucléaire et les énergies fossiles en général. "La problématique des déchets [nucléaires] n'est pas parfaite", a-t-elle déclaré.
La danoise Connie Hedegaard - issue du Parti populaire européen (droite) et ancienne ministre en charge du Climat au Danemark - désignée pour être la première commissaire européenne chargée du Climat, s'est prononcée ce vendredi contre les aides à la recherche dans le nucléaire et dans les énergies fossiles.
"Une nouvelle génération de centrales nucléaires est dans les tuyaux, mais la problématique des déchets n'est pas parfaite. Le nucléaire n'est pas une source d'énergie renouvelable" [comme l'éolien, le thermique, le solaire], a souligné Connie Hedegaard, pendant un grand oral de trois heures devant le parlement européen qui doit l'adouber à son futur poste de commissaire.
"Certains pays veulent dépenser beaucoup d'argent dans le recherche sur l'énergie nucléaire, aux dépens d'autres ressources durables et renouvelables", a critiqué la Danoise, dont le pays a rejeté l'usage du nucléaire. "Nous devons être les plus indépendants possibles des énergies fossiles" à l'avenir. Concernant le charbon, même si de nouvelles technologies d'utilisation du charbon plus propres exixtes, il faudra aussi à long terme "essayer de nous débarrasser du charbon propre".
Plus généralement, Connie Hedegaard entend se focaliser sur une meilleure coordination de la recherche au sein des vingt pays de l'UE.
Réduction de la consommation énergétique
A l'instar du commissaire européen désigné à l'Energie, l'allemand Günther Oettinger, la Danoise a par ailleurs jugé qu'il était inutile pour le moment d'imposer des obligations légales aux pays de l'Union européenne en matière de réduction de la consommation énergétique.
Pour la commissaire, une meilleure consommation énergétique passe par l'efficacité énergétique des bâtiments (isolation, chauffage), 40% de l'énergie consommée en Europe concernant ce secteur.
La tribune
15/01/2010
La danoise Connie Hedegaard - issue du Parti populaire européen (droite) et ancienne ministre en charge du Climat au Danemark - désignée pour être la première commissaire européenne chargée du Climat, s'est prononcée ce vendredi contre les aides à la recherche dans le nucléaire et dans les énergies fossiles.
"Une nouvelle génération de centrales nucléaires est dans les tuyaux, mais la problématique des déchets n'est pas parfaite. Le nucléaire n'est pas une source d'énergie renouvelable" [comme l'éolien, le thermique, le solaire], a souligné Connie Hedegaard, pendant un grand oral de trois heures devant le parlement européen qui doit l'adouber à son futur poste de commissaire.
"Certains pays veulent dépenser beaucoup d'argent dans le recherche sur l'énergie nucléaire, aux dépens d'autres ressources durables et renouvelables", a critiqué la Danoise, dont le pays a rejeté l'usage du nucléaire. "Nous devons être les plus indépendants possibles des énergies fossiles" à l'avenir. Concernant le charbon, même si de nouvelles technologies d'utilisation du charbon plus propres exixtes, il faudra aussi à long terme "essayer de nous débarrasser du charbon propre".
Plus généralement, Connie Hedegaard entend se focaliser sur une meilleure coordination de la recherche au sein des vingt pays de l'UE.
Réduction de la consommation énergétique
A l'instar du commissaire européen désigné à l'Energie, l'allemand Günther Oettinger, la Danoise a par ailleurs jugé qu'il était inutile pour le moment d'imposer des obligations légales aux pays de l'Union européenne en matière de réduction de la consommation énergétique.
Pour la commissaire, une meilleure consommation énergétique passe par l'efficacité énergétique des bâtiments (isolation, chauffage), 40% de l'énergie consommée en Europe concernant ce secteur.
La tribune
15/01/2010
*Réseaux sociaux : une charte pour encadrer les dérives sur internet*
Les signataires de la charte
***Les réseaux sociaux explosent, les dérapages numériques aussi. Pour sensibiliser les candidats à la nécessité de maîtriser leur image sur le net et les recruteurs aux règles éthiques du sourcing on line, l’association A Compétence Egale mobilise les grands acteurs de l’entreprise et du recrutement qui viennent de signer une charte de bonne utilisation des réseaux et d’internet.
Ils sont venus, ils sont tous là… De Syntec Recrutement à l’ANDRH, de l’Apec à Prisme, du Medef au CJD, de l’IMS à Etique et Recrutement… sans oublier le seul réseau, Viadeo. Une brochette impressionnante d’acteurs du recrutement (voir encadré) ont posé leur signature en bas de la charte réseaux sociaux, internet, vie privée et recrutement lancée par l’association A compétence Egale (voir encadré). Cette initiative avait été annoncée le 12 novembre dernier, au cours de la journée sur le droit à l’oubli numérique initiée par Nathalie Kosciusco-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de la Prospection et du Développement de l'économie numérique (voir notre article).
Pour le meilleur et pour le pire d'internet
A l’heure où tout cadre qui se respecte doit avoir un profil sur Facebook, un autre sur Viadeo, blogguer éventuellement, twitter assurément, l’identité numérique prend une importance considérable. Avec ses avantages (communication sur son expertise, mise en liens professionnels, infos sur les opportunités) et les inconvénients (mélange des genres pro-perso, dérapages verbaux…). Et tout ça se paye, dans un sens comme dans un autre. Des cadres témoignent tous les jours sur le fait d’avoir été repéré par un recruteur, ou d’être tombé sur la bonne opportunité grâce à leurs réseaux sociaux. Et des recruteurs racontent comment ils ont renoncé à embaucher des candidats, au vu de certaines facettes de leur image numérique (35% des recruteurs, selon une étude américaine).
Les compétences, toujours les compétences
Il était temps à la fois de sensibiliser les candidats à leur façon de communiquer sur le web et les recruteurs dans leurs pratiques de recrutement. La sélection d’un profil pour un poste donné ne devant reposer que sur les compétences et les qualifications et ne pas tenir compte des images de la dernière fête arrosée du candidat en question. La charte invite ainsi les recruteurs à limiter le recours aux réseaux personnels de type Facebook ou Copains d’avant et de privilégier l’utilisation des réseaux pro type Viadeo ou Linkedin, de ne pas utiliser les moteurs de recherche ou les réseaux sociaux comme outils d’enquête pour s’informer sur les candidats et de sensibiliser tous les acteurs du recrutement en entreprise ou en cabinet. "Même en période de crise, les cabinets de recrutements mènent des démarches pro-actives pour chercher des talents et il leur est difficile aujourd'hui de ne pas utiliser ce sourcing complémentaire que constituent les réseaux sociaux, explique Alain Gavand, président de A Compétence Egale. Or les risques de dérapages sont nombreux car il est facile d'avoir accès à des données sur l'apparence d'un candidat, ses origines, sa vie familiale ou ses moeurs, informations qui ne doivent pas être prises en compte dans le cadre d'un recrutement."
Parler de son employeur : un exercice délicat
La charte se veut également pédagogique pour les utilisateurs en les informant de la nécessité à veiller sur la nature des informations qu’ils diffusent et au choix des personnes qui pourront y avoir accès. "Des précautions qui portent tant sur la vie privée que la confidentialité à respecter concernant son employeur, actuel ou à venir, précise Maryvonne Labeille, présidente de Syntec Recrutement. Nous venons par exemple d'embaucher un candidat et il n'était pas encore arrivé dans l'entreprise qu'il annonçait déjà sur internet sa satisfaction d'avoir été recruté. Sauf que nous n'avions pas encore diffusé l'information en interne."
Segmenter ses identités et cloisonner les informations
Pour l'Apec également, cette démarche s'inscrit naturellement dans sa mission de conseils aux cadres. "Accompagner les cadres dans leur vie professionnelle, c'est également les conseiller sur le bon usage des réseaux et les frontières à respecter entre la vie privée et la vie publique", explique Jean-Pascal Szelerski, directeur de apec.fr. Viadeo, réseau social professionnel, a toujours milité pour la séparation des genres. "Internet se segmente et il est important de segmenter également ses identités et d'utiliser les réseaux pour ce qu'ils sont, explique Olivier Fecherolle, directeur général France de Viadeo. Sur Facebook, je gère ma communauté d'amis; sur Viadeo, mon identité correspond à ma carte de visite professionnelle. Il est important de cloisonner et de maîtiser les informations que l'on diffuse sur le web."
Le droit de se contredire et de s'en aller
Les utilisateurs sont également incité à vérifier la possibilité de supprimer un jour ces données pour faire valoir leur droit à l’oubli numérique, c’est-à-dire « le droit de se contredire et le droit de s’en aller », selon les termes d’Alex Türk, président de la Cnil (Commission nationale informatique et libertés). En février, une vidéo expliquant aux utilisateurs comment mieux gérer son identité numérique sera largement diffusée par les adhérents de la charte et devrait toucher quelques millions d'internautes. Et un kit pratique d'application des articles de la charte sera mis à la disposition des recruteurs et des employeurs. Dans trois mois, un bilan consignera les premiers effets de cette initiative et permettra de faire évoluer la charte si nécessaire. Et au printemps devrait fleurir dans le calendrier parlementaire la proposition de loi visant à mieux garantir le droit à la vie privée à l'heure du numérique, proposé par le sénateur Yves Détraigne.
En attendant, tous les acteurs du recrutement peuvent apposer leur signature sur le texte, en ligne évidemment.
http://www.courriercadres.com/content/réseaux-sociaux-une-charte-pour-encadrer-les-dérives-sur-internet
15 janvier 2010
Courrier Cadres
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