mardi, septembre 29, 2009
*« Le plus important est de parvenir à un accord à Copenhague »*
***« La seule mesure la plus importante pour diminuer les rejets de CO2, est que tous les pays du monde se mettent d’accord sur une limitation contraignante des rejets lors de la conférence sur le changement climatique à Copenhague. » Ce sont les mots de Don Fullerton, Professeur de finance à l’Université de l’Illinois, l'un des orateurs invités au Conseil ministériel informel à Göteborg.
Jeudi et vendredi, les ministres européens des finances et les chefs des banques centrales vont se retrouver à Göteborg. Don Fullerton, spécialiste, notamment, des impôts et de l’économie de l’environnement, est invité à parler de politique rentable pour faire diminuer les rejets de gaz à effet de serre.
« Je pense que même les secteurs qui ne relève pas du système européen d’échange de quotas d’émission de gaz à effets de serre, pourraient se voir imposés sur leurs rejets à de gaz à effet de serre. C’est rentable puisque cela doit inciter les entreprises à diminuer leurs rejets de la manière la moins chère possible » explique Don Fullerton.
Le travail de Don fullerton est de trouver les méthodes les moins chères possibles pour faire diminuer les rejets. Plus une méthode est peu onéreuse, plus elle a de chance d'être acceptée par la société en général et d’être mise en place en tant que nouvelle réglementation.
Cela coûte moins cher d’agir maintenant
« Il n’est pas réaliste de croire que la diminution des rejets de gaz à effet de serre se fera gratuitement » ajoute Don Fullerton.
Mais le monde a tout à gagner de les faire diminuer maintenant puisque cela coûte moins cher d’agir maintenant que de devoir gérer les effets du réchauffement climatique si on ne fait rien. Plus on attend et plus les conséquences seront nombreuses, sous formes notamment de hausse du niveau des océans et de la diminution de la diversité biologique. Et le coût pour arrêter le réchauffement dans l’avenir sera encore plus élévé.
L’union fait la force.
Don Fullerton pense que les pays du monde doivent agir ensemble pour diminuer les rejets et pour se mettre d’accord à Copenhague.
« Un petit groupe de pays ne peut pas agir seul, les conséquences de la diminution d’un côté peuvent être entièrement effacées par une augmentation des gaz à effet de serre d’un autre côté. Lorsque les gouvernements seront parvenus à un accord à Copenhague et que tous les pays diminueront leurs rejets, il sera alors important pour chaque pays de définir un coût des rejets, soit par des systèmes d’échange d'émission, soit en imposant les gaz à effet de serre », termine Don Fullerton.
Les orateurs
Se joindront à Don Fullerton lors du Conseil ministériel de Göteborg, plusieurs autres économistes pour parler devant les ministres des finances et les chefs de banques centrales. Il y aura notamment, Lars Nyberg de la Banque centrale de Suède, qui parlera de la surveillance financière et de la gestion de crise, Jean Pisani-Ferry, chef du groupe de réflexion Bruegel à Bruxelles, Francesco Giavazzi, de l'Université de Bocconi et de MIT, qui s'exprimera sur les stratégies de sortie, et Stephen Nickell du Nuffield College, Université d’Oxford qui parlera de la politique de l'emploi.
se2009.eu
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