***Trois questions à Ewa Björling, Ministre déléguée au commerce, à l’approche de la conférence européenne sur la responsabilité sociale des entreprises (RSE) des 10 et novembre prochains
Pourquoi est il important de soulever la question de la responsabilité sociale des entreprises?
- Cette responsabilité s’est accrue au point de devenir une question d’importante planétaire. Toujours plus nombreuses sont les entreprises à avoir saisi l’importance qu’il y a à faire preuve de responsabilité sociale sur le lieu de travail, tant en ce qui concerne le cadre professionnel que l’environnement entrepreneurial. De bonnes conditions de travail pour les employés deviennent un argument de vente dans la mesure où le consommateur se sensibilise à ces questions et pose de plus en plus d’exigences. Nous avons affaire à une situation où tout le monde est gagnant les entreprises font preuve de bonne volonté, les employés obtiennent des conditions de travail acceptables et les consommateurs disposent de biens et de services produits de manière éthique. La RES est une manière pour les entreprises de gagner des parts de marché et d'accroître leurs bénéfices par la bonne volonté dont elles font preuve en matière de RSE. Les entreprises tirent bien sûr souvent profit de cela dans la promotion de leurs produits.
Pourquoi la Présidence suédoise de l’UE organise t elle une conférence européenne sur la responsabilité sociale des entreprises?
- L’UE constitue la plus grande zone économique du monde. Ses 27 États membres dénombrent 20 millions d’entreprises, dont beaucoup exportent une grande partie de leur production et ont la planète comme marché. L’UE fait figure d’acteur de poids dans la poursuite de ces travaux, tant dans les États membres que dans les pays où leurs entreprises ont des activités.
Que peuvent faire les entreprises et quelle responsabilité portent les gouvernements dans la promotion de la RES?
- Il ne faut pas oublier que la RSE est une chose essentiellement du ressort des entreprises et qu’il leur donc incombe d’aller de l’avant. Un mot-clé en l’occurrence : volontariat. Les États souhaitent bien sûr que les entreprises assument leur responsabilité pour garantir le respect des droit de l’homme, des conditions de travail acceptables, la durabilité en matière d’environnement et l’absence de corruption.Ce que peuvent faire les États et les gouvernements, c’est mettre en place des règles et des cadres nationaux relatifs aux responsabilités des entreprises et diffuser des connaissances sur les droits et devoirs en vigueur sur le marché du travail. Les États peuvent soutenir et promouvoir la RSE. Ensemble, les États et les entreprises peuvent développer et diffuser de bons exemples de mesures sur la manière de mettre en œuvre la RSE.
se2009.eu
Bien à vous,
Morgane BRAVO
http://www.bravo-associatesw.com
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