*TRAITÉ DE ROME*

Il est important de se rappeler d'où nous venons. Après les tragédies de la Seconde Guerre mondiale, le Traité de Rome fut un accord clé entre six pays qui a lié leur destinée via la Communauté économique européenne. À l'occasion du 60ème anniversaire de sa signature, nous revenons sur la manière dont le traité a posé les bases de l'Europe et de sa réalisation, défendues par le Parlement européen.

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2010*50Years of Traineeships at the European Commission*

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*Founded in 2006. From Paris, France. Fondatrice du "HUB EUROPEAN UNION", Morgane BRAVO* "United in diversity", that's the motto of the EU! *Mieux informer les citoyens UE! « So that Europe, as a global player, is not far from Europeans » * *Ancienne stagiaire (Blue Book) de la Commission Européenne, au Secrétariat Général. Bruxelles. * President & Founder HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ». *‪Fondatrice HUB 
‪« DIGITAL DIPLOMACY» : « POLITIQUE & SOCIAL NETWORKING ». *Fondatrice HUB « ECOLOGIE &INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIE SIÈCLE!»* Présidente et Fondatrice du «Think Tank» Europe-Mexique.

*LES PRINCIPALES INSTITUTIONS DE L'UNION EUROPÉENNE*

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mardi, janvier 19, 2010

*"250 millions d'euros pour les start-ups françaises dans la Silicon Valley"*

***Jean-Louis Gassée : "250 millions d'euros pour les start-ups françaises dans la Silicon Valley"

C’est une des bonnes nouvelles pour l’année prochaine. Les jeunes pousses françaises en cours de lancement dans la Silicon Valley pourraient connaître un coup de pouce inédit, grâce à un nouveau fonds. L’instigateur de ce projet : Jean-Louis Gassée, entrepreneur, passé par chez Apple France. Il s’apprête en effet à lancer en 2010 un fonds spécifique de 250 millions d'euros, qu'il investira dans 25 dossiers.
« Pour prendre une dimension mondiale, les start-ups high-tech françaises doivent avoir une présence sérieuse dans la Silicon Valley, qui a aussi l'avantage d'être une porte vers l'Asie », précise Jean-Louis Gassée, dans un entretien à L’Entreprise.com. Et d'ajouter : « les cultures française et californienne se marient très bien, ce que j'ai prouvé quand j'ai dirigé Apple France ».

D'Apple France au lancement de Be
Le parcours de ce breton dans la Silicon Valley est pour le moins atypique. Et son caractère haut en couleurs y est certainement pour quelque chose. Ce diplômé de la faculté des sciences d'Orsa
y est tombé dans la marmite high-tech dès l'âge de 11 ans (il en a 65 aujourd'hui) lorsqu'il regardait les premiers transistors OC71 dans les bureaux du préfet de son collège breton. Sa première carrière informatique, comme il aime à en parler, a vraiment commencé chez Hewlett-Packard en juin 1968, à 24 ans. Mais il ne gagne ses galons de « réparateur de filiales » qu'après avoir rejoint la succursale française de Data General en 1974, puis celle d'Exxon Office Systems. « Mais la partie la plus visible ce sont les années Apple », reconnaît-il.

De fait, en janvier 1981, il crée Apple France, qui devient ensuite la plus grosse filiale de la marque à la pomme hors des Etats-Unis. Quatre ans plus tard, le licenciement de Steve Jobs accélère la carrière étasunienne du Français, qui se voit alors proposer le poste du co-fondateur d'Apple dans la Silicon Valley. Il est propulsé à la tête de la "recherche et développement" (R&D) du constructeur californien, jusqu'à en devenir son président, en charge de la division produits (R&D, production et marketing).
Après neuf ans chez Apple, Jean-Louis Cassée attrape le virus de l'entrepreneuriat, et fonde sa première start-up, Be, éditeur du système d'exploitation multimedia BeOS. Il fabrique même, pendant une brève période, ses propres ordinateurs. Une histoire tumultueuse qui durera près de 10 ans, avec l'introduction de la jeune pousse en Bourse. Mais elle sera revendue précipitamment à Palm, lors de l'éclatement de la bulle Internet.

Capital-risqueur chez Allegis
Et c'est à ce moment difficile dans sa carrière, qu'il choisit d'entamer sa troisième vie, celle d'investisseur, en rejoignant la firme de capital-risque Allegis, qui finance des jeunes pousses dans les secteurs du logiciel, du matériel, du mobile et de l'Internet. « Ca fera 7 ans au mois d'octobre. C'est le métier le plus intéressant que j'aie eu », souligne-t-il.
Pour ce qui est de la récession, qui touche aussi cette région de San Francisco, il ne s'en fait pas trop. « Quand je suis arrivé ici en 1985, Apple licenciait des employés pour la première fois de son histoire et en France, on me disait que la Silicon Valley serait désertée. Ce n'est évidemment pas ce qui s'est passé. Après, il y a eu la guerre du Golfe, l'éclatement de la bulle Internet et maintenant cette récession. Un coup d'accordéon, ça ne change pas le moyen terme. Il y a juste peu d'endroits au monde où on trouve autant de créativité combinée dans tous les secteurs de la technologie, dont la biotech, et aujourd'hui, les énergies renouvelables ».

http://www.lentreprise.com/3/4/2/jean-louis-gassee-250-millions-d-euros-pour-les-start-ups-francaises-dans-la-silicon-valley_21239.html

Par Jean-Baptiste Su, dans la Silicon Valley
LEntreprise.com |
07/09/2009

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