dimanche, mai 10, 2009
*La République tchèque approuve le traité de Lisbonne*
***Le Sénat tchèque a approuvé ce mercredi le traité de Lisbonne à une nette majorité. La réforme de l'Union européenne est ainsi en passe de s'imposer. Le dernier gros obstacle reste le référendum prévu cet automne en Irlande.
La presse européenne :
Der Standard - Autriche
Selon le quotidien Der Standard, le "oui" en faveur du traité de Lisbonne à Prague est une secousse mais reste encore loin d'être une victoire pour l'UE : "La Cour constitutionnelle fédérale allemande à Karlsruhe doit encore se prononcer, avant les élections européennes début juin, sur la conformité du traité de Lisbonne avec la constitution allemande. Parallèlement, en Pologne, on attend la signature du président Lech Kaczyński. Et finalement, en Irlande on est à la veille d'un deuxième référendum qui aura des répercussions directes sur la Grande-Bretagne. Si la ratification du traité continue de traîner en longueur, les tories [parti conservateur britannique] pourraient remporter les élections prévues au plus tard au printemps prochain et remettre en question la ratification britannique, comme déjà annoncé. Pour cette raison, la dynamique de Prague doit être désormais mise à profit. Il y aura un peu plus d'Europe seulement si le traité de Lisbonne est définitivement ratifié, et ses détracteurs de droite et de gauche ne pourront alors plus la malmener si facilement." (
07.05.2009)
Delo - Slovénie
Le quotidien Delo estime que le président tchèque Václav Klaus a essuyé une défaite dans le vote sur le traité de Lisbonne. "La République tchèque … ne sera pas le pays qui enterrera le traité. Le président Klaus peut toujours porter ses espoirs sur la Cour constitutionnelle fédérale allemande ou sur un deuxième vote négatif au référendum en Irlande, à moins que les juges constitutionnels ne répondent aux exigences des eurosceptiques mécontents et vérifient les parties du traité de Lisbonne qu'ils n'ont pas encore examinées. Mais s'ils n'avaient rien à reprocher au traité à l'époque, ils ne trouveront rien à redire cette fois non plus. Dans le duel opposant les deux politiques de premier plan du Parti démocrate civique conservateur [ODS], qui se sont divisés sur le thème de l'Europe et sur d'autres sujets, il y a maintenant 1 partout entre Topolanek et Klaus – Topolanek n'est plus au pouvoir à cause de Klaus. Et Klaus n'a pourtant pas atteint son objectif." (07.05.2009)
Mladá fronta DNES - République tchèque
Il ne faut pas craindre le traité de Lisbonne, mais la lutte relative à celui-ci continue en République tchèque, estime le quotidien progressiste Mladá fronta Dnes : "Les sénateurs du Parti civique [démocrate] ODS vont faire appel à la Cour constitutionnelle et le président Václav Klaus pense déjà à sa riposte … . La peur du soi-disant dictat de Lisbonne peut diviser l'ODS et influencer le résultat des élections en octobre. Ce sont certes des choses essentielles mais purement nationales. Ce qui est important, c'est que le traité de Lisbonne ne nuise pas à la République. Au contraire, grâce à l'approbation du traité, notre pays reste dans le courant principal de la politique européenne et confirme sa nouvelle appartenance à la civilisation occidentale."
(07.05.2009)
Süddeutsche Zeitung - Allemagne
Après l'approbation du traité de Lisbonne par la République tchèque, tout repose désormais sur les Irlandais écrit le quotidien progressiste de gauche Süddeutsche Zeitung : "Si tous les autres pays ont désormais adopté politiquement le traité, alors l'Irlande est désormais face à une décision difficile. … Il incombe désormais aux autres Etats membres de l'UE de ne pas faire que des promesses aux Irlandais mais aussi de les contraindre à une feuille de route. L'UE ne peut pas attendre jusqu'à la saint Glinglin. Plus exactement, le traité doit être adopté et déposé fin octobre, car la période de service de la Commission s'achève alors, et pour des raisons politiques et contractuelles complexes, la nouvelle Commission devra déjà être nommée d'après le nouveau traité. Les Irlandais doivent donc se décider au plus tard avant mi-octobre. Si cela ne se passe pas ainsi, la réforme sera de nouveau reportée d'au moins cinq ans. Cela pourrait être sa fin."
(07.05.2009)
Eurotopics
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