*TRAITÉ DE ROME*

Il est important de se rappeler d'où nous venons. Après les tragédies de la Seconde Guerre mondiale, le Traité de Rome fut un accord clé entre six pays qui a lié leur destinée via la Communauté économique européenne. À l'occasion du 60ème anniversaire de sa signature, nous revenons sur la manière dont le traité a posé les bases de l'Europe et de sa réalisation, défendues par le Parlement européen.

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🇪🇺POUR QUE L'EUROPE, EN TANT QU’ACTEUR MONDIAL, NE SOIT PAS LOINTAINE DES EUROPÉENS & DES FRANÇAIS!. BIENVENUE, WELCOME, BIENVENIDO, WILLKOMMEN, WELKOM, BENVENUTO, BOAS-VINDAS, WITAJ, VITAJTE... By @MorganeBravo.

2010*50Years of Traineeships at the European Commission*

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*Founded in 2006. From Paris, France. Fondatrice du "HUB EUROPEAN UNION", Morgane BRAVO* "United in diversity", that's the motto of the EU! *Mieux informer les citoyens UE! « So that Europe, as a global player, is not far from Europeans » * *Ancienne stagiaire (Blue Book) de la Commission Européenne, au Secrétariat Général. Bruxelles. * President & Founder HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ». *‪Fondatrice HUB 
‪« DIGITAL DIPLOMACY» : « POLITIQUE & SOCIAL NETWORKING ». *Fondatrice HUB « ECOLOGIE &INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIE SIÈCLE!»* Présidente et Fondatrice du «Think Tank» Europe-Mexique.

*LES PRINCIPALES INSTITUTIONS DE L'UNION EUROPÉENNE*

*LES PRINCIPALES INSTITUTIONS DE L'UNION EUROPÉENNE*
🇪🇺L'EUROPE. « L'Europe ne doit pas être un commentateur du monde. Elle doit en être l'architecte.🕊 La diplomatie européenne doit être une » 🕊 May the force be with you! Que la force soit avec vous!

jeudi, décembre 13, 2007

***Google rêve d'un monde complètement net...***


***Publicité, réseau social, et même traitement de texte, le géant californien multiplie les services sur le web. Son objectif ? Imposer ses règles sur la Toile. Jusqu'aux mobiles, dont il veut devenir un acteur majeur.

L'humour fait partie de la culture d'entreprise à Google. Son PDG Eric Schmidt pratiquait encore récemment son sens de l'autodérision lors d'une conférence devant le gratin de la Silicon Valley. «Je vous annonce que Google va offrir un service d'Internet wi-fi dans toutes les toilettes publiques», lâche-t-il de but en blanc. Rires dans la salle. «Non, en fait, Google a l'intention de se lancer dans les produits alimentaires.» Le public est hilare. Pourtant, rien ne paraît impossible au maître planétaire de la recherche et de la publicité sur le Net. La société n'a-t-elle pas indiqué, le 27 novembre, investir des centaines de millions de dollars pour générer de l'électricité peu chère à partir d'énergies renouvelables ? Le 30 novembre, elle a également officialisé sa candidature à des enchères d'au minimum 5 milliards de dollars pour devenir opérateur mobile aux Etats-Unis. Toute la stratégie du groupe se lit dans ces deux annonces : maintenir sa superpuissance et trouver des relais de croissance.

Infrastructure surpuissante

Google est avant tout le plus gros ordinateur du monde... et donc un des premiers consommateurs d'électricité de la planète. Si, avec ses services, la firme englobe à peu près tout ce qu'il est possible de faire sur le Net et si, avec ses publicités, elle finance tout l'écosystème - d'AOL au plus obscur blog -, c'est parce que, derrière, l'intendance suit. Google investit des fortunes dans ses infrastructures. Le nombre de ses serveurs est un secret bien gardé -au moins 500000 selon la rumeur -, mais le groupe ne peut cacher qu'il construit, dans l'Iowa et en Inde, d'immenses entrepôts qui en sont bourrés.
C'est grâce à la surpuissance de son infrastructure que la société californienne peut inonder le Net de nouveaux services issus de ses acquisitions en série (des groupes de discussion Usenet dès 2001 à YouTube en 2006 en passant par Blogger, Picasa, Keyhole, devenu Google Earth...) ou de la profusion de projets de ses équipes de recherche (Froogle, Gmail, Orkut, Google Talk...). Le groupe veut que l'internaute puisse tout faire : chercher, mais aussi communiquer, s'informer, s'amuser, travailler, faire des affaires ou du shopping avec ses services en ligne. Y compris ce qu'il faisait jusque-là «hors ligne».
S'attaquant au monopole de Microsoft dans les PC, Google a ainsi lancé en février Google Apps, intégrant un traitement de texte, un tableur, un logiciel de présentation, la gestion des courriels Gmail, l'agenda Google Calendar, la messagerie instantanée Google Talk. Largement gratuite, la suite logicielle est accessible en se connectant sur le web. Plus fort, GDrive, un service en préparation qui permettrait aux internautes d'héberger sur les serveurs de Google tous les fichiers stockés sur leur disque dur pour pouvoir y accéder n'importe où et les partager avec qui ils veulent.
«Google se veut le système d'exploitation du World Wide Web, explique Michael Mace, un ex de Palm et d'Apple aujourd'hui consultant Une sorte de Microsoft du Net.» Nourri par sa folle croissance, sa belle rentabilité, sa valorisation boursière, ses acquisitions en rafale (une par semaine) et ses embauches à marche forcée (25 par jour), l'expansionnisme de Google semble irrésistible. Au point de faire trembler ses rivaux du Net, mais aussi les géants du logiciel, des médias et des télécoms.

Enjeux publicitaires

Pourtant, a y regarder de plus près, la société fondée par bergey Brin et Larry Page ne domine vraiment que dans la recherche. Gmail est bien loin de Yahoo ! Mail, Google Talk ne tait d ombre m a MSN Mes- s senger ni à Skype. Orkut est un nain face à MySpace ou Facebook. Et Google Apps n'apparaît pas encore sur le radar de Windows Office. Seul YouTube, avalé au prix fort, est leader dans la vidéo.
Le but n'est pas de s'imposer dans tous les domaines du vaste cyberespace. Michael Carr, ex-rédacteur en chef de la prestigieuse Harvard Business Review reconverti en blogueur high-tech, éclaire les dessous du modèle : «Contrairement à ce qui se passe dans la plupart des autres industries, il ne coûte pratiquement rien à Google de lancer de nouveaux produits, remarque-t-il. S'ils marchent, ils leur allouent des ingénieurs pour les développer. Sinon, ils les laissent s'étioler. Mais, sur chaque service, ils surveillent les usages.» Car le business de Google, celui qui fait 99% de son chiffre d'affaires et lui permet de dégager 25% de marge nette, c'est la pub. Et le succès de Google, celui qui lui permet une croissance de 50% par an de son chiffre d'affaires, c'est que ses algorithmes rendent ses pubs hyper-efficaces. Google décortique les données de tout ce que font les internautes par le biais de ses services. Il connaît nos centres d'intérêt, nos envies, et même nos rêves...

L'adversaire Facebook

Sur Internet, le seul qui inquiète Google aujourd'hui, c'est Facebook. Dans les réseaux sociaux, ces sites où l'on crée son univers personnel que l'on partage avec une communauté d'amis, Orkut, le site de Google, n'ajamais décollé. Or, si Google a réussi - en payant 900 millions de dollars pour quatre ans - à devenir la régie publicitaire du leader MySpace, il n'a pas mis le pied à Facebook, dont Microsoft lui a soufflé le ticket d'entrée dans le capital. Désormais unique destination web de nombreux jeunes internautes, Facebook connaît l'âge, le sexe, la profession, voire les orientations politiques de ses membres ... et peut donc proposer des offres très ciblées aux annonceurs. D'où la contre-attaque de Google, qui s'est associé, en octobre, à des grands noms comme MySpace, Friendster, Linkedin, Viadeo. Avec sûrement l'arrière-pensée d'obtenir un meilleur accès aux données des membres de ces sites, que les super-processeurs de Google sont impatients d'analyser.
Mais la vraie nouvelle frontière, pour Google, c'est l'Internet mobile. Un milliard d'humains disposent d'un ordinateur, contre 3 milliards possédant un mobile : le calcul est vite fait, le potentiel «m-publicitaire» est énorme, et il faut y aller vite et fort. Jusqu'ici, la société de Mountain View s'était montrée plutôt timide, laissant Microsoft avec son système d'exploitation (OS) Windows Mobile et Yahoo !, avec son portail «Yahoo Go», jouer les pionniers. Mais l'arrivée de FiPhone a tout changé. Eric Schmidt, membre du conseil d'administration d'Apple, est persuadé que le téléphone conçu par Steve Jobs va faire décoller l'accès à Internet par le portable.

L'eldorado du mobile

boogle a donc lance une double offensive. Début novembre, il a annoncé la création d'un OS pour mobiles intégrant l'ensemble des applications Google. Ce projet a fait l'objet de toute l'attention de Sergey Brin, passionné par l'aventure mobile, qui survolait souvent l'Amérique pour superviser le travail des équipes sans cesse grossissantes d'Android, la start-up bostonienne à l'origine de l'OS et qui lui a donné son nom. Les fabricants, comme Motorola, LG, HTC et les opérateurs Deutsche Telekom, NTT ou China Mobile, ont rejoint son «Open Handset Alliance».
Comble de l'audace, fin novembre, la société a déclaré qu'elle enchérirait sur des fréquences télécoms mises en vente aux Etats-Unis en janvier 2008 pouvant lui permettre de devenir un opérateur national. Maîtres absolus de leurs réseaux outre-Atlantique, ces derniers n'autorisaient jusqu'ici qu'un accès restreint à l'Internet, et ne laissaient pas aux clients le choix d'un téléphone hors de leur gamme réduite. Mais, dans le cadre de ces nouvelles fréquences, Google a interpellé le gendarme américain des télécoms, la FCC. Pour participer aux enchères, le groupe a posé pour condition d'obliger le gagnant à autoriser tous types de matériels et de logiciels à se brancher sur son réseau, ce que la FCC a approuvé. Du coup, même si les poids lourds AT&T ou Verizon remportaient l'enchère, ils devraient faire une place à Google. Cette assurance va-t-elle suffire ? Pas sûr. «Entre les enchères et le coût du réseau, il faudrait mettre plus de 20 milliards de dollars», s'effraie Mike Grant, consultant du cabinet spécialisé en télécoms Analysys.
Mais il en faudrait plus pour effrayer Google, car l'enjeu n'est pas tant de concurrencer les opérateurs mobiles que de pouvoir, si nécessaire, se passer d'eux. En effet, d'AT&T à Orange, les mastodontes des télécoms râlent contre les géants du web qui, selon eux, profitent à l'oeil de leurs gigantesques investissements pour accroître les débits sans jamais voir 1 centime des colossales recettes publicitaires. Et Google n'est pas partageur.

Les fondateurs de Google partent à la conquête de l'espace

Que fait un milliardaire américain du hightech de son argent et de ses loisirs ? Il réfléchit aux nouvelles frontières et veut se projeter dans l'espace intersidéral. Ainsi, après Paul Allen, cofondateur de Microsoft, Jeff Bezos, fondateur d'Amazon, Elon Musk, ex-PDG de PayPal, et Jim Benson, fondateur de Compusearch, voici Sergey Brin et Larry Page, les deux trentenaires fondateurs de Google, qui s'engagent dans des projets de conquête spatiale avec le lancement, le 13 septembre, du Google Lunar X Prize. Ce prix offre 20 millions de dollars à la première entreprise privée capable de faire atterrir sur la Lune d'ici à fin 2012 un robot capable de se déplacer d'au moins 500 mètres sur le sol lunaire et de renvoyer sur Terre un «Mooncast» (un pack de vidéos et données numériques). Leur projet est comparable à ceux de leurs collègues qui financent des navettes voyageant en orbite, voire des projets commerciaux de tourisme spatial. L'idée est de favoriser l'émergence d'une industrie privée de technologies et d'exploration spatiales. L'intérêt de Brin et Page n'est pas nouveau. Google a passé il y a deux ans un partenariat avec la Nasa qui, outre de permettre au Boeing 767 de ses fondateurs d'atterrir à Moffett Field, tout près du siège social de Mountain View, les a aidés à développer des services aussi fascinants que non rentables, comme Google Moon (cartes géographiques lunaires), Google Mars (images de paysages de Mars), et Google Sky (images satellites de notre galaxie).

par Gaëlle Macke

Magazine Challenges
13.12.2007

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