La majorité des Etats membres considèrent que les propositions soumises par la Commission européenne peuvent constituer un bon point de départ pour les négociations sur le nouveau cadre financier pluriannuel , a déclaré le secrétaire d’Etat, Mikołaj Dowgielewicz, en concluant la réunion informelle des ministres des Affaires européennes à Sopot.
La présidence polonaise a obtenu un soutien clair pour ses projets concernant les étapes suivantes des travaux sur le budget, a souligné Monsieur Dowgielewicz qui, en tant que représentant de la présidence, avait dirigé cette réunion de deux jours.
Toujours est-il que lors du débat sur le nouveau cadre financier la Communauté définit ses politiques pour la décennie à venir. Selon la présidence polonaise, cela impose de tenir compte aussi bien des défis présents les plus urgents (comme la nécessité de consolider les finances publiques) que des défis auxquels l’Union pourra être confrontée dans l’avenir. Dans ce contexte, il est nécessaire de garantir que le futur budget de l’Union européenne soit un instrument efficace d’investissements.
Il est important d’avoir eu l’opportunité de nous écouter et de présenter nos positions. Dans ce débat, nous avons essayé de définir par quels moyens nous pouvons démontrer que le budget européen apporte « une valeur ajoutée » à toute l’Union et à tous ses citoyens, a déclaré le Vice-président de la Commission européenne Maroš Šefčovič.
Les négociations budgétaires sont comme une course d’obstacles. Aujourd’hui, nous venons d’en franchir le deuxième : une grande majorité des Etats membres ont constaté que le projet de la Commission européenne constituait une base solide des négociations. Nous avons su tirer l’enseignement de l’expérience de 2004, quand le projet de la Commission avait été considéré comme non réaliste, a ajouté le Commissaire européen au budget, Janusz Lewandowski.
Une grande majorité des participants à la réunion clôturée ce vendredi à Sopot ont accepté les principes que la Commission avait adoptés dans la construction du projet du cadre financier pluriannuel. Ils ont tous été d’accord qu’il était essentiel de réorienter le budget de l’UE vers les objectifs de la stratégie « Europe 2020 », même si au cours du débat des solutions proposées ont suscité des divergences.
Dans leurs discussions, les participants se sont efforcés de définir si et à quel point le budget européen devrait tenir compte des mesures d’austérité prises par les gouvernements des Etats membres au niveau national. Certaines délégations ont mis en avant que le budget de l’Union devrait être augmenté afin de pouvoir financer les nouvelles missions de l’Union résultant, entre autres, du traité de Lisbonne.
Selon un grand nombre de participants, la politique de cohésion et la Politique agricole commune doivent être retenues comme le fondement du budget européen car elles jouent un rôle essentiel pour le fonctionnement du marché commun et pour la cohésion interne de l’UE. Toutefois, il est nécessaire de moderniser et d’évaluer l’efficacité de de la consommation de ressources propres dans le cadre de ces deux politiques.
En outre, l’agenda de la réunion à Sopot a couvert la question de l’identification de nouvelles sources de fonds propres pour financer le budget de l’Union européenne.
La réunion de deux jours à Sopot, organisée par la présidence polonaise, a été le premier débat au niveau politique sur le nouveau cadre financier pluriannuel. En plus des représentants de la présidence, des 26 Etats membres, du Conseil et de la Commission, elle a rassemblé des représentants du Parlement européen.
La présidence polonaise a décidé d’organiser la réunion suivante sur le nouveau cadre financier pluriannuel de l’UE en septembre prochain, lors de la session formelle du Conseil « Affaires générales ».
Bien à vous,
Morgane BRAVO
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