lundi, mars 30, 2009
***BREF APERCU : Colloque "Besoin d'Europe..."***
***Colloque organisé par Le Nouvel Observateur et Notre Europe le lundi 30 mars 2009 au Théâtre du Rond-point des Champs-Elysées, à Paris de 10h00 à 17h00.
Les débats de cette journée ont été organisés en trois sessions ; chacune introduite par un exposé suivi d’une table ronde.
PROGRAMME :
Accueil et introduction : Denis Olivennes
1. L’Union européenne face à la crise
Cette première table ronde sera consacrée à la crise financière, à ses impacts économiques et sociaux et aux réponses que peut et doit apporter l’Europe.
Animation : Jean-Gabriel Fredet, Directeur délégué Nouvel Observateur,
Introduction : Tommaso Padoa-Schioppa, Ancien Ministre italien des Finances et de l’Economie, Président de Notre Europe ,
Intervenants :
S. E. Pavel Fischer, Ambassadeur de la République tchèque en France
Jean-Hervé Lorenzi, Président du Cercle des économistes
David Marsh, Chairman of London & Oxford Capital Markets,
Poul Rasmussen, Président du PSE
2. L’Europe et ses voisins de l’Est : Russie / Ukraine / Biélorussie / Caucase. Nouvelles perspectives, nouveaux problèmes
Le deuxième panel se penchera sur les défis géopolitiques et la politique extérieure de l’Union, avec un regard particulier sur l’Europe de l’Est, le Caucase et les relations entre la Russie et l’Union européenne.
Animation : René Backman, Rédacteur en chef du service étranger, Nouvel Observateur,
Introduction : Pierre Hassner, CERI-Sciences Po
Intervenants :
Joschka Fischer, Ancien Ministre allemand des Affaires étrangères
Eneko Landaburu, Directeur général, RELEX, Commission européenne
Denis MacShane, Ancien Ministre britannique des Affaires européennes
Alvaro de Vasconcelos, Directeur de l’institut d’Etude de Sécurité de l’UE
3. Parlement européen – facteur de démocratisation et d’influence
Enfin, la session de l’après-midi reviendra sur le rôle présent et futur du Parlement européen en matière de démocratisation et d’influence, ses compétences et marges de manœuvres développées depuis 30 ans, c’est-à-dire depuis la première élection au suffrage universel.
Animation : Claude Weill, Directeur délégué, Nouvel Observateur
Introduction : Josep Borrell Fontelles, Ancien Président du parlement européen
Intervenants :
Evelyne Gebhardt, Députée européenne (SPD)
Jean-Pierre Jouyet, Ancien Secrétaire d’Etat des Affaires européennes
Alojz Peterle, Député européen (PPE), ancien Premier Ministre slovène
Guy Verhofstadt, Ancien Premier Ministre belge
Conclusions
Jacques Delors, Ancien président de la Commission européenne.
*BREF APERCU :
Eneko Landaburu, Directeur général, RELEX, Commission européenne
Joschka Fischer, Ancien Ministre allemand des Affaires étrangères
René Backman, Rédacteur en chef du service étranger, Nouvel Observateur
Denis MacShane, Ancien Ministre britannique des Affaires européennes
Alvaro de Vasconcelos, Directeur de l’institut d’Etude de Sécurité de l’UE
Pierre Hassner, CERI-Sciences Po
Alojz Peterle, Député européen (PPE), ancien Premier Ministre slovène
Evelyne Gebhardt, Députée européenne (SPD)
Claude Weill, Directeur délégué, Nouvel Observateur
Guy Verhofstadt, Ancien Premier Ministre belge
Jean-Pierre Jouyet, Ancien Secrétaire d’Etat des Affaires européennes
Josep Borrell Fontelles, Ancien Président du parlement européen
Jacques Delors, Ancien président de la Commission européenne.
***Colloque très intéressant!***
***RUBRIQUE DU BLOG : "CONNAITRE LE FONCTIONNEMENT DE L'UNION EUROPEENNE!" :
(1) : "L'organisation territoriale en Europe"
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/lorganisation-territoriale-en-europe.html
(2) L'UE, comment ca marche ? : Le Parlement européen
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/2-lue-comment-ca-marche-le-parlement.html
(3) L'UE : Quel modèle économique dans l'Europe du
21ème siècle ?***
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/3-lue-quel-modele-econo...
(4) STAGES European Commission : Traineeships
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/4-stages-european-commission.html
(5) "UNION EUROPEENNE..."
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/5-connaitre-le-fonctionnement-de-lunion.html
(6) Le Sénat présente « Identités européennes »
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/6-le-senat-presente-identites.html
(7)"La politique européenne de cohésion économique et sociale"
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/5-connaitre-le-fonctionnement-de-lunion_27.html
(8)"CULTURE"
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/culture.html
(9)"La politique extérieure de l’Union européenne..."
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/la-politique-exterieure-de-lunion.html
(10) "Fiche des députés français : Parlement européen"
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/04/10-fiche-des-deputes-francais-parlement.html
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Photos : Morgane BRAVO
*Obama soutient l'Europe de la défense...*
***Le président américain Barack Obama est favorable au développement des capacités de défense de l'Union européenne, l'une des priorités de la France, a assuré le secrétaire général de l'Otan Jaap De Hoop Scheffer dans un entretien au quotidien français La Croix de demain lundi. "L'administration du président Obama soutient pleinement le développement, au sein de l'Union européenne, de la dimension sécurité et défense", a déclaré Jaap De Hoop Scheffer, qui a été reçu le 25 mars à Washington par le président américain.
"Une Union européenne forte est dans l'intérêt de l'Otan et, comme je l'ai dit au président Obama, dans l'intérêt des États-Unis. Mais c'est aux Européens de développer leur politique de sécurité et de défense", a ajouté le responsable de l'Otan. "Pour donner un exemple, ce sera plus facile, avec la France pleinement engagée dans l'Otan, de discuter de la Force de réaction rapide (NRF) de l'Otan et des groupements tactiques de l'Union européenne, parce que ce sont à peu près les mêmes soldats", a-t-il précisé.
Le président français Nicolas Sarkozy a officialisé le 11 mars le retour complet de la France dans la structure militaire de l'Alliance atlantique, estimant que cette réintégration pourrait servir le développement de la défense européenne, une des priorités de Paris depuis de longues années.
AFP
Le Figaro
29/03/2009
"Une Union européenne forte est dans l'intérêt de l'Otan et, comme je l'ai dit au président Obama, dans l'intérêt des États-Unis. Mais c'est aux Européens de développer leur politique de sécurité et de défense", a ajouté le responsable de l'Otan. "Pour donner un exemple, ce sera plus facile, avec la France pleinement engagée dans l'Otan, de discuter de la Force de réaction rapide (NRF) de l'Otan et des groupements tactiques de l'Union européenne, parce que ce sont à peu près les mêmes soldats", a-t-il précisé.
Le président français Nicolas Sarkozy a officialisé le 11 mars le retour complet de la France dans la structure militaire de l'Alliance atlantique, estimant que cette réintégration pourrait servir le développement de la défense européenne, une des priorités de Paris depuis de longues années.
AFP
Le Figaro
29/03/2009
dimanche, mars 29, 2009
***BREF APERCU-FORUM DE PARIS A L'UNESCO : "« SAUVER LA MÉDITERRANÉE »"***
***Le FORUM DE PARIS 2009 « SAUVER LA MÉDITERRANÉE »
A eu lieu le 27, 28 et 29 mars 2009
à l'UNESCO
PROGRAMME :
Vendredi 27 mars 2009
18H Séance d’ouverture
Animée par Jean-Marc Sylvestre
“État de crise”
“ La Méditerranée a servi de cadre à des civilisations successives puissantes, inventives et conquérantes. Mais cette ‘mer au milieu des terres’, à la fois berceau, pont, frontière et carrefour de trois continents, où se joue pour une bonne part l’avenir de l’Europe, est devenue au fil des ans le déversoir des frustrations des uns et des peurs des autres, au point qu’il est devenu urgent de la ‘sauver’. Dresser un bilan des maux dont souffre notre mer et imaginer les solutions qu’il importe, dans l’urgence, de leur apporter, tel est le double objectif de cette Ve édition du Forum de Paris.”
Albert Mallet, Président du Forum de Paris
Nonce Paolini, Président-Directeur général du groupe TF1
SAS le Prince Albert II de Monaco
Jean-Louis Borloo, Ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire
Leçon inaugurale : Hubert Védrine
20H30 Concert
“Les Femmes méditerranéennes chantent la Paix”
Lamia Safiedine, Roula Safar, Vénus Khoury-Ghata, Véronique Souflet, Patricia Atalah
Organisé par l’association Dialogue Inter culturel et Inter Religieux ADICR , Inscription : contact@adicr.org
Samedi 28 mars 2009
9H00 Maurice Szafran : “Evidente urgence”
Session I : La mer malmenée
“Dans les mots du rapport des experts de l’ONU établi en 2006 dans le cadre du Plan d’Action pour la Méditerranée (PAM) et destiné à dresser un premier bilan après le lancement de ce programme en 1990, ‘la Méditerranée est une mer martyrisée’. Ses eaux polluées par les transporteurs d’hydrocarbures, les industries pétrochimiques, les raffineries côtières, les installations off-shore, les eaux usées et les ordures ménagères ; son littoral bétonné par une urbanisation galopante et anarchique qui ravage ses paysages et tue sa biodiversité ; ses richesses pillées jusqu’à l’épuisement, elle n’est plus qu’‘une immense décharge dans laquelle fermentent tous les conflits du futur’. La Méditerranée a soif d’eau pure et d’énergie propre.”
9h15 Plénière 1 : “Les faits”
Lucien Chabason, Président du Plan Bleu pour la Méditerranée
Hervé Le Treut, Directeur de recherche au CNRS, Directeur du laboratoire de Météorologie Dynamique, membre du GIEC
10h-12h Ateliers :
Atelier 1 : “Flots bleus, eaux sales”
En partenariat avec la Fondation Prince Albert II de Monaco
Animé par Laurence Caramel, Le Monde
“Rares sont les villes du sud et de l’est du bassin méditerranéen qui sont dotées d’une station d’épuration. Et celles du Nord ne sont pas toujours aux normes. De Naples au Caire, les décharges à ciel ouvert sont encore très nombreuses. Il ne faudrait pourtant pas des sommes énormes pour entreprendre la dépollution de la Méditerranée.”
Jean-François Donzier, Directeur général de l’Office International de l’Eau
Patrick Van Klaveren, Fondation Prince Albert II de Monaco
Patrice Fonlladosa, CEO Veolia water AMI
Gérard Payen, Président d’Aquafed, conseiller pour l’eau du Secrétaire général de l’ONU
Atelier 2 : “La Méditerranée a soif d’eau”
En partenariat avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Animé par Loïc Chauveau, journaliste
“En 2025, au sud et à l’est du bassin méditerranéen, 63 millions de Méditerranéens disposeront de moins de 500 m3 d’eau par an, seuil de pénurie. Irrigation, réseaux de distribution, économies permettraient pourtant d’éviter que ces populations ne souffrent.”
Christophe Castaner, Vice-président de la Région PACA
Loïc Fauchon, Président du Conseil mondial de l’eau
Bernard Guirkinger, Directeur Général Délégué Suez Environnement,Président Directeur Général de la Lyonnaise des eaux
Jacques Plantey, Directeur Général de la Société du Canal de Provence
Ricardo Petrella, Universitaire
Hachmi Kennou, Directeur exécutif de l’Institut Méditerranéen de l’eau
Atelier 3 : “La Méditerranée a soif d’énergie propre”
Animé par Jean-Louis Caffier, TF1 LCI
“Dans l’ensemble du bassin, la demande d’énergie a plus que doublé ces dernières décennies. Cette énergie provient aux ¾ du charbon, du pétrole ou du gaz, ressources en voie de raréfaction. La Méditerranée doit s’inventer un futur énergétique très différent de la situation qui prévaut aujourd’hui.”
Eleni Despotou, Secrétaire général adjoint de l’EPIA, représentant l’EREC, association industriels européens des énergies renouvelables
Christian Ngô, Docteur es sciences, Agrégé de l’Université
Jean-Louis Bal, Directeur des énergies renouvelables à l’ADEME
Roberto Vigotti, Directeur général de l’OME
Antoine-Tristan Mocilnikar, responsable Environnement et Développement durable UPM
Benaissa Ayadi, directeur de l’Agence Nationale de l’Energie de Tunisie
12H-13H Plénière 2 : “Les actions”animée par Marie Béatrice Baudet, Le Monde
Lucien Chabason, président du Plan Bleu pour la Méditerranée
Hassan Abouyoub, Ambassadeur itinérant du Roi du Maroc
Nadia Salah, Directrice générale du quotidien marocain L’Economiste
14H30 Le point de vue de Jacques Attali
Session II : Les peuples à l’épreuve
«Il n’a jamais été dans l’habitude des catastrophes naturelles de respecter les frontières des États. La Peste noire du milieu du XIVe siècle n’a pas attendu la mondialisation pour ravager l’Europe, et l’on sait que le nuage de Tchernobyl a refusé de s’arrêter aux frontières de la France. Seulement, dans le monde globalisé qui est le nôtre, il devient évident que, si les malheurs qui frappent l’humanité sont globaux, leurs solutions doivent être globales, elles aussi, ou du moins régionales.
Seront examinées ici les politiques à mettre en œuvre pour lutter contre des fléaux largement mondialisés et qui, la pauvreté aidant, mettent durement à l’épreuve les peuples du bassin méditerranéen. Que faire pour les protéger plus efficacement contre le réchauffement climatique, les catastrophes naturelles, la mortalité infantile, les pandémies ? “
15h Plénière 1 : “Les Faits”
Abdalah Mokssit, Vice-Président du GIEC
Jean-Marc Jancovici, spécialiste climat et énergie
Habiba Hassan-Wassef, Conseillère des autorités égyptiennes sur les politiques sanitaires et nutritionnelles
15h45-17h30 Ateliers
Atelier 1 : Un climat toujours méditerranéen ?
Animé par Jean-Louis Caffier, TF1 LCI
“Avec une augmentation de 2°C de la température terrestre, la zone méditerranéenne va se désertifier. Les peuples vont devoir s’adapter à de nouvelles conditions de vie. Il faut d’ores et déjà prévoir les moyens techniques et les changements d’habitude de vie qui vont permettre d’atténuer les effets du changement climatique.”
Michel Petit, expert auprès du GIEC, membre de l’Académie des sciences
Henri-Luc Thibault, Directeur général du Plan Bleu
Henry Marty- Gauquié, Représentant du Groupe BEI à Paris
Samir Allal, directeur de l’IUT de Mantes
Atelier 2 : Catastrophes naturelles et solidarités humaines
Animé par le contre -amiral Jean-François Coustillière (2S)
“La Méditerranée est une zone sismique très active. A ce risque immanent, s’ajoutent les effets du réchauffement climatique : incendies, inondations et d’autres phénomènes. La multiplication des épisodes extrêmes oblige à renforcer les solidarités entre les Etats riverains et à mettre en place des plans d’urgence pour intervenir rapidement et efficacement sur les lieux de catastrophes.”
Philippe Bisch, Président de l’Association Française de Parasismique (Ecole Nationale des Ponts et Chaussées)
Nathalie Pilhes, Directrice migrations, justice, sécurité, Mission Union pour la Méditerranée
Ibrahim El Ali, Président de Mawassem Khair, ONG libanaise de protection de l’environnement
Maurice Daccord, chargé de mission sur les questions internationales à la sécurité civile
Badaoui Rouhban, Directeur, section de la prévention des catastrophes, Unesco
Atelier 3 : La santé, un droit fondamental
Animé par Christine Oberdorff, Ushuaïa TV
“La santé est un droit fondamental. C’est le fruit d’un processus complexe qui, des gouvernements aux populations, met en mouvement toute une chaîne de décisions et de professionnels. De nombreuses menaces convergent sur la santé et sont interdépendantes. De ce point de vue, le triptyque “eau, agriculture et développement” est exemplaire pour la santé des territoires, des économies et des hommes. Les bases d’une santé publique et d’une coopération transversale qui remettent la santé au centre des enjeux de la Méditerranée restent à inventer.”
Jean-Jacques Denis, Centre d’Analyse Stratégique, chargé de mission Union pour la Méditerranée
Antoine Flahault, Directeur de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique
Nouzha Guessous-Idrissi, Biologiste médicale, chercheure, consultante en droits humains et bioéthiques
Fatima Aït Belghiti, épidémiologiste, coordinatrice du programme de coopération santé Episouth, 27 pays concernés
Gérard Salem, géographe de la santé
17h30-18h30 Plénière 2 : “Les Actions” animée par Elie Barnavi
Maged George, Ministre égyptien de l’Environnement
Abdalah Mokssit, Vice-président du GIEC
Dimanche 29 mars 2009
Session III : La Méditerranée durable
«Si l’on veut ‘sauver’ la Méditerranée, ou plutôt les Méditerranéens, il faut la mettre à l’heure du développement durable. Or, le développement durable est bien davantage que la lutte contre le réchauffement climatique et la dégradation de l’environnement. C’est une stratégie d’ensemble, qui vise à satisfaire les besoins de l’humanité. C’est de l’espèce humaine qu’il s’agit, de son développement, voire de sa survie. Voici trois domaines où une stratégie de développement durable est particulièrement urgente en Méditerranée : l’agriculture, les transports, la ville. Il n’est pas trop tard pour agir ; mais il est grand temps. Avant qu’il ne soit trop tard.”
9h15-10h Plénière 1 : “Les Faits”
Bertrand Hervieu, Secrétaire général du CIHEAM
Philippe Lemercier, Directeur des Relations Internationale de l’IFREMER
Michel Barnier, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche
10h-12h Ateliers :
Atelier 1 : Agriculture et pêche : satisfaire les besoins des hommes sans condamner l’avenir
En partenariat avec le CIHEAM
Animé par Arnaud Jouve, RFI
“Les terres agricoles sont victimes de dégradations et de sécheresse, la mer se vide de ses poissons. De nombreux signaux d’alarme montrent que les conditions de production alimentaire sont en péril. Il est temps d’inventer des modes durables d’exploitation des sols et des mers.”
Paolo de Castro, ancien Ministre de l’Agriculture italien
Michel Clavé, Directeur de l’agriculture, crédit Agricole SA
Mahmoud Solh, Président de l’ICARDA : Centre international de recherche agronomique en zones arides
Denis Ody, responsable du pôle Océans et Côtes pour WWF
Carmen Cobano, Directrice des Affaires Internationales de l’Union de Pequenos Agriculturos
Atelier 2 : Les autoroutes maritimes, une économie à inventer
Animé par Serge Marti, Le Monde
“Sur les bords de la Méditerranée, 80% des déplacements se font par la route. Le trafic maritime local représente 25% des échanges mondiaux d’hydrocarbures. Autant de risques qui pèsent sur la qualité de l’air et des eaux. La Méditerranée va devoir s’inventer une nouvelle économie des échanges.”
Christian Reynaud, expert, chercheur Nestear (Nouveaux Espaces de Transport en Europe -Application de Recherche-)
Saki Aciman, Directeur du CETMO, Centre d’Etude des Transports pour la Méditerranée Occidentale
Philippe Mangeard, Président de MODALOHR, vice-président d’UBIFRANCE, Président du Cercle pour l’Optimodalité en Europe
François Chartier, Mission Océans Greenpeace
Atelier 3 : “Entre urbanisation sauvage et démographie galopante : réussir la ville”
En partenariat avec La Caisse des Dépôts et la Caisse de Dépôt et de Gestion du Maroc
Animé par Michel Gonnet, Président du directoire de la Financière OCEOR
“En 2025, 75% des Méditerranéens vivront en ville. Dès à présent, il faut songer aux investissements en transports en commun, en assainissement, en gestion urbaine, qui permettront de rendre ces villes non seulement vivables mais aussi génératrices de développement humain.”
Augustin de Romanet, Directeur général de la Caisse des Dépôts, France
Mustapha Bakkoury, Directeur général de la Caisse de Dépôt et de Gestion du Maroc
Fouad Brini, Directeur Général de l’Agence du Développement Economique des Provinces et Préfectures du Nord, Maroc
Roland Castro, Architecte et Urbaniste
Blaise Desbordes, responsable Développement durable, groupe Caisse des Dépôts
Nada Sardouk, Directrice générale du Ministère du Tourisme du Liban
12h-12h45 Plénière 2: “Les Actions” animée par Thami Ghorfi, président de la Radio Aswat
Brice Hortefeux, Ministre du Travail et des Relations Sociales
Augustin de Romanet, Directeur général de la Caisse des Dépôts, France
Mustapha Bakkoury, Directeur général de la Caisse de Dépôt et de Gestion du Maroc
14h30-16h00
Session III : Regards croisés sur la crise, la Méditerranée et la Méditérranée en crise Animé par Benaouda Abdeddaïm, LCI
Jean-Paul Fitoussi
Michel Vauzelle, Président de la Région Provence-Alpes-Côtes d’Azur,
Charles Milhaud, Président de l’IPEMED
Maud Fontenoy, Navigatrice, Vice-Présidente du Conservatoire du Littoral, Présidente de la Maud Fontenoy Fondation.
16H30-18H
Séance de Clôture Animée par Jean-Marc Sylvestre
Elie Barnavi, Synthèse des travaux
Rachid Mohamed Rachid, Ministre égyptien du Commerce et de l’Industrie
Eric Fottorino, Directeur de la publication du Monde
Xavier Guerrand-Hermès, Président du Comité de parrainage du Forum de Paris
Discours de clôture : Henri Guaino, Conseiller spécial du Président de la République
Albert Mallet Les Engagements du Forum de Paris
*Texte fondateur 2009
Sauver la Méditérranée
27, 28, 29 mars 2009 Unesco
Les Eveilleurs d’Espoir
Par Maurice Szafran
Président du Comité d’orientation du Forum de Paris
Parce que nous aimons la Méditerranée, parce que nous sommes proches des peuples de la Méditerranée, parce que nous sommes attachés par toutes nos fibres à la culture de la Méditerranée, parce que l’Histoire de la Méditerranée, ses triomphes et des tourments, c’est aussi notre Histoire, pour toutes ces raisons donc, le Forum de Paris exhorte cette année, pour sa cinquième édition, à se mobiliser pour « sauver la Méditerranée » !
Méditerranée, mer martyre.
Méditerranée qui, parfois, trop souvent, maltraite ses peuples.
Méditerranée dont il faut à tout prix préserver, protéger, développer les richesses, les ressources, les potentiels.
Disons-le sans détour, ni contorsion : cette nouvelle édition du Forum de Paris est militante. Oui, militante ! Elle appelle à la mobilisation de tous, responsables politiques et défenseurs de l’environnement, chefs d’entreprise et scientifiques, diplomates et économistes. Elle appelle, surtout, à la mobilisation des peuples, à l’élaboration patiente, minutieuse, indispensable, d’un projet commun, concret, efficace, qui ouvre des perspectives, nous extrait de la litanie des vœux pieux, et remette l’homme de la Méditerranée au centre d’un projet de développement collectif.
Militants de la Méditerranée depuis des décennies déjà, nous refusons toute forme de naïveté. Nous avons conscience que l’Appel que nous lançons, à l’occasion de cette cinquième édition du Forum de Paris, exige du temps, de la patience, des efforts, des moyens, non seulement financiers, mais aussi politiques. Nous avons besoin – chacun le sait et les combattants de l’environnement mieux que personne – du soutien actif, déterminé, des politiques, des maires des grandes villes de la Méditerranée, des industriels, des financiers, des mécènes. Car ce combat engagé pour « sauver la Méditerranée » relève de l’exigence collective.
Nous saurons mobiliser l’intelligence.
Il faut nous aider à mobiliser les moyens de l’intelligence.
Bien sûr, la situation de la Méditerranée, celle de ses peuples, est préoccupante, les difficultés innombrables, les défis à surmonter en nombre croissant. Mais nous devons être avant tout des éveilleurs, des éveilleurs d’espoir, des éveilleurs de conscience. Nous n’accepterons jamais que la Méditerranée, notre Mer, succombe aux maux qui, petit à petit, la défigurent. Nous appelons, et nous continuerons d’appeler, à la mobilisation générale, celle de toutes les bonnes volontés, au-delà des antagonismes, des désaccords, des conflits. Le Forum de Paris, c’est sa définition même, sera et restera porteur d’espérance.
Au moment précis où nos économies sont chancelantes, il n’est pas question de renoncer. Il faut au contraire se mobiliser pour la Méditerranée, pour les peuples du pourtour méditerranéen, toujours et encore. Voilà pourquoi le Forum de Paris est plus important que jamais, son thème 2009 « Sauver la Méditerranée », plus pertinent que jamais. Parce que nous affrontons sans détour tout ce qui va alerter et préoccuper les Méditerranéens dans les années qui viennent, leur cadre de vie, leur habitat, leurs richesses communes, la préservation, l’amélioration, de leur environnement.
Une fois encore, le Forum de Paris en appelle à toutes les volontés car notre avenir, pour partie, se joue en Méditerranée.
*BREF APERCU :
Jacques Attali
Marie Béatrice Baudet, Le Monde
Lucien Chabason, président du Plan Bleu pour la Méditerranée
Hassan Abouyoub, Ambassadeur itinérant du Roi du Maroc
Nadia Salah, Directrice générale du quotidien marocain L’Economiste
Laurence Caramel, Le Monde, Jean-François Donzier, Directeur général de l’Office International de l’Eau
Patrick Van Klaveren, Fondation Prince Albert II de Monaco
Patrice Fonlladosa, CEO Veolia water AMI
Gérard Payen, Président d’Aquafed, conseiller pour l’eau du Secrétaire général de l’ONU
Habiba Hassan-Wassef, Conseillère des autorités égyptiennes sur les politiques sanitaires et nutritionnelles
Dr. Aziz Cherkaoui, Président du Centre de Culture Euro-Méditerranéenne du Maroc (droite)
Abdalah Mokssit, Vice-Président du GIEC
Jean-Marc Jancovici, spécialiste climat et énergie
***RUBRIQUE DU BLOG : "CONNAITRE LE FONCTIONNEMENT DE L'UNION EUROPEENNE!" :
(1) : "L'organisation territoriale en Europe"
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/lorganisation-territoriale-en-europe.html
(2) L'UE, comment ca marche ? : Le Parlement européen
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/2-lue-comment-ca-marche-le-parlement.html
(3) L'UE : Quel modèle économique dans l'Europe du
21ème siècle ?***
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/3-lue-quel-modele-econo...
(4) STAGES European Commission : Traineeships
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/4-stages-european-commission.html
(5) "UNION EUROPEENNE..."
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/5-connaitre-le-fonctionnement-de-lunion.html
(6) Le Sénat présente « Identités européennes »
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/6-le-senat-presente-identites.html
(7)"La politique européenne de cohésion économique et sociale"
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/5-connaitre-le-fonctionnement-de-lunion_27.html
(8)"CULTURE"
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/culture.html
(9)"La politique extérieure de l’Union européenne..."
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/la-politique-exterieure-de-lunion.html
(10) "Fiche des députés français : Parlement européen"
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/04/10-fiche-des-deputes-francais-parlement.html
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Photos : Morgane BRAVO
vendredi, mars 27, 2009
***(9) CONNAITRE LE FONCTIONNEMENT DE L'UNION EUROPEENNE"! : "La politique extérieure de l’Union européenne..."***
***Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens..."! :
Rubrique du BLOG : ***UNION EUROPEENNE* EUROPEAN UNION* UNION EUROPEA...L'Actualité***
"CONNAITRE LE FONCTIONNEMENT DE L'UNION EUROPEENNE"!
*(9) "La politique extérieure de l’Union européenne"
" Politique étrangère et de sécurité"*
*Politique étrangère et de sécurité
À mesure que ses responsabilités économiques et commerciales se sont étendues, l’Union européenne a entrepris de développer sa propre politique étrangère et de sécurité. Celle-ci lui permet de parler – et d’agir – de concert sur la scène internationale. Les conflits régionaux qui ont éclaté en Europe et ailleurs dans les années 90 et la nécessité de lutter contre le terrorisme international ont convaincu les dirigeants de l’UE de mettre en place des instruments formels en matière de diplomatie et d'intervention.
Une diplomatie dynamique
Le fondement de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) de l’Union européenne reste son pouvoir d’influence («soft power»): par la diplomatie, appuyée au besoin par le commerce, l’aide au développement et d'autres moyens d'action, l’Union œuvre à l'entente internationale et tente de résoudre les conflits locaux et régionaux, tout en prévenant l'apparition d’autres crises. L’UE a ainsi envoyé des missions de maintien de la paix dans plusieurs régions du monde en proie à des conflits.
L’Union est un acteur clé dans les négociations internationales portant aussi bien sur le réchauffement climatique que le conflit au Moyen-Orient. Elle joue également un rôle décisif dans les Balkans. En réponse aux conflits qui ont récemment déchiré cette partie du monde, l’UE s’attache à consolider la paix dans la région en forgeant des liens plus étroits avec chaque pays, tout en leur ouvrant la perspective de devenir un jour membre à part entière de l'Union européenne. Dans le cadre de ce processus, l’UE finance un large éventail de projets d'assistance technique dans chaque pays.
Pour accroître son poids et son influence diplomatique, l'Union a créé le poste de Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité, auquel elle a adjoint une équipe spécialisée dans les situations de crise, un comité politique et de sécurité et un comité militaire. Les compétences du Haut représentant sont renforcées par le nouveau traité de Lisbonne, signé par les gouvernements de l'UE en décembre 2007.
Les moyens d’intervenir
Dans le cadre de la PESC, l’Union a mis en place une politique européenne de sécurité et de défense (PESD), qui définit les actions qu’une force militaire de l’UE peut être amenée à entreprendre. Celles-ci peuvent prendre la forme de missions humanitaires, de sauvetage, de maintien de la paix, de gestion des crises, et même de rétablissement de la paix.
Pour chaque action, des missions militaires et de police, réunissant des membres des forces armées et de police issus des États membres, sont mises en place par l'UE. L’Union européenne ne possède pas d’armée permanente.
Les premières missions de la PESD se sont déroulées dans les Balkans, où, en 2005, le commandement de la force de stabilisation militaire déployée en Bosnie-et-Herzégovine a été transféré de l’OTAN à l’UE.
D’autres missions à court terme ont suivi, en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient. En mai 2007, l’Union a envoyé une mission de police en Afghanistan, pour une durée de trois ans. Début 2008, une force militaire de l’UE comptant plus de 3 000 personnes a été déployée dans les zones frontalières du Tchad et de la République centrafricaine afin de protéger les réfugiés fuyant les combats dans la région voisine du Darfour, au Soudan.
Afin d’améliorer sa capacité de réaction rapide, l'Union a créé le concept de «battle group»: il s’agit de bataillons composés chacun d’environ 1 500 personnes, envoyées par plusieurs pays membres de l’UE. Deux bataillons sont prêts à intervenir à tout moment. L'un ou l'autre peut être mobilisé dans les dix jours suivant une demande émanant du Conseil de l'Union européenne.
Un pari difficile
Le principe d'une politique étrangère et de sécurité commune (PESC) a été consacré par le traité de Maastricht conclu en 1992. Il répondait à une insatisfaction grandissante des États membres à l’égard de la politique étrangère de l’Union, qu’ils estimaient ne pas refléter la puissance économique et commerciale de l’UE sur la scène internationale.
Les pays de l’UE ont toujours reconnu la nécessité de développer des capacités communes en matière de défense et de politique étrangère. Mais cet objectif s’est révélé difficile à atteindre. Une avancée timide a été réalisée en 1970 avec le lancement du processus dit de «coopération politique européenne», en vertu duquel les pays membres de l’UE tentaient de coordonner leurs positions sur les questions de politique étrangère aux Nations unies ou dans d’autres instances internationales. Cependant, sur les questions particulièrement délicates, ou lorsque les intérêts particuliers de certains pays de l'Union européenne étaient en jeu, ceux-ci ne parvenaient pas à s'exprimer d'une seule voix, car les décisions devaient être prises à l'unanimité.
L’émergence d'un nouvel ordre mondial postcommuniste et la montée du terrorisme international ont poussé les pays de l’UE à redoubler d’efforts pour réussir à parler d’une seule voix sur la scène internationale. La capacité d’intervention de l’UE est la preuve patente du grand bond en avant réalisé par l'Union dans ce domaine.
Les gouvernements à la barre
La politique étrangère et de sécurité est l’un des domaines dans lesquels l’essentiel des compétences relève des gouvernements des États membres, même si la Commission européenne et, dans une moindre mesure, le Parlement européen, sont associés au processus. Les décisions clés sont prises à l'unanimité.
Consciente des contraintes de ce système, l’UE a adopté des procédures de vote plus souples pour les décisions relatives à la PESC, en donnant aux gouvernements la possibilité de s'abstenir, en recourant au vote à la majorité, ou en permettant à une majorité de pays d'agir seuls. Toutefois, l’unanimité reste de mise pour les décisions ayant des implications militaires ou de défense.
*L’Union européenne et le monde
La politique extérieure de l’Union européenne
Consciente de son poids économique et commercial, l’Union européenne met sa puissance au service des intérêts des autres comme des siens propres. Elle veut favoriser la prospérité et défend les valeurs démocratiques dans le monde. Parallèlement, elle travaille à consolider stabilité et bien-être au profit de ceux qui vivent à l’intérieur de ses frontières. L’arrivée de nouveaux États membres renforce son rôle sur la scène internationale. L’Union est le premier «négociant» au monde, mais elle est aussi le premier fournisseur d’assistance aux pays en voie de développement. Elle a opté pour une diplomatie et une politique de sécurité plus dynamiques et s’est donné les moyens de mener des missions de gestion de crises et de maintien de la paix en Europe et ailleurs. Face à la complexité du monde contemporain, elle s’est dotée de nouveaux instruments de politique extérieure. C’est ainsi qu’elle a, par exemple, pris la tête des efforts visant à résoudre le problème du réchauffement climatique. À problèmes planétaires, solutions planétaires!
***RUBRIQUE DU BLOG : "CONNAITRE LE FONCTIONNEMENT DE L'UNION EUROPEENNE!" :
(1) : "L'organisation territoriale en Europe"
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/lorganisation-territoriale-en-europe.html
(2) L'UE, comment ca marche ? : Le Parlement européen
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/2-lue-comment-ca-marche-le-parlement.html
(3) L'UE : Quel modèle économique dans l'Europe du
21ème siècle ?***
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/3-lue-quel-modele-econo...
(4) STAGES European Commission : Traineeships
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/4-stages-european-commi...
(5) "UNION EUROPEENNE..."
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/5-connaitre-le-fonctionnement-de-lunion.html
(6) Le Sénat présente « Identités européennes »
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/6-le-senat-presente-identites.html
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Bien à vous,
Morgane BRAVO
http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804
***(8) CONNAITRE LE FONCTIONNEMENT DE L'UNION EUROPEENNE"! : "CULTURE"***
***Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens..."! :
Rubrique du BLOG : ***UNION EUROPEENNE* EUROPEAN UNION* UNION EUROPEA...L'Actualité***
"CONNAITRE LE FONCTIONNEMENT DE L'UNION EUROPEENNE"!
*(8) "CULTURE"*
L'Europe est fière de sa diversité culturelle. La langue, la littérature, le théâtre, les arts visuels, l'architecture, l'artisanat, le cinéma et la radio, tout en étant propres à un pays ou à une région donnés, font partie de l'héritage culturel commun de l'Europe. L'Union européenne s'est donné pour objectifs de préserver et d'encourager cette diversité et de la rendre accessible aux autres.
Ces objectifs ont été énoncés dans le traité de Maastricht de 1992 qui, pour la première fois, reconnaît officiellement la dimension culturelle de l'intégration européenne. Il y a cependant eu des initiatives culturelles avant Maastricht, comme le programme visant à sélectionner chaque année une capitale européenne de la culture, qui a été lancé en 1985.
L’importance des secteurs culturels
Les secteurs culturels de l'Union européenne (UE), c'est-à-dire le cinéma, l'audiovisuel, l'édition, la musique et l'artisanat, représentent une importante source de revenus et d'emplois, puisqu'ils font travailler plus de sept millions de personnes. L'UE a mis en place des programmes d'aide en faveur de certains d'entre eux, afin de les aider à profiter des possibilités offertes par le marché unique et les technologies numériques. Elle s'efforce également de dynamiser leur environnement en allégeant les contraintes administratives, en facilitant l'accès au financement, en soutenant des projets de recherche et en encourageant la coopération avec des partenaires implantés à l'intérieur et à l'extérieur de l'Union.
L'Union intègre la dimension culturelle dans de nombreux autres domaines d’action, comme l'enseignement (notamment l'apprentissage des langues), la recherche scientifique, l'aide aux technologies de l'information et de la communication, ainsi que le développement social et régional.
L'aide de l'Europe
Ainsi, dans le cadre de sa politique régionale, l'UE contribue au financement d’écoles de musique, de salles de concert et de studios d'enregistrement. Elle a également financé la restauration de théâtres prestigieux, comme le Teatro del Liceu de Barcelone et La Fenice de Venise, tous les deux endommagés par un incendie, en 1994 pour le premier et en 1996 pour le second.
Dans ses lignes directrices pour le Fonds de développement régional, la Commission européenne demande aux gouvernements des États membres de promouvoir le développement culturel dans les régions pauvres afin de les aider à affirmer leur identité, à attirer le tourisme et à créer des emplois dans des domaines tels que les services en ligne et les médias.
Le programme «Culture»
Le programme «Culture», une des initiatives les plus en vue de l'UE, est désormais bien établi. Le programme actuel, qui couvre la période 2007-2013, est doté d'un budget total d'environ 400 millions d'euros. Il porte sur toutes les activités culturelles non audiovisuelles.
Ses objectifs sont les suivants:
encourager la connaissance et la préservation des biens culturels revêtant une dimension européenne;
encourager la mobilité transnationale des personnes travaillant dans le secteur culturel;
encourager la circulation transnationale des œuvres et des produits artistiques et culturels;
stimuler le dialogue interculturel.
Capitales de la culture
Le programme consacré aux capitales européennes de la culture vise à mettre en évidence la grande diversité de la culture européenne, sans oublier pour autant la source commune dont elle est en grande partie issue.
Tous les ans, une ou deux villes sont choisies comme capitales européennes de la culture, ce qui leur donne droit à une aide financière au titre du programme «Culture». Ces fonds financent des expositions et des manifestations mettant en lumière le patrimoine culturel de la ville et de sa région, ainsi que toute une série de représentations, concerts et autres spectacles réunissant des artistes venus de tous les pays de l'UE. L'expérience montre que le programme a eu des incidences à long terme sur le développement de la culture et du tourisme dans les villes choisies.
Le programme devait s'achever en 2004, mais il a rencontré un tel succès qu'il a été renouvelé pour 15 années supplémentaires. Les capitales 2008 de la culture sont Liverpool, en Angleterre, et Stavanger, en Norvège.
Désignée «Année européenne du dialogue interculturel», 2008 aura pour but de promouvoir la communication interculturelle à l'école, sur le lieu de travail et dans les activités de sport et de loisir.
Les langues: une véritable richesse
La diversité linguistique est la pierre angulaire de la culture et de la démocratie en Europe. Les langues n'ouvrent pas seulement des portes sur d'autres cultures, elles renforcent également notre capacité à nous enrichir au contact de cultures étrangères lorsque nous voyageons ou travaillons dans d'autres pays de l'Union. L'objectif à long terme est d'encourager les citoyens européens à apprendre deux langues en plus de leur langue maternelle.
Le soutien à la diversité linguistique est un des principes de fonctionnement de l'UE. Avec l'adhésion de nouveaux États membres en 2004 et 2007, le nombre des langues officielles de l'Union est passé de 11 à 23. L'UE s’est fixé une règle stricte: sa législation doit être disponible dans toutes les langues officielles, afin d’être accessible à tous les citoyens. En outre, tous les citoyens européens ont la possibilité d’écrire dans leur propre langue à une institution ou un organe de l'UE, et de recevoir une réponse dans cette langue. De la même manière, les députés peuvent s’exprimer dans leur langue au Parlement européen.
Bien à vous,
Morgane BRAVO
http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804
***Les dix propositions françaises pour l'avenir de l'Union européenne***
***Après deux jours de débats passionnés, le panel de cent citoyens français est parvenu à formuler dix recommandations pour améliorer l'avenir économique et social de l'Union européenne. Ces propositions s'articulent autour de trois thématiques : le développement durable, la citoyenneté, l'emploi et la protection sociale.
Voici ces dix recommandations, dans leur ordre d'approbation par les participants :
1 - L'Union européenne devrait imposer l'amélioration des modes de production et de consommation énergétiques existants afin de les substituer par des énergies renouvelables et non polluantes. Ainsi, l'UE devrait renforcer, dans les domaines de l'automobile, de l'habitat et de l'agriculture, les systèmes de recherche partagée, d'information, d'aide et de sanction.
2 - L’Union européenne devrait favoriser un meilleur contrôle des effets néfastes de l’agriculture :
- Interdire les OGM tout en poursuivant les recherches
- Diminuer de 50% les pesticides grâce à des substituts naturels
- Privilégier l’agriculture et l’élevage raisonnés au détriment des méthodes intensives
- Protection du patrimoine végétal et animal des terroirs.
3 – L'Union européenne devrait inciter l'apprentissage d'une langue européenne dès la maternelle en :
- créant un cours d'éduaction civique européenne, mis en pratique par un dialogue hebdomadaire avec une classe partenaire via les NTIC
- organisant un échange par cycle scolaire
- créant un mensuel européen distribué dans les écoles et mis en ligne sur le site de l'UE.
4 - L'Union européenne devrait organiser, par le Comité des Régions, une concertation sur le tri sélectif et le recyclage afin d'établir un état des lieux (pratiques efficaces, besoins) et définir des normes. Des aides financières européennes auprès des collectivités locales favoriseraient cette mise en oeuvre. La Commission assurerait suivi et contrôle.
5 – L'Union européenne devrait créer une Agence d'accréditation européenne : un label de bonnes pratiques environnementales. Les entreprises bénéficieront d'un délai de mise à niveau ; pendant cette période probatoire,elles peuvent demander des conseils et des aides financières. A terme, des sanctions graduées seront établies remboursements des aides voire la suspension temporaire d'activité prononcée par une juridiction.
6 - L'Union européenne devrait imposer que l'attribution des aides européennes aux entreprises soit conditionnée par la corrélation entre lieu d'imposition et lieu de production pour :
- une transparence fiscale
- éviter le transfert de revenus
- contribuer à la disparition des niches fiscales et des paradis fiscaux européens.
7 - L'Union européenne devrait sanctionner toutes les entreprises bénéficiaires qui délocalisent hors Union européenne :
- en créant un tribunal économique et social européen (T.E.S.E.), également compétent en matière de contrôle des évasions de capitaux; par l'intervention du Fonds Social européen réclamant le remboursement des subventions publiques accordées à ces entreprises, et instaurant des taxes qui permettraient de financer les plans sociaux
- par l'intégration dans un éventuel code pénal européen de sanctions pénales visant les responsables de ces entreprises.
8 – L'Union européenne devrait renforcer le rôle et le pouvoir du comité des régions au travers de relais d'information du public au niveau local. A cet effet, l'UE devra débloquer des fonds pour permettre une communication sur son rôle et les applications pratiques dans le quotidien des citoyens, par le biais de tous supports médiatiques.
9 - L'Union européenne devrait imposer un dialogue social européen par une responsabilisation commune des acteurs économiques et sociaux et définir :
- un Code du travail européen
- des conventions collectives sectorielles
- un observatoire sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences
- la sécurisation des trajectoires professionnelles et la prise en compte des populations à risques.
10 – L'Union européenne devrait élaborer un code civil et un code pénal européens sur incitation de la Commission européenne. Une commission indépendante, composée de spécialistes issus des 27 Etats membres, sera chargée de la rédaction. Les codes seront adoptés par étape et à l'unanimité pour supprimer les conflits de normes d'ici 2020.
Parmi ces propositions, deux s'inspirent directement de recommandations figurant dans le top 10 des internautes : "Faire de l'Europe une zone sans OGM" et "Harmoniser et rendre obligatoire le tri des déchets dans toute l'Europe". Certaines propositions défendues par le panel l'avaient également été sur le site.
A l'issue de ce week-end, les participants semblaient satisfaits de leur travail, mais émettaient des avis partagés sur le sort qui sera fait à leurs suggestions :
"On parle beaucoup d'Europe, mais finalement on n'est pas au courant de tout ce qui se passe, c'est une énorme machine. Ici j'apprends beaucoup de choses. On a analysé des propositions qui laisseront peut-être une petite trace dans cette grande machine..." - Bernard Lehy
"Hier, c'était un peu laborieux en fin de soirée parce que je n'ai pas l'habitude de m'exprimer comme cela devant du monde. Sur les dix recommandations, huit avaient été proposées à notre table. Tous mes collègues de table ont fait un bon travail. J'attends maintenant que les politiques comprennent que la parole revient aux citoyens d'Europe." - Michel Brigant
"Je ne suis pas d'accord avec la proposition dont on discute à ma table, car je pense qu'elle va pousser les entreprises à délocaliser. Je regrette qu'on n'ait pas retenu ma proposition sur le droit à une mort digne. A mon avis, ce sera très compliqué de faire aboutir nos recommandations, car les politiques ne pensent qu'au profit." - Nelly Levavasseur
Prochaine étape : les 1500 participants à cette Consultation européenne devront choisir, parmi toutes les propositions formulées dans les 27 Etats membres, les 15 qu'ils présenteront aux dirigeants de l'UE en mai prochain.
CEC
*Pour lire le rapport complet :
http://www.consultations-europeennes-des-citoyens.eu/fr/files/Rapport%20final%20français%20ECC%202009.pdf
***(7) CONNAITRE LE FONCTIONNEMENT DE L'UNION EUROPEENNE"! : "La politique européenne de cohésion économique et sociale"***
***"Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens..."! :
Rubrique du BLOG : ***UNION EUROPEENNE* EUROPEAN UNION* UNION EUROPEA...L'Actualité***
"CONNAITRE LE FONCTIONNEMENT DE L'UNION EUROPEENNE"!
*(7) "La politique européenne de cohésion économique et sociale"*
La politique de cohésion économique et sociale, souvent appelée "politique régionale européenne", regroupe les principales actions soutenues par l’UE au niveau local.
Cette politique représente également une part conséquente du budget européen ; part qui n’a cessé d’augmenter depuis sa création dans les années 70.
La politique de cohésion n’est pas si vieille et elle a pourtant été réformée à plusieurs reprises. La dernière réforme en date, celle de 2006 a consisté à aligner les objectifs de la politique régionale avec ceux de la stratégie dite de Lisbonne, visant à faire de l’Europe l’économie de la connaissance la plus compétitive au monde d’ici à 2010. La politique de cohésion économique et sociale, souvent considérée comme ardue et difficile d’accès, regorge néanmoins de potentialités pour mettre en place des projets locaux et régionaux soutenus par l’Union européenne. Tour d’horizon de cette politique aux milles facettes.
La politique de cohésion économique et sociale : des fondements dans les années 70 à la réforme de 2006
Dès le préambule du traité de Rome (1957), on mentionne la nécessité "de renforcer l’unité et d’[en] assurer le développement harmonieux en réduisant l’écart entre les différentes régions et le retard des moins favorisées". Pourtant, à cette époque, on est bien loin des fonds structurels et des aides aux projets locaux. En effet, les deux premiers fonds à voir le jour dans les années 50 sont le Fonds Social Européen (FSE) et du le Fonds Européen de Garantie Agricole (FEOGA).
Ce n’est que dans les années 70, avec l’entrée de l’Irlande (pays alors peu développé par rapport aux pays membres des communautés de l’époque), du Royaume-Uni (également en difficulté au niveau économique) et du Danemark (pays alors très rural) et dans la perspective de l’élargissement à la Grèce, à l’Espagne et au Portugal, pays extrêmement pauvres à l’époque, que se met en place progressivement un embryon de politique régionale au niveau européen. En effet, en 1975, un pas décisif a été accompli avec la création du fonds le plus connu de la politique régionale européenne, le Fonds Européen de Développement Economique Régional (FEDER).
L’Acte unique européen de 1986 fait mention de la cohésion économique et sociale, essentielle au « développement harmonieux de l’ensemble de la communauté » exige la réduction de « l’écart entre les niveaux de développement des diverses régions », c’est à dire du « retard des régions les moins favorisées ». Ce traité représente un tournant majeur puisqu’il élève la politique régionale au rang des politiques de l’UE. Une conséquence directe a été le doublement des fonds alloués à la politique de cohésion, appelé aussi « paquet Delors I ».
Dès lors, la politique régionale a profondément et régulièrement été réformée. Les différentes réformes de la politique régionale (Traité de Maastricht, réforme de 1993, puis 1999 et enfin 2006) ont généralement été couplées d’augmentations systématiques des enveloppes budgétaires allouées. De 45 milliards d'écus pour la période 1989-1993, elle est passée à 90 milliards d'écus sur 1994-1999, puis à 193 milliards d'euros sur 2000-2006,
Le Fonds de cohésion, qui, à la différence des autres fonds, est alloué sur la base des caractéristiques économiques des Etats, et non des régions, a fait son apparition avec le Traité de Maastricht.
Les différentes réformes ont généralement été guidées par des impératifs de rationalisation : révision des « zones d’éligibilité » pour accéder aux fonds, diminution du nombre d’objectifs (1999), accent porté sur l’additionalité ( : les fonds structurels ne doivent pas se substituer aux dépenses structurelles de l’Etat) ; mais aussi sur l’adaptation des objectifs au contexte économique et social (montée du chômage, dimension environnementale, égalité des sexes, etc...).
Avec un grand nombre de régions en retard de développement bénéficiant des fonds alloués au titre de l’objectif 1 de l’époque (développement et ajustement des régions en retard de développement), l’Espagne, le Portugal, l’Italie du Sud et la Grèce ont pendant longtemps bénéficié d’une manne financière importante. L’objectif 1 représentait 80% du total des fonds entre 1993 et 1999.
La situation a fondamentalement été modifiée avec l’arrivée des 12 derniers Etats membres dans l’UE en 2004 et 2007. Avec un PIB moyen par habitant bien en-deçà de celui des Etats de l’UE 15, les nouveaux arrivants auraient dû, si le système des fonds structurels de l’époque avait été appliqué, récolter plus de 80% des fonds communautaires versés au titre de la politique régionale. Une nouvelle réforme est ainsi venue modifier le système dans son ensemble en 2006.
La nouvelle politique régionale européenne : des fonds espagnols aux fonds polonais en passant par Lisbonne
La nouvelle politique régionale européenne a ainsi vu le jour dans le contexte du plus grand élargissement jamais opéré au sein de l’UE. La Commissaire en charge de la politique régionale, la Polonaise Danuta Hübner a dû mettre sur pied une réforme difficile et concilier les intérêts souvent contradictoires des anciens bénéficiaires de fonds communautaires et des nouveaux entrants. C’est dans ce contexte que la décision a été prise d’aligner les objectifs de la politique européenne de cohésion économique et sociale avec ceux de la stratégie de Lisbonne.
La réforme a ainsi débouché sur la mise en place de trois objectifs (voir cartes pour comparaison des zones éligibles 2000-2006 et 2007-2013):
- L’Objectif « Convergence », visant à accélérer la convergence des Etats-membres les moins développés par l’amélioration des conditions de croissance et d’emploi. Ce nouvel objectif renvoie en grande partie à l’ancien objectif 1 (régions ayant un PIB moyen inférieur à 75% de la moyenne communautaire), compilé avec le Fonds de cohésion (Etats-membres ayant un RNB inférieur à 90% de la moyenne communautaire). Afin de prendre en compte les craintes des anciens pays bénéficiaires de fonds (Espagne, Portugal, Italie, Grèce, mais aussi la France) un régime transitoire pour les régions et Etats qui bénéficiaient de l’objectif 1 et du Fonds de cohésion a été mis en place (connu sous le nom de « phasing-out ».
- L’Objectif « Compétitivité régionale et emploi »: cet objectif vise à renforcer la compétitivité, l’emploi et l’attractivité des régions, en dehors de celles qui sont les moins favorisées. les régions éligibles sont celles qui bénéficiaient préalablement de l’objectif 1 sur la période 2000-2006 et qui ne répondent pas aux critères de l’objectif « convergence » ainsi que toutes les autres régions non couvertes par l’objectif « convergence ».
- L’Objectif « Coopération territoriale européenne » correspond à l’ancienne initiative INTERREG III à savoir le soutien aux projets de coopération transfrontalière entre régions situées aux frontières intérieures ou extérieures de l’UE.
Les anciens programmes URBAN II, à destinations des zones urbaines en difficulté, et EQUAL, pour la lutte contre toutes les formes de discrimination et d'inégalité dans la sphère du travail et de l'emploi, ont été intégrés aux nouveaux objectifs « convergence » et « compétitivité régionale et emploi ». Les programmes Leader + (programme européen destiné aux zones rurales) et le Fonds européen d’orientation et de garantie agricole (FEOGA) ont quant à eux été remplacés par le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER), l’IFOP devient le Fonds européen pour la Pêche (FEP).
Les anciens « gros » bénéficiaires de fonds n’ont pas été réellement lésés dans le cadre de cette réforme (voir graphique ci-après). On constate en effet que certains des Etats issus du dernier élargissement, notamment la Pologne, la Roumanie, ou encore la République tchèque reçoivent des sommes importantes, mais l’Espagne, l’Italie, le Portugal, la Grèce et la France continuent de bénéficier eux aussi, grâce notamment au système de « phasing-out », de sommes relativement importantes.
La nouvelle politique régionale a été dotée sur l’ensemble de la période de 308 milliards d’Euros soit 36% du budget communautaire (en comparaison, la précédente programmation financière avait consacré 193 milliards d’Euros sur la même période à la politique régionale mais avec seulement 15 Etats membres lors des 4 premières années de la programmation financière). Pour répondre aux inquiétudes et critiques et éviter le « saupoudrage » des aides, la Commission a donc fait le pari du « fléchage Lisbonne ». Il est trop tôt pour dire si ce pari apportera les résultats escomptés par la Commission européenne.
Conclusion : une politique plus efficace ?
La nouvelle politique régionale européenne « impose » aux Etats membres une mise en œuvre effective de la stratégie de Lisbonne. Dans les « cadres de références stratégiques nationaux » et les « programmes opérationnels » (documents déterminant la répartition des fonds structurels par secteur), ce sont les priorités de Lisbonne qui sont mises en œuvre : soutien à l’économie de la connaissance, la recherche et l’innovation, les technologies de l’information…
Il est important de rappeler que depuis 1988, plus de 480 milliards d'Euros ont été investis par l'Europe dans ces régions et dans ces Etats et que la politique de cohésion, avec la diminution constante des crédits alloués à la Politique agricole commune (PAC), est destinée à devenir le premier poste de dépenses du budget de l’UE.
L’efficacité de cette politique reste discutée et les études réalisées montrent des résultats mitigés en fonction des Etats et des régions étudiées. En effet, les disparités régionales ne diminuent pas ou ne s’atténuent que très lentement (OCDE). Il reste très difficile de mesurer l’impact réel et direct de la politique de cohésion. Il existe souvent des effets d’entraînement sur le long terme, difficiles à saisir. En jouant la carte de la décentralisation, du partenariat et de la concentration des aides sur des activités de nature à engendrer une croissance durable, comme l’éducation, la recherche et les projets d’infrastructure importants, la Commission européenne semble avoir adopté la stratégie la plus judicieuse. Rendez-vous en 2013 pour le bilan de 7 années de politique régionale « version Lisbonne ».
***RUBRIQUE DU BLOG : "CONNAITRE LE FONCTIONNEMENT DE L'UNION EUROPEENNE!" :
(1) : "L'organisation territoriale en Europe"
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/lorganisation-territoriale-en-europe.html
(2) L'UE, comment ca marche ? : Le Parlement européen
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/2-lue-comment-ca-marche-le-parlement.html
(3) L'UE : Quel modèle économique dans l'Europe du
21ème siècle ?***
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/3-lue-quel-modele-econo...
(4) STAGES European Commission : Traineeships
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/4-stages-european-commi...
(5) "UNION EUROPEENNE..."
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/5-connaitre-le-fonctionnement-de-lunion.html
(6) Le Sénat présente « Identités européennes »
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/03/6-le-senat-presente-identites.html
Bien à vous,
Morgane BRAVO
http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804
jeudi, mars 26, 2009
***Facebook recule à nouveau devant ses usagers...***
***Facebook a-t-il amorcé le lent déclin qui attend les services communautaires un jour ou l'autre ? En tous cas, 2009 commence mal. Après avoir tenté de s'arroger les droits de tous vos contenus mis en ligne sur son service, avant de revenir en arrière devant le tollé, la firme de Mark Zuckerberg vient de réaliser une nouvelle volte-face.
En cause, cette fois, l'ensemble de la refonte lancée le 5 mars dernier en grande pompe par le jeune PDG milliardaire de l'application la plus tendance de 2007 : Une page d'accueil en forme de «fleuve unique» permettant d'avoir l'ensemble de l'activité de ses contacts, avec une seconde colonne mettant en lumière un certain nombre d'autres événéments.
But affiché avec cette refonte : permettre aux « grands comptes » (stars, entreprises...) titulaires de profils «publics» de mieux faire passer leurs messages et leur actualité auprès de leurs fans.
En tous cas c'était l'ambition principale de Mark Zuckerberg, qui expliquait le 5 mars sur son blog : Vous pourrez voir qu'Oprah Winfrey lit un livre avant son émission, que CNN vient de poster une actualité de dernière minute ou que U2 travaille sur une nouvelle chanson, exactement comme vous pouvez constater que votre copine a publié de nouvelles photos de son dernier voyage en Europe». Enfin, on allait pouvoir savoir ce qu'Oprah Winfrey faisait avant ses émissions, une question qui taraudait la planète entière.
Plus sérieusement, cette nouvelle formule semblait essentiellement destinée à attirer de la publicité ou à préfigurer un modèle payant en vendant ces profils publics, pour le moment gratuits, aux entreprises et célébrités. Même si Zuckerberg s'était bien gardé lors de sa conférence de lancement de préciser ses buts, préférant un laconique «on ne sait vraiment pas où tout cela va nous mener». Désormais, on sait : nulle part. Car cette nouvelle formule a réussi l'exploit de provoquer un rejet massif en seulement quelques semaines.
En cause, la ligne très «twitterienne» de la nouvelle formule, où apparaissaient dans le flux de nouvelles, outre les changements de statut, les derniers liens et autres publications de ses amis. Mais plus leurs histoires de cœur ni leurs changements de travail. Le but de l'opération, pour Facebook, était évidemment de se placer sur le même créneau que Twitter, que la compagnie avait d'ailleurs tenté de racheter, sans succès : le partage de liens et de réflexions à la volée. Le système des « like » permettant de dire si on aime ou pas une nouvelle, était dans le même esprit. Avec, à la clé, la possibilité d'utiliser tous les contenus déversés ainsi par les usagers dans un moteur "'social" capable de rivaliser avec la richesse des contenus qu'on trouve en cherchant sur Twitter.
Seulement voilà : Facebook n'est pas Twitter. Et les usagers du réseau social l'ont bien fait comprendre. Un groupe, «Millions against Facebook's new layout and termes of service», a ainsi atteint en quelques jours la taille de 2,62 millions de membres. Un sondage, lancé sur Facebook, a également donné des résultats catastrophiques : seuls 6% des membres disaient aimer la nouvelle mouture du site, contre 94% qui la détestaient. Bref, cette nouvelle formule était tout simplement un bide. Même les employés du réseau social n'étaient pas convaincu, révélait ValleyWag, évoquant un mail de Zuckerberg qui s'enflammait sur la nécessité d'être «disruptif» et donc de ne pas écouter les commentaires négatifs.
Une vision de l'entreprise soutenue par le pape des blogueurs techno, Michael Arrigton, patron de Techcrunch, pour qui «quand vous écoutez trop vos utilisateurs, vous créez un produit ennuyeux». Certes, mais quand vous ne vendez pas votre produit mais que vous l'offrez, et que vous dépendez de la publicité envoyée à vos usagers, la question d'écouter son audience se pose plus fortement.
C'est d'ailleurs ce que s'est finalement dit Zuckerberg, puisque Facebook explique mercredi qu'il va écouter ses utilisateurs et tout faire pour améliorer son produit. Donc revenir en arrière et réintégrer les fonctionnalités disparues. C'est le directeur produit, Christopher Cox, qui s'est chargé d'annoncer les «quatre points» sur lesquels Facebook allait faire des efforts : plus de nouvelles «mises en avant», un fil d'informations mieux contrôlé et qui se rafraîchira tout seul, un meilleur moteur de recherche... Bref, on revient en arrière et on se plie aux desiderata du peuple.
Enseignement de ce fiasco: l'utilisateur lambda n'est pas un «early adopter» geek. Si les utilisateurs de Twitter sont capables de s'adapter au changement et même d'aller chercher tout seuls des petites applications (plugins firefox, client installé sur sa machine...) pour améliorer leur expérience de microblogging, ce n'est pas le cas du public de Facebook, devenu au fil de la célébrité (quasiment 10 millions d'utlisateurs en France, rappelle BienBienBien) plus familial, plus généraliste et par là-même plus rétif au changement lorsqu'il bouleverse ses habitudes de navigation, n'en déplaise à Michael Arrington.
Finalement, au-delà des déboires de Zuckerberg et de son équipe, cette affaire revient à l'éternelle question de l'usage : pourquoi utilise-t-on Facebook ? Pour avoir des nouvelles de gens qu'on connaît mais qu'on voit peu, pour entrer en contact, regarder leurs photos de vacances, suivre leur évolution professionnelle ou sentimentale... Mais pas, ou peu, pour échanger des liens ou des informations comme on le fait sur Twitter.
Par Samuel Laurent
Le Figaro
25 mars 2009
***Mobiles : les tarifs français trop élevés selon Bruxelles...***
***Selon Bruxelles, le marché français de la téléphonie mobile se caractérise «par son dynamisme limité».
La facture moyenne en France est de 30 euros, contre à peine 20 euros dans l'ensemble de l'Union européenne. Pour Bruxelles, un quatrième opérateur pourrait faire baisser les tarifs.
La facture de téléphonie mobile des Français est trop chère selon un rapport publié mercredi par la Commission européenne. «En 2008, la facture moyenne s'approche de 30 euros en France quand elle ne dépasse pas 20 euros dans l'ensemble de l'Union», explique, mercredi, au quotidien «Les Echos», Viviane Reding, la commissaire chargée de la Société d'information et de médias. La France se place ainsi juste après l'Espagne où les clients paient en moyenne 36 euros par mois. Un an plus tôt, la France se classait encore au quatrième rang. Pour établir son classement, Bruxelles se base sur le prix de la meilleure offre nationale pour un usage moyen, soit 65 appels et 50 SMS envoyés par mois. Résultat : les opérateurs français favoriseraient les consommateurs les plus bavards en proposant des forfaits dits «d'abondance» au détriment des clients les moins gourmands, souligne le quotidien économique. D'ailleurs en France, le marché du prépayé est faible (34%), alors que dans certains pays, comme l'Italie, de nombreux abonnés disposent de plusieurs abonnements prépayés pour bénéficier d'offres spéciales.
« Améliorer la concurrence »
Selon Bruxelles, le marché français de la téléphonie mobile se caractérise «par son dynamisme limité». Les opérateurs mobiles virtuels (MVNO) représentent à peine 6% du marché, tandis qu'Orange (43,6%), SFR (33,41%) et Bouygues Telecom (17,2%) continuent de se partager le gros des consommateurs français. «Au vu de la stabilité du marché, il apparaît que les MVNO n'ont pas eu d'impact significatif sur la concurrence», explique la Commission européenne. Une situation qui justifie la décision du gouvernement français d'accorder une quatrième licence de téléphonie mobile. «L'entrée d'un quatrième opérateur pourrait contribuer à améliorer la concurrence et le choix des consommateurs», estime en effet Bruxelles.
Guirec Gombert
Le Figaro
25/03/2009 |
La facture moyenne en France est de 30 euros, contre à peine 20 euros dans l'ensemble de l'Union européenne. Pour Bruxelles, un quatrième opérateur pourrait faire baisser les tarifs.
La facture de téléphonie mobile des Français est trop chère selon un rapport publié mercredi par la Commission européenne. «En 2008, la facture moyenne s'approche de 30 euros en France quand elle ne dépasse pas 20 euros dans l'ensemble de l'Union», explique, mercredi, au quotidien «Les Echos», Viviane Reding, la commissaire chargée de la Société d'information et de médias. La France se place ainsi juste après l'Espagne où les clients paient en moyenne 36 euros par mois. Un an plus tôt, la France se classait encore au quatrième rang. Pour établir son classement, Bruxelles se base sur le prix de la meilleure offre nationale pour un usage moyen, soit 65 appels et 50 SMS envoyés par mois. Résultat : les opérateurs français favoriseraient les consommateurs les plus bavards en proposant des forfaits dits «d'abondance» au détriment des clients les moins gourmands, souligne le quotidien économique. D'ailleurs en France, le marché du prépayé est faible (34%), alors que dans certains pays, comme l'Italie, de nombreux abonnés disposent de plusieurs abonnements prépayés pour bénéficier d'offres spéciales.
« Améliorer la concurrence »
Selon Bruxelles, le marché français de la téléphonie mobile se caractérise «par son dynamisme limité». Les opérateurs mobiles virtuels (MVNO) représentent à peine 6% du marché, tandis qu'Orange (43,6%), SFR (33,41%) et Bouygues Telecom (17,2%) continuent de se partager le gros des consommateurs français. «Au vu de la stabilité du marché, il apparaît que les MVNO n'ont pas eu d'impact significatif sur la concurrence», explique la Commission européenne. Une situation qui justifie la décision du gouvernement français d'accorder une quatrième licence de téléphonie mobile. «L'entrée d'un quatrième opérateur pourrait contribuer à améliorer la concurrence et le choix des consommateurs», estime en effet Bruxelles.
Guirec Gombert
Le Figaro
25/03/2009 |
*Les USA co-responsables des crimes au Mexique, déclare Clinton*
***En visite à Mexico, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a reconnu que les Etats-Unis portaient une part de responsabilité dans la guerre des drogues au Mexique.
L'année dernière, la criminalité liée aux narcotrafiquants a fait 6.300 morts au Mexique.
"Notre consommation insatiable de drogues alimente le commerce des drogues. Notre incapacité à empêcher la contrebande d'armes à notre frontière provoque la mort d'agents de police, de soldats et de civils", a-t-elle dit aux journalistes l'accompagnant dans l'avion la menant au Mexique.
"Je ressens très vivement la co-responsabilité que nous portons", a-t-elle ajouté.
Clinton a précisé que l'administration Obama soutenait pleinement la lutte engagée par le président mexicain Felipe Calderon contre les cartels de la drogue et promis que les Etats-Unis accéléreraient la livraison d'équipements de pointe promis par un accord conclu en 2007.
"Nous nous tiendrons à vos côtés", a-t-elle promis ensuite lors d'une conférence de presse à Mexico.
Washington étudie les moyens de renforcer la sécurité à la frontière mexicaine. Un programme de 184 millions de dollars pourrait voir le jour pour permettre le déploiement de 360 agents supplémentaires aux points de passage entre les deux pays et un renforcement de lutte contre la contrebande.
Selon Mexico, 90% des crimes imputées aux cartels de la drogue sont commis avec des armes importées clandestinement des Etats-Unis.
Arshad Mohammed et Catherine Bremer, version française Henri-Pierre André
Le Point
26/03/2009
L'année dernière, la criminalité liée aux narcotrafiquants a fait 6.300 morts au Mexique.
"Notre consommation insatiable de drogues alimente le commerce des drogues. Notre incapacité à empêcher la contrebande d'armes à notre frontière provoque la mort d'agents de police, de soldats et de civils", a-t-elle dit aux journalistes l'accompagnant dans l'avion la menant au Mexique.
"Je ressens très vivement la co-responsabilité que nous portons", a-t-elle ajouté.
Clinton a précisé que l'administration Obama soutenait pleinement la lutte engagée par le président mexicain Felipe Calderon contre les cartels de la drogue et promis que les Etats-Unis accéléreraient la livraison d'équipements de pointe promis par un accord conclu en 2007.
"Nous nous tiendrons à vos côtés", a-t-elle promis ensuite lors d'une conférence de presse à Mexico.
Washington étudie les moyens de renforcer la sécurité à la frontière mexicaine. Un programme de 184 millions de dollars pourrait voir le jour pour permettre le déploiement de 360 agents supplémentaires aux points de passage entre les deux pays et un renforcement de lutte contre la contrebande.
Selon Mexico, 90% des crimes imputées aux cartels de la drogue sont commis avec des armes importées clandestinement des Etats-Unis.
Arshad Mohammed et Catherine Bremer, version française Henri-Pierre André
Le Point
26/03/2009
mercredi, mars 25, 2009
***L'UE perd en leadership...***
***Le gouvernement tchèque est tombé hier suite à une motion de censure déposée par le Parlement à Prague. Conformément à la Constitution, le Premier ministre Mirek Topolánek doit à présent démissionner. La République tchèque exerçant actuellement la présidence de l'UE, la presse européenne craint également une perte de leadership à Bruxelles.
Süddeutsche Zeitung - Allemagne
Le quotidien progressiste de gauche Süddeutsche Zeitung évoque la chute du gouvernement à Prague : "Il vient de se produire ce que l'on pouvait redouter comme le plus gros incident possible : le gouvernement a été destitué au beau milieu de son mandat européen. Et au cœur de la grande crise économique mondiale, on trouve aux commandes de l'UE un pilote qui n'a pas les mains libres et qui ne peut assumer pleinement sa mission pour la communauté. … Cet événement montre de quelle façon l'égoïsme politique des partis, notamment en Europe centrale et orientale, empêche le développement politique et porte maintenant préjudice à tout le continent. Certes, il y a aussi des tensions irritantes à Berlin, et l'Italie souffre depuis longtemps de conflits entre ses partis. Mais dans le monde post-communiste, le manque de sens des responsabilités d'homme d'Etat et l'absence prononcée de volonté à parvenir à un compromis démocratique provoquent de gros dégâts, notamment aujourd'hui."
(25.03.2009)
Diário de Notícias - Portugal
Le quotidien Diário de Notícias est préoccupé par la chute du gouvernement tchèque, et notamment des conséquences que celle-ci pourrait avoir sur la ratification du traité de Lisbonne: "La chute du gouvernement tchèque pendant la présidence tchèque de l'UE met le pays dans une situation délicate. … A Prague, le traité de Lisbonne n'est pas encore passé devant le Sénat. L'aversion du président tchèque Václav Klaus contre le traité est de notoriété publique, de même que sa volonté de retarder, voire même d'empêcher sa ratification en République tchèque. Même si le gouvernement reste en place jusqu'à la fin de la présidence de l'UE fin juin, ce qui se passe est un coup supplémentaire porté au traité de Lisbonne. Il faut attendre pour voir si celui-ci lui sera fatal." (25.03.2009)
Sme - Slovaquie
La chute du gouvernement à Prague pourrait en fin de compte être à l'avantage de la présidence tchèque de l'UE, estime le quotidien progressiste Sme : "La position du Premier ministre tchèque [Mirek Topolánek] et de ses ministres à la tête de l'Union était déjà faible jusqu'à maintenant. Ils ont dû consacrer un temps considérable au sauvetage de leur siège national. Mais la présidence tchèque de l'UE n'a encore que trois mois devant elle. Le gouvernement ne se retirera pas immédiatement après la motion de censure, mais restera en place jusqu'à la prise de fonction d'un nouveau gouvernement. Le gouvernement Topolánek pourrait donc très bien rester en place jusqu'à la fin de la présidence. De ce point de vue, il est important de savoir le temps qu'il reste au gouvernement pour l'Union. Cela dépend de l'évolution de la situation à Prague. … L'organisation rapide d'élections anticipées dès cet été, dont parle Topolánek, pourrait lui laisser les mains libres. En tant que Premier ministre démissionnaire, il ne devrait se consacrer qu'aux affaires courantes en République tchèque. Et dans l'Union, il pourrait être finalement plus actif qu'il ne l'a été jusqu'à aujourd'hui."
(25.03.2009)
Mladá fronta DNES - République tchèque
La chute du gouvernement tchèque témoigne de l'irresponsabilité de certains politiques à Prague, écrit le rédacteur en chef du quotidien progressiste Mladá Fronta Dnes : "Il ne s'agit pas de la présidence de l'UE, que l'on rappelle sans cesse. Bien sûr, cela représente aussi une certaine honte pour l'Europe et dégrade la position diplomatique de la République tchèque. Mais les hommes d'Etat européens et les institutions le comprendront. Mais la destitution du gouvernement au moment où l'on devrait - au mieux en collaboration avec l'opposition - faire un pas vers l'autre pour aider les entreprises et la population, et surmonter la récession, est un acte malheureux, c'est le moins que l'on puisse dire. Il est en outre particulièrement idiot de destituer un gouvernement au moment où le marché mondial souffre d'un manque de confiance envers l'Europe centrale et orientale, où le gouvernement hongrois vient déjà d'être destitué."
(25.03.2009)
Eurotopics
*La chute du gouvernement tchèque embarrasse l’Union européenne*
***C’est un coup de théâtre dont l’Union européenne se serait bien passée dans le contexte de la crise. Mirek Topolanek, le premier ministre tchèque censuré par ses députés mardi 24mars, avait le plus grand mal à imposer son autorité sur les Vingt-Sept, après la présidence de Nicolas Sarkozy. Et le voilà qui chute au pire moment, à l’heure où l’ensemble du continent s’enfonce dans la récession et tente de peser face aux Etats-Unis.
"L’Europe a besoin de leadership fort en ces temps de crise. Or un gouvernement qui assume la présidence de l’UE et qui est privé de confiance ne peut pas assumer ce leadership", a regretté Joseph Daul, le président français du groupe conservateur du Parti populaire européen (PPE), la principale formation du Parlement de Strasbourg.
A Prague, comme à Bruxelles, on s’efforce de minimiser l’impact de l’échec de M.Topolanek. Le chef du gouvernement de centre droit pourrait rester de facto en place jusqu’à la fin de sa présidence de l’UE, le 30juin, avant de passer la main à la Suède. "Le gouvernement est responsable, il devrait demeurer en fonction jusqu’à ce qu’un autre cabinet soit désigné et confirmé", a dit au Monde Alexandr Vondra, vice-premier ministre tchèque chargé des affaires européennes : "Ce processus peut durer des mois."
DE MULTIPLES CRITIQUES
Depuis le 1er janvier, les performances de la présidence tchèque ont fait l’objet de multiples critiques dans les capitales européennes. "Le gouvernement était déjà faible, nous le savions lorsque la présidence a commencé", commente un diplomate scandinave. Après s’être démené pour défendre les intérêts européens lors de la "guerre du gaz" entre la Russie et l’Ukraine, le libéral Mirek Topolanek a été critiqué pour sa passivité dans la gestion de la crise économique, à l’heure où les Etats membres interviennent comme jamais dans leur économie. Ses relations avec Paris, soupçonné de vouloir court-circuiter Prague par l’intermédiaire de la zone euro, ont tourné au vinaigre. Marginalisé par M. Sarkozy dès début 2009, lors de l’offensive israélienne à Gaza, M.Topolanek a répliqué un peu plus tard en accusant les autorités françaises de "protectionnisme" en matière d’aide à l’automobile.
Dans ce climat tendu, les Européens devaient insister dès mercredi pour que le processus de ratification du traité de Lisbonne à Prague et la négociation des garanties promises à l’Irlande en vue d’un second référendum ne soient pas entravés. M.Topolanek s’est fixé d’autres priorités dans les prochaines semaines. Le 5avril à Prague, le sommet entre Barack Obama et les vingt-sept chefs d’Etat et de gouvernement devrait être l’occasion de parler de l’Afghanistan et du climat avec les Etats-Unis. "Il n’y a pas de raison d’annuler cette rencontre", estime M.Vondra. Le 7 mai doit avoir lieu, toujours à Prague, le lancement du "partenariat oriental", une initiative destinée à rapprocher l’Ukraine, la Biélorussie, la Géorgie, la Moldavie, l’Azerbaïdjan et l’Arménie de l’UE.
A plus court terme, c’est le sommet du G20 qui se profile, le 2 avril à Londres, dans des conditions délicates pour la délégation européenne. La présidence tchèque occupe un strapontin dans cette enceinte face aux grands pays. Devant le Parlement européen, mercredi matin, M.Topolanek a tenté de rassurer les députés en affirmant que la chute de son gouvernement n’aura "pas d’impact sur la présidence" de l’Union.
Bruxelles, Bureau européen
Philippe Ricard
Le Monde
25.03.09
Inscription à :
Articles (Atom)