Les ministres des Finances et banquiers centraux du G7 et du G20 ont publié un communiqué ce lundi matin, où ils ont promis de prendre "toutes les mesures nécessaires" pour soutenir la stabilité financière. Comme elle l'avait annoncé, la BCE est intervenue ce lundi sur les marchés en rachetant de la dette espagnole et italienne, selon des traders. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont souligné dans un communiqué "qu'une mise en œuvre rapide et complète des mesures annoncées est essentielle pour restaurer la confiance des marchés."
La BCE et le G7 tentent de calmer les marchés. Lundi matin, avant l'ouverture de la Bourse de Tokyo, les ministres des Finances et banquiers centraux du G7, puis ceux du G20 peu après, ont publié un communiqué, où ils ont promis de prendre "toutes les mesures nécessaires" pour soutenir la stabilité financière et la croissance. Ils se disent déterminés à agir chaque fois que cela est nécessaire, à assurer la liquidité et à soutenir le bon fonctionnement des marchés, la stabilité financière et la croissance.
Ils réaffirment "notre intérêt commun dans un système financier international fort et stable et notre soutien pour des taux de change déterminés par les marchés" et soulignent qu'une volatilité excessive et des mouvements désordonnés des taux de change ont des implications négatives pour la stabilité économique et financière.
Auparavant, la Banque centrale européenne (BCE) avait annoncé "mettre en oeuvre activement" son programme de rachats d'obligations pour tenter d'endiguer la crise de la dette qui secoue la zone euro et menace de se propager aux économies espagnoles et italiennes.
Avant une journée de lundi cruciale pour les marchés, l'institution financière européenne n'a pas précisé les pays concernés par ce rachat de dettes mais tout laisse à penser qu'il pourrait s'agir d'obligations de l'Espagne et l'Italie.
Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion téléphonique tard dimanche, la BCE a encouragé Madrid et Rome à mettre en place le plus rapidement possible les mesures de redressement des finances publiques annoncées récemment par ces deux pays pour tenter de rassurer les marchés. "C'est sur la base de ces estimations que la BCE va mettre en oeuvre activement son programme de rachats d'obligations", écrit la BCE.
L'absence de rachat d'obligations de l'Italie et de l'Espagne par la BCE pour calmer les prix a été particulièrement sanctionnée par les marchés qui y ont vu le signe de divisions internes préjudiciables. Les marchés espèrent voir la BCE entamer dès lundi le rachat d'obligations d'Etat des deux pays afin de stabiliser leurs prix. Les taux d'intérêt italiens et espagnols ont bondi ces derniers jours à leurs plus hauts niveaux en 14 ans.
Lundi matin, le FMI a salué les réponses de la BCE et du G7.
Communiqué de Berlin et Paris
Dans un communiqué conjoint publié dimanche quelques heures avant la fin de la réunion de la BCE, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont souligné "qu'une mise en oeuvre rapide et complète des mesures annoncées est essentielle pour restaurer la confiance des marchés."
Selon la Corée du Sud, une conférence téléphonique a réuni dimanche matin des responsables financiers du G20, qui regroupe les principales économies mondiale. Ils ont d'évoquer la situation provoquée par les tensions sur la dette dans la zone euro et l'abaissement par Standard & Poor's de la note souveraine des Etats-Unis.
Le G20 et la Banque centrale européenne se sont activés dans la coulisse pour évaluer les conséquences de la crise de la dette de part et d'autre de l'Atlantique. Cette dernière secoue les marchés financiers et fait craindre une rechute des pays occidentaux dans la récession.
Après de fortes turbulences sur les places financières mondiales, qui ont perdu quelque 2.500 milliards de dollars au cours de la semaine écoulée, dirigeants européens et américains se retrouvent à nouveau contraints de rassurer les investisseurs sur la capacité et la détermination de leurs pays à réduire déficits et dettes publiques.
Panique dans le Golfe et en Israël
La Bourse saoudienne, la plus importante du monde arabe, a flanché dès samedi, tombant de 5,5% à un plus bas de cinq mois avant d'afficher une hausse infime de 0,08% à la clôture de dimanche. Mais c'est à Tel Aviv que le repli a été le plus prononcé avec une chute de 6,99% enregistré par l'indice TA-25 israélien. Le TA-100, plus large, a quant à lui fondu de 7,2%.
Une extension de la crise à l'Italie ou à l'Espagne, après les plans de sauvetage accordés à la Grèce, l'Irlande et le Portugal, exigerait aux yeux des observateurs un fort relèvement des capacités de prêt du FESF, doté pour l'heure de 440 milliards d'euros.
Cités par l'hebdomadaire Der Spiegel, des experts du gouvernement allemand doutent que l'Italie puisse être remise à flot par le FESF même si le fonds voyait ses capacités tripler, car les besoins de Rome sont selon eux trop importants.
Aux Etats-Unis, l'abaissement de la note souveraine a été dénoncé par le Trésor, qui a estimé que l'agence de notation "oubliait" 2.000 milliards de dollars d'économies budgétaires dans ses calculs. A Washington, un conseiller économique de la Maison blanche a déploré la décision de S&P de dégrader la note de la dette américaine, de AAA à AA+, qui pourrait à terme se répercuter sur tous les marchés en augmentant le coût de l'emprunt et en compromettant la perspective d'une reprise durable.
Les alliés asiatiques des Etats-Unis, Japon et Corée du Sud, ont renouvelé leur confiance dans les bons du Trésor américains. Ces derniers sont pourtant susceptibles de perdre de la valeur.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110808trib000641413/la-bce-le-g7-et-le-g20-veulent-regagner-la-confiance-des-marches.html#xtor=EPR-2-[Lactu+du+jour]-20110808
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Ils réaffirment "notre intérêt commun dans un système financier international fort et stable et notre soutien pour des taux de change déterminés par les marchés" et soulignent qu'une volatilité excessive et des mouvements désordonnés des taux de change ont des implications négatives pour la stabilité économique et financière.
Auparavant, la Banque centrale européenne (BCE) avait annoncé "mettre en oeuvre activement" son programme de rachats d'obligations pour tenter d'endiguer la crise de la dette qui secoue la zone euro et menace de se propager aux économies espagnoles et italiennes.
Avant une journée de lundi cruciale pour les marchés, l'institution financière européenne n'a pas précisé les pays concernés par ce rachat de dettes mais tout laisse à penser qu'il pourrait s'agir d'obligations de l'Espagne et l'Italie.
Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion téléphonique tard dimanche, la BCE a encouragé Madrid et Rome à mettre en place le plus rapidement possible les mesures de redressement des finances publiques annoncées récemment par ces deux pays pour tenter de rassurer les marchés. "C'est sur la base de ces estimations que la BCE va mettre en oeuvre activement son programme de rachats d'obligations", écrit la BCE.
L'absence de rachat d'obligations de l'Italie et de l'Espagne par la BCE pour calmer les prix a été particulièrement sanctionnée par les marchés qui y ont vu le signe de divisions internes préjudiciables. Les marchés espèrent voir la BCE entamer dès lundi le rachat d'obligations d'Etat des deux pays afin de stabiliser leurs prix. Les taux d'intérêt italiens et espagnols ont bondi ces derniers jours à leurs plus hauts niveaux en 14 ans.
Lundi matin, le FMI a salué les réponses de la BCE et du G7.
Communiqué de Berlin et Paris
Dans un communiqué conjoint publié dimanche quelques heures avant la fin de la réunion de la BCE, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont souligné "qu'une mise en oeuvre rapide et complète des mesures annoncées est essentielle pour restaurer la confiance des marchés."
Selon la Corée du Sud, une conférence téléphonique a réuni dimanche matin des responsables financiers du G20, qui regroupe les principales économies mondiale. Ils ont d'évoquer la situation provoquée par les tensions sur la dette dans la zone euro et l'abaissement par Standard & Poor's de la note souveraine des Etats-Unis.
Le G20 et la Banque centrale européenne se sont activés dans la coulisse pour évaluer les conséquences de la crise de la dette de part et d'autre de l'Atlantique. Cette dernière secoue les marchés financiers et fait craindre une rechute des pays occidentaux dans la récession.
Après de fortes turbulences sur les places financières mondiales, qui ont perdu quelque 2.500 milliards de dollars au cours de la semaine écoulée, dirigeants européens et américains se retrouvent à nouveau contraints de rassurer les investisseurs sur la capacité et la détermination de leurs pays à réduire déficits et dettes publiques.
Panique dans le Golfe et en Israël
La Bourse saoudienne, la plus importante du monde arabe, a flanché dès samedi, tombant de 5,5% à un plus bas de cinq mois avant d'afficher une hausse infime de 0,08% à la clôture de dimanche. Mais c'est à Tel Aviv que le repli a été le plus prononcé avec une chute de 6,99% enregistré par l'indice TA-25 israélien. Le TA-100, plus large, a quant à lui fondu de 7,2%.
Une extension de la crise à l'Italie ou à l'Espagne, après les plans de sauvetage accordés à la Grèce, l'Irlande et le Portugal, exigerait aux yeux des observateurs un fort relèvement des capacités de prêt du FESF, doté pour l'heure de 440 milliards d'euros.
Cités par l'hebdomadaire Der Spiegel, des experts du gouvernement allemand doutent que l'Italie puisse être remise à flot par le FESF même si le fonds voyait ses capacités tripler, car les besoins de Rome sont selon eux trop importants.
Aux Etats-Unis, l'abaissement de la note souveraine a été dénoncé par le Trésor, qui a estimé que l'agence de notation "oubliait" 2.000 milliards de dollars d'économies budgétaires dans ses calculs. A Washington, un conseiller économique de la Maison blanche a déploré la décision de S&P de dégrader la note de la dette américaine, de AAA à AA+, qui pourrait à terme se répercuter sur tous les marchés en augmentant le coût de l'emprunt et en compromettant la perspective d'une reprise durable.
Les alliés asiatiques des Etats-Unis, Japon et Corée du Sud, ont renouvelé leur confiance dans les bons du Trésor américains. Ces derniers sont pourtant susceptibles de perdre de la valeur.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110808trib000641413/la-bce-le-g7-et-le-g20-veulent-regagner-la-confiance-des-marches.html#xtor=EPR-2-[Lactu+du+jour]-20110808
Bien à vous,
Morgane BRAVO
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