Le 2e Symposium franco-québécois des pôles de compétitivité et des créneaux d’excellence s’est clôturé à Paris avec la signature de 27 accords de coopération économique et technique, le 26 novembre. « Nous sommes très heureux de cette rencontre dont le résultat est extrêmement prometteur pour l’avenir de la relation France-Québec » a déclaré le premier ministre Jean Charest lors de la séance plénière.
Ces accords sont intervenus entre des entreprises, des centres de recherche et des universités du Québec et de la France dans les secteurs de l'aéronautique (six accords), des biotechnologies (sept accords), des nouveaux matériaux/textiles techniques (dix accords) et de la nutrition/neutraceutique (quatre accords). Illustrant une réelle volonté de coopération technologique bilatérale, ils sont le produit des rencontres qui ont eu lieu pendant trois jours, à Bordeaux, Lille et Strasbourg et auxquelles ont participé près de 700 personnes.
M. Charest a souligné l’entente à long terme conclue entre le fabricant de produits aérospatiaux et industriels Héroux Devteck, de la rive sud de Montréal, et Dassault Aviation, pour la conception de trains d’atterrissage.
Christine Lagarde, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie s’est réjouie de « l’enthousiasme des pôles de compétitivité français et créneaux d’excellence québécois qui mettent à l’honneur le partenariat franco-québécois ». Elle a rappelé qu’au cours des deux dernières années, pôles et créneaux ont porté plus de 150 projets collaboratifs en matière d’innovation. Mme Lagarde a aussi évoqué l’étroitesse des liens financiers unissant la France et le Québec : « Nous sommes le 2e investisseur au Québec et espérons devenir le premier dans un avenir proche. » Pas loin de 350 entreprises sont implantés au Québec sous pavillon français.
Profitant de la présence de nombreux chefs d’entreprises et responsables de recherche français et québécois à la plénière, le premier ministre a mis l’accent sur les projets porteurs du Québec. Il a mentionné le développement du grand Nord québécois, qui regorge de ressources naturelles, ainsi que l’investissement dans les énergies propres et renouvelables. À ce sujet, M. Charest a rappelé la participation de l’EDF au développement du potentiel éolien québécois. La compagnie française a obtenu par appel d’offre le mandat de développer la moitié d’un projet de 2000 mégawatts d’électricité, un contrat de 2,2 milliards de dollars.
Rappelons que le premier symposium avait eu lieu à Québec en 2008 dans le cadre du 400e anniversaire de la ville de Québec. Suite au succès de cette première édition, les premiers ministres français et québécois avaient décidé, lors de la visite alternée de juillet 2008, de reconduire l’événement en France.
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