*TRAITÉ DE ROME*

Il est important de se rappeler d'où nous venons. Après les tragédies de la Seconde Guerre mondiale, le Traité de Rome fut un accord clé entre six pays qui a lié leur destinée via la Communauté économique européenne. À l'occasion du 60ème anniversaire de sa signature, nous revenons sur la manière dont le traité a posé les bases de l'Europe et de sa réalisation, défendues par le Parlement européen.

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2010*50Years of Traineeships at the European Commission*

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*Founded in 2006. From Paris, France. Fondatrice du "HUB EUROPEAN UNION", Morgane BRAVO* "United in diversity", that's the motto of the EU! *Mieux informer les citoyens UE! « So that Europe, as a global player, is not far from Europeans » * *Ancienne stagiaire (Blue Book) de la Commission Européenne, au Secrétariat Général. Bruxelles. * President & Founder HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ». *‪Fondatrice HUB 
‪« DIGITAL DIPLOMACY» : « POLITIQUE & SOCIAL NETWORKING ». *Fondatrice HUB « ECOLOGIE &INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIE SIÈCLE!»* Présidente et Fondatrice du «Think Tank» Europe-Mexique.

*LES PRINCIPALES INSTITUTIONS DE L'UNION EUROPÉENNE*

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dimanche, juin 03, 2007

*Washington veut imposer des visas à tous les Européens*


*** L'obsession sécuritaire américaine et les divisions européennes pourraient amener à une « autorisation de voyage électronique » pour tous les passagers, même ceux dispensés aujourd'hui de visa, comme les Français.

AU NOM de l'égalité de traitement revendiquée par les États membres de l'Union européenne, les voyageurs français, allemands ou britanniques pourraient bientôt voir leurs conditions d'entrée aux États-Unis se durcir sensiblement. Tel est le résultat probable des divisions européennes couplées à l'obsession sécuritaire américaine post-11 septembre 2001.

Instauré en 1986, un programme de dispense de visa (Visa Waiver Program-VWP) s'applique aux ressortissants de vingt-sept pays, essentiellement d'Europe de l'Ouest (plus l'Australie, Brunei, Singapour et la Nouvelle-Zélande). Il permet aujourd'hui aux touristes munis de passeports lisibles électroniquement de se rendre aux États-Unis sans visa pour des séjours de trois mois maximum. Après l'élargissement de l'UE à douze États en majorité issus de l'ex-bloc de l'Est, les autorités européennes ont fait pression sur Washington pour qu'ils bénéficient des mêmes facilités. Mais les autorités fédérales américaines préfèrent trancher chaque cas individuellement, selon des critères très restrictifs : un pays dont les demandes de visa essuient un taux de refus de 2 % est ainsi disqualifié pour le programme de dispense.

Du coup, c'est la course entre les nouveaux membres de l'Union, qui comptent sur la qualité de leur coopération dans la lutte antiterroriste - et, dans certains cas, sur l'influence de leur diaspora aux États-Unis - pour s'attirer les faveurs de l'Administration. Alors que les représentants de l'Allemagne (présidente en exercice) et de l'UE à Washington multiplient les interventions au Congrès en faveur de l'égalité de traitement, un responsable du dossier dénonce « le manque de solidarité et la mauvaise foi de quelques-uns, qui préfèrent s'entendre avec les États-Unis plutôt que s'accorder avec leurs partenaires européens. » Le reproche vise directement la République tchèque, la Hongrie et la Pologne, « dans cet ordre ».

Le modèle australien

Cette débandade n'est pas pour rien dans le retour de bâton qui se prépare. En échange du maintien du programme de dispense (sans parler de son élargissement), Washington pose de nouvelles conditions, au niveau des échanges d'informations (identité des passagers, passeports volés) et des procédures. En mars, le Sénat a adopté un système d'Autorisation de voyage électronique (EVA), inspiré du modèle australien : chaque voyageur devrait remplir un formulaire sur Internet au moment de l'achat de son billet et, sur la foi des informations contenues dans son passeport et sur sa carte de crédit, un ordinateur central vérifierait qu'il ne figure pas sur une liste de suspects. « C'est l'équivalent d'un visa, expliquent les Australiens, mais il n'y a pas de tampon sur votre passeport et vous n'avez pas besoin d'aller dans un consulat pour faire une demande. »

Les Européens restent réservés tant que la Chambre des représentants ne s'est pas prononcée et que les modalités précises ne sont pas fixées. « En Australie, la réponse est théoriquement immédiate, souligne un négociateur. Dans le projet américain, l'automaticité n'est pas claire. » Alors que les discussions sont engagées depuis novembre dernier, la discrétion des Européens trahit leur embarras. « On s'attend à des restrictions sévères pour tout le monde, dit une source diplomatique à Washington. Mais on demande à l'Administration de bien réfléchir : on ne peut pas, d'un côté, prôner le développement des échanges transatlantiques et, de l'autre, les compliquer. » Bruxelles a beau menacer Washington de réciprocité, il est douteux que cela décourage les zélateurs américains du tout-sécuritaire.

notre correspondant à Washington PHILIPPE GÉLIE.
Publié le 02 juin 2007
Le Figaro


*Photo : Un programme de dispense de visa (Visa Waiver Program-VWP) s'applique aux ressortissants de vingt-sept pays, essentiellement d'Europe de l'Ouest et permet aujourd'hui aux touristes munis de passeports lisibles électroniquement de se rendre aux États-Unis sans visa pour des séjours de trois mois maximum.
HUguen/AFP.