*** Le ministre fédéral des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, et le directeur général des Musées nationaux de Berlin, Klaus-Peter Schuster, présentent la "Nuit européenne de la beauté"
* L'Europe a cinquante ans
L'Europe a cinquante ans! À l'occasion du cinquantième anniversaire de la signature des Traités de Rome, les chefs d'État et de gouvernement des 27 États membres de l'Union européenne se réunissent à Berlin les 24 et 25 mars pour un
sommet informel. En cette même occasion, le gouvernement fédéral organise une grande fête de l'Europe à Berlin.
La fête de l'Europe débutera dans la soirée du 24 mars par une "Nuit européenne de la beauté", organisée en collaboration avec les Musées nationaux de Berlin (Staatliche Museen zu Berlin). De 18 heures à 2 heures du matin, le public
pourra redécouvrir la beauté de l'Europe dans les collections des Musées nationaux de Berlin, sur l'île des musées et au Kulturforum, situé Potsdamer Platz. La "Nuit européenne de la beauté" est parrainée par le ministre fédéral des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier.
M. Steinmeier et M. Klaus-Peter Schuster présentent la "Nuit européenne de la beauté" ensemble ce jeudi (1er mars).
À l'attention des rédactions!
Séance de photos
Lieu: Altes Museum/Rotunde (Vieux Musée/Rotonde), Am Lustgarten, Statue
"Betender Knabe" dans l'exposition
Date: Jeudi 1er mars 2007, 11 h 30 rpt 11 h 30
mercredi, février 28, 2007
*Le livre noir des régions socialistes"...!
*** Le sénateur UMP Roger Karoutchi présente aux français "le livre noir des régions socialistes" qui dénonce la gestion calamiteuse des vingts régions dirigées par des socialistes en métropole.
** Le livre noir des régions socialistes
Gestion catastrophique – Hausse des impôts régionaux – Hausse des dépenses de fonctionnement – Baisse des crédits d’investissement : le constat du Livre noir des régions socialistes est sans appel.
Région par région, découvrez le désastre de la gestion socialiste des régions depuis 2004.
« Un véritable culte de la dépense publique. » Le constat du Livre noir des régions socialistes est sans appel. Pour Roger Karoutchi, sénateur UMP et président du groupe d'opposition au Conseil régional d'Île-de-France, à l’initiative de cette étude, « si Ségolène Royal gère la France comme elle le fait en Poitou-Charentes, les Français peuvent s'attendre à de fortes hausses des impôts ».
Alors que Mme Royal s’appuie dans le cadre de sa campagne sur « des régions qui marchent pour faire marcher la France », le constat global de la gestion des régions par les socialistes est accablant. C’est ce que montre ce document de 144 pages qui examine à la loupe la gestion des vingt régions métropolitaines dirigées depuis 2004 par le PS.
Présentation vidéo par Roger Karoutchi
Avant-propos de Roger Karoutchi
Version complète
Aquitaine
Auvergne
Basse-Normandie
Bourgogne
Bretagne
Centre
Champagne-Ardenne
Franche-Comté
Ile-de-France
Languedoc-Roussillon
Limousin
Lorraine
Midi-Pyrénées
Nord-Pas-de-Calais
Haute-Normandie
PACA
Pays de la Loire
Picardie
Poitou-Charentes
Rhônes-Alpes
Conclusion
** Le livre noir des régions socialistes
Gestion catastrophique – Hausse des impôts régionaux – Hausse des dépenses de fonctionnement – Baisse des crédits d’investissement : le constat du Livre noir des régions socialistes est sans appel.
Région par région, découvrez le désastre de la gestion socialiste des régions depuis 2004.
« Un véritable culte de la dépense publique. » Le constat du Livre noir des régions socialistes est sans appel. Pour Roger Karoutchi, sénateur UMP et président du groupe d'opposition au Conseil régional d'Île-de-France, à l’initiative de cette étude, « si Ségolène Royal gère la France comme elle le fait en Poitou-Charentes, les Français peuvent s'attendre à de fortes hausses des impôts ».
Alors que Mme Royal s’appuie dans le cadre de sa campagne sur « des régions qui marchent pour faire marcher la France », le constat global de la gestion des régions par les socialistes est accablant. C’est ce que montre ce document de 144 pages qui examine à la loupe la gestion des vingt régions métropolitaines dirigées depuis 2004 par le PS.
Présentation vidéo par Roger Karoutchi
Avant-propos de Roger Karoutchi
Version complète
Aquitaine
Auvergne
Basse-Normandie
Bourgogne
Bretagne
Centre
Champagne-Ardenne
Franche-Comté
Ile-de-France
Languedoc-Roussillon
Limousin
Lorraine
Midi-Pyrénées
Nord-Pas-de-Calais
Haute-Normandie
PACA
Pays de la Loire
Picardie
Poitou-Charentes
Rhônes-Alpes
Conclusion
mardi, février 27, 2007
* Pour une immigration choisie : Nicolas Sarkozy!
*** La France a toujours su s'ouvrir au monde pour accueillir et intégrer des populations nouvelles. Pour donner à cette immigration le visage de la dignité, il faut que celle-ci soit maîtrisée et régulée.
C'est tout le sens de l'action au ministère de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy pour faire passer notre pays d'une logique d'immigration subie à celle d'une immigration choisie.
En s'opposant à la logique de régularisation massive et automatique défendue par les socialistes, Nicolas Sarkozy a souhaité démontrer qu'il était possible et nécessaire de concilier fermeté et justice.
Pour que la France inscrive cette nouvelle logique d'immigration choisie dans son histoire, Nicolas Sarkozy propose de :
*Conditionner
l'immigration à la possibilité de trouver un emploi
En favorisant par exemple, la venue des meilleurs professionnels dont la France a besoin.
*Limiter
l'accueil des migrants en établissant des plafonds annuels d'immigration
En étant plus rigoureux sur les conditions d'autorisation des regroupements familiaux afin de garantir que la famille accueillie puisse vivre en France des fruits du travail.
*Maîtriser
l'immigration par le développement
En relançant par exemple la coopération grâce au service civique obligatoire et en réorganisant la politique d'aide au développement pour la rendre plus efficace.
« Je n'accepte pas qu'on veuille habiter en France sans respecter et sans aimer la France, je n'accepte pas qu'on veuille s'installer en France sans se donner la peine de parler et d'écrire le français »
Nicolas Sarkozy-14 janvier- Porte de Versailles
C'est tout le sens de l'action au ministère de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy pour faire passer notre pays d'une logique d'immigration subie à celle d'une immigration choisie.
En s'opposant à la logique de régularisation massive et automatique défendue par les socialistes, Nicolas Sarkozy a souhaité démontrer qu'il était possible et nécessaire de concilier fermeté et justice.
Pour que la France inscrive cette nouvelle logique d'immigration choisie dans son histoire, Nicolas Sarkozy propose de :
*Conditionner
l'immigration à la possibilité de trouver un emploi
En favorisant par exemple, la venue des meilleurs professionnels dont la France a besoin.
*Limiter
l'accueil des migrants en établissant des plafonds annuels d'immigration
En étant plus rigoureux sur les conditions d'autorisation des regroupements familiaux afin de garantir que la famille accueillie puisse vivre en France des fruits du travail.
*Maîtriser
l'immigration par le développement
En relançant par exemple la coopération grâce au service civique obligatoire et en réorganisant la politique d'aide au développement pour la rendre plus efficace.
« Je n'accepte pas qu'on veuille habiter en France sans respecter et sans aimer la France, je n'accepte pas qu'on veuille s'installer en France sans se donner la peine de parler et d'écrire le français »
Nicolas Sarkozy-14 janvier- Porte de Versailles
* François Fillon répond à la polémique...!
*** François Fillon répond à la polémique sur les compétences de Nicolas Sarkozy en matière de défense et de politique étrangère « Nicolas Sarkozy a eu raison de lui répondre que la France possède 4 sous marins nucléaires puisque ce vocable désigne communément les SNLE, c'est-à-dire les sous marins lanceurs d’engins de la force de dissuasion »
* Jean-Pierre RAFFARIN face au bloggeurs et en direct sur Second Life!
***Vidéo de Jean-Pierre Raffarin qui répond, aux côtés de Thierry Solère et de Vincent Ducrey, aux blogueurs lors de la soirée Pizza 2.0 au QG de Campagne de Nicolas Sarkozy.
* Un direct live sonore et photo était organisé dans SecondLife pour les blogueurs militants d'ici et d'ailleurs. Loic Le Meur, en déplacement à l'étranger, était présent ce soir dans le QG virtuel de Nicolas Sarkozy.
* Un direct live sonore et photo était organisé dans SecondLife pour les blogueurs militants d'ici et d'ailleurs. Loic Le Meur, en déplacement à l'étranger, était présent ce soir dans le QG virtuel de Nicolas Sarkozy.
lundi, février 26, 2007
* Compétitivité: la France recule nettement en Europe...!
*** En matière de compétitivité, les principales économies de l'Union européenne ont enregistré un véritable bond en avant. C'est ce que montre l'"Indicateur européen de croissance et d'emploi", conçu par les économistes du groupe d'assurance Allianz pour le laboratoire d'idées bruxellois Lisbon Council: fin 2006, l'UE à 15 avait fait 90% du chemin vers les objectifs à atteindre d'ici 2010, définis dans la stratégie de croissance et d'emploi dite de Lisbonne, lancée en 2000 pour faire de l'UE l'économie la plus performante au monde. L'étude a étalonné les neuf principales économies européennes (Autriche, Belgique, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Suède et Royaume Uni) par rapport à six objectifs (croissance du PIB, productivité du travail, développement de l'emploi, qualification de la main d'oeuvre, investissement de croissance et viabilité des finances publiques). C'est la Suède qui arrive largement en tête, la Belgique devenant numéro deux après avoir gagner sept places, grâce au haut niveau de qualification de sa main d'oeuvre, une des mieux éduquées en Europe. L'Allemagne grimpe de la 9e place en 2005 à la 6ème. Mais, dans ce palmarès de bons résultats, la France se démarque par une nette contre-performance. Elle est passé de la 6e à la 9e place, sanctionnée pour sa croissance médiocre et une productivité stagnante.
L'Expansion avec AFP
26/02/2007
L'Expansion avec AFP
26/02/2007
** Nicolas Sarkozy opposé à l'"impôt citoyen" de DSK...!
*** Nicolas Sarkozy a jugé lundi sur RMC que créer un "impôt citoyen", comme le propose Dominique Strauss-Kahn, n'est "en aucun cas" une bonne idée.
"On taxerait ceux de nos compatriotes qui vont gagner des parts de marché, créer de la richesse, porter la langue française et la culture française, défendre les intérêts français à l'étranger!" s'est offusqué le candidat UMP à la présidentielle.
Selon lui, "la véritable question à se poser, c'est: pourquoi nous sommes le seul pays où ceux qui ont réussi pensent que pour bénéficier du produit de ce travail, ils doivent partir".
Dans son "avis" sur la fiscalité remis le 9 février à la candidate socialiste à l'Elysée Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn propose de "mettre en place un impôt citoyen que paieraient tous les Français même lorsqu'ils ont décidé de délocaliser tout leur argent à l'extérieur". AP
PARIS (AP)
cb/ma
"On taxerait ceux de nos compatriotes qui vont gagner des parts de marché, créer de la richesse, porter la langue française et la culture française, défendre les intérêts français à l'étranger!" s'est offusqué le candidat UMP à la présidentielle.
Selon lui, "la véritable question à se poser, c'est: pourquoi nous sommes le seul pays où ceux qui ont réussi pensent que pour bénéficier du produit de ce travail, ils doivent partir".
Dans son "avis" sur la fiscalité remis le 9 février à la candidate socialiste à l'Elysée Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn propose de "mettre en place un impôt citoyen que paieraient tous les Français même lorsqu'ils ont décidé de délocaliser tout leur argent à l'extérieur". AP
PARIS (AP)
cb/ma
* L'Europe de l'Est frappe à la porte de la France...!
*** Les ressortissants des dix pays nouvellement entrés dans l'Union investissent le marché du travail. Légalement ou illégalement.
** OUVRIERS du béton ou de la maçonnerie, chaudronniers tôliers, mais aussi représentants à domicile et agents d'entretien... Il n'y a guère que le pourtant très recherché plombier-zingueur qui échappe à la longue liste des professions ouvertes depuis le 1er janvier aux travailleurs roumains et bulgares - les petits derniers de l'Union européenne - dressée par le ministre du Travail, Gérard Larcher, dans sa circulaire du 22 décembre. Sans doute un acte manqué. L'image du jeune et séduisant plombier polonais, sac à outils sur l'épaule, venant offrir ses services dans l'Hexagone, avait semé la panique pendant la campagne du référendum sur la Constitution européenne en mai 2005.
Depuis mai 2006, le loup tant redouté est pourtant dans la bergerie. Du secteur des travaux publics à celui de la propreté en passant par la restauration, le commerce et l'« industrie de process », la France autorise les ressortissants des huit États (1) entrés dans l'Union en 2004 à travailler dans 62 métiers identifiés comme souffrant de pénurie de main-d'oeuvre. Ce droit a même été accordé dès leur entrée dans l'Union, en janvier dernier, aux Bulgares et aux Roumains, alors que les Polonais, Hongrois et autres Tchèques avaient dû patienter deux ans.
Pour le recrutement d'un Malien, d'un Sénégalais, d'un Chinois ou encore d'un Ukrainien, la direction départementale de l'emploi peut opposer un refus aux employeurs au motif qu'un « national » (Français ou étranger établi légalement en France) ferait l'affaire. Désormais, dans le cas de l'embauche d'un ressortissant des dix nouveaux États membres, l'entreprise doit toujours adresser une demande à l'administration du travail, mais pour les 62 professions dites « en tension », l'autorisation de travail est délivrée automatiquement.
Au moment où la Grande-Bretagne, qui a ouvert les bras à plusieurs millions de travailleurs européens de l'Est ces deux dernières années, cherche à freiner le flux des arrivées, la France entrouvre un marché du travail jusqu'alors très protégé. « Les deux pays ne sont pas exactement dans la même situation, analyse Jean-Pierre Garson, de l'OCDE, la France a encore un taux de chômage supérieur à 8,5 % alors qu'outre-Manche l'emploi a toujours été très dynamique. » Le gouvernement Villepin n'avait d'autre choix que de baisser progressivement les barrières. D'ici à 2011, « la France sera tenue d'ouvrir totalement son marché du travail », précise un conseiller du premier ministre. Les citoyens des vingt-sept ont d'ores et déjà une liberté de circulation totale. Avec une simple pièce d'identité, ils peuvent circuler d'un pays à l'autre et même s'y établir s'ils disposent de ressources suffisantes. Dans ce contexte, l'enjeu du travail est crucial.
Reconduite à la frontière
L'an dernier, les préfets ont expulsé plus de 5 000 Roumains et 1 200 Bulgares en situation irrégulière. En janvier, ces immigrés clandestins sont devenus des citoyens de l'Union. La règle du jeu a changé : de 650 Roumains reconduits chez eux en décembre, on est passé à seulement... 52 en janvier. Dans une longue circulaire, Claude Guéant, l'ex-directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, rappelle aux préfets que la nouvelle législation ne leur donne pas « un droit inconditionnel au séjour » et qu'ils peuvent être éloignés s'ils « représentent une menace pour l'ordre public ou constituent une charge déraisonnable pour le système d'assistance sociale français». Mais les fonctionnaires hésitent avant d'envoyer un arrêté de reconduite à la frontière aux ressortissants de l'Union.
Pour la France, le défi des prochains mois reste d'accueillir ces candidats européens à l'emploi, sans provoquer une levée de boucliers des nationaux. En Grande-Bretagne, l'arrivée massive de Polonais suscite des tensions (lire ci-dessous). Beaucoup de questions restent en suspens. En pleine crise du logement, trouveront-ils leur place ou viendront-ils grossir les rangs des « sans domicile » ? Pour l'instant, les chiffres officiels font apparaître un nombre d'entrées limité. Seul un millier de travailleurs permanents et quelque 9 000 saisonniers originaires des dix nouveaux États membres ont décroché un emploi en France au second semestre de 2006. À croire que la France manque d'attractivité ou que ce réservoir de main-d'oeuvre a déjà été vidé par la Grande-Bretagne, l'Italie ou l'Irlande qui les accueillent depuis deux ans. Il semble surtout que beaucoup sont aspirés dès leur arrivée par le marché du travail clandestin et n'apparaissent pas dans les statistiques.
(1) Pologne, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Estonie, République tchèque, Slovaque, Slovénie.
CHRISTINE TABET.
Publié le 26 février 2007
** OUVRIERS du béton ou de la maçonnerie, chaudronniers tôliers, mais aussi représentants à domicile et agents d'entretien... Il n'y a guère que le pourtant très recherché plombier-zingueur qui échappe à la longue liste des professions ouvertes depuis le 1er janvier aux travailleurs roumains et bulgares - les petits derniers de l'Union européenne - dressée par le ministre du Travail, Gérard Larcher, dans sa circulaire du 22 décembre. Sans doute un acte manqué. L'image du jeune et séduisant plombier polonais, sac à outils sur l'épaule, venant offrir ses services dans l'Hexagone, avait semé la panique pendant la campagne du référendum sur la Constitution européenne en mai 2005.
Depuis mai 2006, le loup tant redouté est pourtant dans la bergerie. Du secteur des travaux publics à celui de la propreté en passant par la restauration, le commerce et l'« industrie de process », la France autorise les ressortissants des huit États (1) entrés dans l'Union en 2004 à travailler dans 62 métiers identifiés comme souffrant de pénurie de main-d'oeuvre. Ce droit a même été accordé dès leur entrée dans l'Union, en janvier dernier, aux Bulgares et aux Roumains, alors que les Polonais, Hongrois et autres Tchèques avaient dû patienter deux ans.
Pour le recrutement d'un Malien, d'un Sénégalais, d'un Chinois ou encore d'un Ukrainien, la direction départementale de l'emploi peut opposer un refus aux employeurs au motif qu'un « national » (Français ou étranger établi légalement en France) ferait l'affaire. Désormais, dans le cas de l'embauche d'un ressortissant des dix nouveaux États membres, l'entreprise doit toujours adresser une demande à l'administration du travail, mais pour les 62 professions dites « en tension », l'autorisation de travail est délivrée automatiquement.
Au moment où la Grande-Bretagne, qui a ouvert les bras à plusieurs millions de travailleurs européens de l'Est ces deux dernières années, cherche à freiner le flux des arrivées, la France entrouvre un marché du travail jusqu'alors très protégé. « Les deux pays ne sont pas exactement dans la même situation, analyse Jean-Pierre Garson, de l'OCDE, la France a encore un taux de chômage supérieur à 8,5 % alors qu'outre-Manche l'emploi a toujours été très dynamique. » Le gouvernement Villepin n'avait d'autre choix que de baisser progressivement les barrières. D'ici à 2011, « la France sera tenue d'ouvrir totalement son marché du travail », précise un conseiller du premier ministre. Les citoyens des vingt-sept ont d'ores et déjà une liberté de circulation totale. Avec une simple pièce d'identité, ils peuvent circuler d'un pays à l'autre et même s'y établir s'ils disposent de ressources suffisantes. Dans ce contexte, l'enjeu du travail est crucial.
Reconduite à la frontière
L'an dernier, les préfets ont expulsé plus de 5 000 Roumains et 1 200 Bulgares en situation irrégulière. En janvier, ces immigrés clandestins sont devenus des citoyens de l'Union. La règle du jeu a changé : de 650 Roumains reconduits chez eux en décembre, on est passé à seulement... 52 en janvier. Dans une longue circulaire, Claude Guéant, l'ex-directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, rappelle aux préfets que la nouvelle législation ne leur donne pas « un droit inconditionnel au séjour » et qu'ils peuvent être éloignés s'ils « représentent une menace pour l'ordre public ou constituent une charge déraisonnable pour le système d'assistance sociale français». Mais les fonctionnaires hésitent avant d'envoyer un arrêté de reconduite à la frontière aux ressortissants de l'Union.
Pour la France, le défi des prochains mois reste d'accueillir ces candidats européens à l'emploi, sans provoquer une levée de boucliers des nationaux. En Grande-Bretagne, l'arrivée massive de Polonais suscite des tensions (lire ci-dessous). Beaucoup de questions restent en suspens. En pleine crise du logement, trouveront-ils leur place ou viendront-ils grossir les rangs des « sans domicile » ? Pour l'instant, les chiffres officiels font apparaître un nombre d'entrées limité. Seul un millier de travailleurs permanents et quelque 9 000 saisonniers originaires des dix nouveaux États membres ont décroché un emploi en France au second semestre de 2006. À croire que la France manque d'attractivité ou que ce réservoir de main-d'oeuvre a déjà été vidé par la Grande-Bretagne, l'Italie ou l'Irlande qui les accueillent depuis deux ans. Il semble surtout que beaucoup sont aspirés dès leur arrivée par le marché du travail clandestin et n'apparaissent pas dans les statistiques.
(1) Pologne, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Estonie, République tchèque, Slovaque, Slovénie.
CHRISTINE TABET.
Publié le 26 février 2007
* L'autorité. Qui ose encore en parler ? Nicolas Sarkosy
*** Dans son discours de Perpignan, Nicolas Sarkozy a osé aborder un sujet devenu étrangement tabou en politique : celui de l'ordre et de l'autorité.
Il a dénoncé les conséquences pour la France des dérives de tous ceux qui ont combattu l'idée même d'autorité.
« A bas l'autorité ! Cela voulait dire : désormais tout se vaut. Le bien comme le mal, la grandeur comme la bassesse, le vrai comme le faux, le beau comme le laid. Tout se vaut : la parole de l'élève vaut celle de l'instituteur. Une émission de variétés vaut une pièce de Racine. L'intérêt particulier vaut l'intérêt général. Le délinquant vaut la victime .... »
Pour Nicolas Sarkozy, il ne faut pas confondre autorité et autoritarisme. Il a plaidé pour le rétablissement :
de l'autorité de la famille et des parents,
de l'autorité de la République et de l'Etat,
de l'autorité de l'Ecole et des enseignants.
L'autorité est le fondement de l'ordre.
« L'ordre, c'est quand l'autorité du maître est respectée, c'est quand l'école apprend à l'enfant à faire la différence entre le bien et le mal, à distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux, à apprécier ce qui est beau et ce qui est grand.
L'ordre, c'est quand la loi est la même pour tous, quand le crime est puni et le mérite récompensé.
L'ordre, c'est quand la victime compte plus que le délinquant. C'est quand le travail paye plus que l'inactivité, quand on cesse de s'appauvrir en travaillant et de s'enrichir en spéculant.
L'ordre, c'est quand le capitalisme est régulé, quand la concurrence est loyale, c'est quand l'entrepreneur est davantage valorisé que le prédateur, c'est quand les gains sont équitablement répartis entre le capital et le travail, c'est quand le dialogue prévaut sur la violence, c'est quand personne n'est obligé de descendre dans la rue pour faire valoir son point de vue, c'est quand les usagers ne sont pas pris en otages par les grévistes, c'est quand chacun peut circuler sans craindre de se faire agresser. »
Il a aussi rappelé que le désordre issu de la culture permissive de Mai 68 frappait aussi, et avant tout, les plus faibles.
« L'immigration clandestine, le travail au noir, la fraude, la défaillance de l'école, la délinquance, le chômage, la concurrence déloyale, ce sont des désordres dont les victimes sont d'abord dans les quartiers défavorisés, dans les familles de milieux modestes, chez ceux qui sont les moins qualifiés, chez ceux qui prennent les transports en commun pour aller travailler. L'ouvrier, c'est le premier que l'on agresse, c'est le premier dont on brûle la voiture, c'est le premier qui se retrouve au chômage quand la concurrence chinoise attaque le marché européen à coups de dumping monétaire, social et écologique et quand le travail au noir lui prend son emploi. »
Il a dénoncé les conséquences pour la France des dérives de tous ceux qui ont combattu l'idée même d'autorité.
« A bas l'autorité ! Cela voulait dire : désormais tout se vaut. Le bien comme le mal, la grandeur comme la bassesse, le vrai comme le faux, le beau comme le laid. Tout se vaut : la parole de l'élève vaut celle de l'instituteur. Une émission de variétés vaut une pièce de Racine. L'intérêt particulier vaut l'intérêt général. Le délinquant vaut la victime .... »
Pour Nicolas Sarkozy, il ne faut pas confondre autorité et autoritarisme. Il a plaidé pour le rétablissement :
de l'autorité de la famille et des parents,
de l'autorité de la République et de l'Etat,
de l'autorité de l'Ecole et des enseignants.
L'autorité est le fondement de l'ordre.
« L'ordre, c'est quand l'autorité du maître est respectée, c'est quand l'école apprend à l'enfant à faire la différence entre le bien et le mal, à distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux, à apprécier ce qui est beau et ce qui est grand.
L'ordre, c'est quand la loi est la même pour tous, quand le crime est puni et le mérite récompensé.
L'ordre, c'est quand la victime compte plus que le délinquant. C'est quand le travail paye plus que l'inactivité, quand on cesse de s'appauvrir en travaillant et de s'enrichir en spéculant.
L'ordre, c'est quand le capitalisme est régulé, quand la concurrence est loyale, c'est quand l'entrepreneur est davantage valorisé que le prédateur, c'est quand les gains sont équitablement répartis entre le capital et le travail, c'est quand le dialogue prévaut sur la violence, c'est quand personne n'est obligé de descendre dans la rue pour faire valoir son point de vue, c'est quand les usagers ne sont pas pris en otages par les grévistes, c'est quand chacun peut circuler sans craindre de se faire agresser. »
Il a aussi rappelé que le désordre issu de la culture permissive de Mai 68 frappait aussi, et avant tout, les plus faibles.
« L'immigration clandestine, le travail au noir, la fraude, la défaillance de l'école, la délinquance, le chômage, la concurrence déloyale, ce sont des désordres dont les victimes sont d'abord dans les quartiers défavorisés, dans les familles de milieux modestes, chez ceux qui sont les moins qualifiés, chez ceux qui prennent les transports en commun pour aller travailler. L'ouvrier, c'est le premier que l'on agresse, c'est le premier dont on brûle la voiture, c'est le premier qui se retrouve au chômage quand la concurrence chinoise attaque le marché européen à coups de dumping monétaire, social et écologique et quand le travail au noir lui prend son emploi. »
dimanche, février 25, 2007
Au Café de Flore, il n'est plus de bon ton d'être de gauche!
*** "Ils en ont parlé"
Vendredi 9 heures. Le Flore, « le » café parisien où il faut se montrer, être vu et surtout reconnu. Quelques habitués sont là, malgré les vacances scolaires. Pour un rendez-vous professionnel ou pour prendre leur petit-déjeuner en lisant la presse et en jetant de temps en temps un regard blasé sur l'assistance. Comme ce quinquagénaire, cheveux longs et petites lunettes rondes, qui hurle dans son portable en commentant « l'affaire Chazal-Torreton ». La campagne présidentielle ? Évidemment, tout le monde en parle. Et selon Éric, serveur, depuis vingt ans, il n'y a pas photo : « La droite de toutes les façons ne va pas dans les cafés, sauf au moment des élections. Ici, la clientèle, c'est la gauche caviar. Presque tout le monde est de gauche. » « Sauf moi », tranche son collègue, rigolard. Contrairement à ce qu'il croit, il n'est pas seul dans son cas. Sartre va peut-être se retourner dans sa tombe, mais les habitués du Flore ont du vague à l'âme et le flanc gauche un peu endolori. L'éditeur Gilles Cohen-Solal fait partie de ces éclopés et assure qu'« en dehors de quelques attardés mitterrandôlatres, plus grand monde ici n'est pour Royal, dont la campagne est d'une « creutitude » terrible. Ceux que je connais votent soit Bayrou, soit Sarko ». Alors oui, lui qui a toujours voté à gauche ne le fera pas cette fois. Bayrou, alors ? Il le juge « un peu neu-neu ». Sarkozy ? Il « n'adhère pas à 100 % » mais il va voter pour lui car « aujourd'hui ce n'est pas possible de voter Royal si on est lucide sur l'état du pays ». Jean-Paul Lagarde va faire le même choix. Lui, c'est un vieux de la vieille. Un pilier du Flore. Il a sa table ici depuis cinquante ans. Dans la salle, à gauche de la porte. Cheveux blancs, barbe mal rasée, cigare éteint à la main, ce « brocanteur de luxe » va voter blanc au 1er tour et Sarko au second : « Ici, c'est le royaume des bobos mais on n'a pas besoin d'une maman bobo, d'un pansement. » Et Bayrou ? « C'est un rad-soc », tranche Lagarde. « Rose à l'extérieur, blanc à l'intérieur et toujours près de l'assiette au beurre », complète Cohen-Solal.
Alexandre Wickham, éditeur du Seuil attablé un peu plus loin, perçoit, lui, « un effet Bayrou ». À l'étage, la critique littéraire du Journal du dimanche, Marie-Laure Delorme, en est la preuve vivante. « C'est la première fois de ma vie que je ne voterai pas socialiste, confie-t-elle, je vais voter Bayrou, même si j'ai un peu honte parce que j'ai l'impression que c'est un phénomène qui touche surtout le VIe arrondissement. » À sa table, l'éditeur Bernard Comment apparaît presque comme un « archéo » : il se prononce pour Ségolène Royal. De même que Sylvain Bourmeau, des Inrocks, qui assène : « Dans un contexte de crise de l'autorité politique, Royal incarne la mère alors que Sarkozy n'incarne pas le père. » Freud aussi doit se retourner dans sa tombe.
ANNE FULDA.
Publié le 24 février 2007
Le Figaro
Vendredi 9 heures. Le Flore, « le » café parisien où il faut se montrer, être vu et surtout reconnu. Quelques habitués sont là, malgré les vacances scolaires. Pour un rendez-vous professionnel ou pour prendre leur petit-déjeuner en lisant la presse et en jetant de temps en temps un regard blasé sur l'assistance. Comme ce quinquagénaire, cheveux longs et petites lunettes rondes, qui hurle dans son portable en commentant « l'affaire Chazal-Torreton ». La campagne présidentielle ? Évidemment, tout le monde en parle. Et selon Éric, serveur, depuis vingt ans, il n'y a pas photo : « La droite de toutes les façons ne va pas dans les cafés, sauf au moment des élections. Ici, la clientèle, c'est la gauche caviar. Presque tout le monde est de gauche. » « Sauf moi », tranche son collègue, rigolard. Contrairement à ce qu'il croit, il n'est pas seul dans son cas. Sartre va peut-être se retourner dans sa tombe, mais les habitués du Flore ont du vague à l'âme et le flanc gauche un peu endolori. L'éditeur Gilles Cohen-Solal fait partie de ces éclopés et assure qu'« en dehors de quelques attardés mitterrandôlatres, plus grand monde ici n'est pour Royal, dont la campagne est d'une « creutitude » terrible. Ceux que je connais votent soit Bayrou, soit Sarko ». Alors oui, lui qui a toujours voté à gauche ne le fera pas cette fois. Bayrou, alors ? Il le juge « un peu neu-neu ». Sarkozy ? Il « n'adhère pas à 100 % » mais il va voter pour lui car « aujourd'hui ce n'est pas possible de voter Royal si on est lucide sur l'état du pays ». Jean-Paul Lagarde va faire le même choix. Lui, c'est un vieux de la vieille. Un pilier du Flore. Il a sa table ici depuis cinquante ans. Dans la salle, à gauche de la porte. Cheveux blancs, barbe mal rasée, cigare éteint à la main, ce « brocanteur de luxe » va voter blanc au 1er tour et Sarko au second : « Ici, c'est le royaume des bobos mais on n'a pas besoin d'une maman bobo, d'un pansement. » Et Bayrou ? « C'est un rad-soc », tranche Lagarde. « Rose à l'extérieur, blanc à l'intérieur et toujours près de l'assiette au beurre », complète Cohen-Solal.
Alexandre Wickham, éditeur du Seuil attablé un peu plus loin, perçoit, lui, « un effet Bayrou ». À l'étage, la critique littéraire du Journal du dimanche, Marie-Laure Delorme, en est la preuve vivante. « C'est la première fois de ma vie que je ne voterai pas socialiste, confie-t-elle, je vais voter Bayrou, même si j'ai un peu honte parce que j'ai l'impression que c'est un phénomène qui touche surtout le VIe arrondissement. » À sa table, l'éditeur Bernard Comment apparaît presque comme un « archéo » : il se prononce pour Ségolène Royal. De même que Sylvain Bourmeau, des Inrocks, qui assène : « Dans un contexte de crise de l'autorité politique, Royal incarne la mère alors que Sarkozy n'incarne pas le père. » Freud aussi doit se retourner dans sa tombe.
ANNE FULDA.
Publié le 24 février 2007
Le Figaro
*Sarkozy veut réhabiliter l'"autorité" et le "respect"...!
*** Le ministre de l'Intérieur a rencontré des associations de Mailloles, un quartier de Perpignan à forte population d'origine maghrébine.
* CE N'EST pas à Argenteuil, ni à la Courneuve, que Nicolas Sarkozy a fait hier son retour dans les quartiers dits « sensibles », mais à Mailloles, une cité de Perpignan dont la population est en majorité d'origine maghrébine. Une visite tenue secrète jusqu'à la dernière minute et soigneusement balisée par sa porte- parole Rachida Dati, chargée de déminer le terrain. Son travail a d'ailleurs été salué par la première intervenante, Fatima, qui a reconnu que « grâce à Rachida », elle avait désormais « une image de Nicolas Sarkozy différente de celle qu'il a dans les médias ». Le ministre de l'Intérieur a tout de même été sommé de s'expliquer sur la « racaille », le Kärcher et surtout son slogan choc : « La France, tu l'aimes ou tu la quittes ». Il s'est justifié, sans rien renier. Au contraire, il s'est vanté d'être « celui qui a le plus fait pour la population de confession musulmane ».
Paradoxalement, c'est la génération des parents qui s'est montrée la plus critique. Une mère de cinq enfants, née au Maroc et portant le voile, a désigné « les femmes qui profitent » de la liberté dont elles jouissent en France pour délaisser leurs rejetons. Nicolas Sarkozy a souri, mais n'a pas modifié une virgule du discours sur l'« autorité », en particulier au sein de la famille, qu'il a prononcé hier soir devant près de 8 000 sympathisants.
« Hélas, Mai 68 est passé par là »
« Le principe d'autorité est le principe même de la civilisation », a-t-il affirmé, en rajoutant deux nouvelles propositions à son programme : l'élaboration d'une « charte adossée à la Constitution, qui définisse les principes d'entrée et de séjour des étrangers en France », et le durcissement de la lutte contre l'immigration clandestine par l'interdiction pour tout étranger pris en situation irrégulière d'« obtenir un titre de séjour dans notre pays pendant cinq ans ».
Si Nicolas Sarkozy a rendu un hommage appuyé à « l'école de Jules Ferry », il a renoué avec les valeurs qui ont fait son succès à droite et dans l'électorat populaire : « la morale », « le respect ». Il s'est même indirectement adressé à ses adversaires de gauche, en lançant : « L'autorité, c'est un mot qui vous fait immédiatement soupçonner de préparer rien moins qu'un État policier, un mot qui fait de vous un homme prêt à attenter aux libertés publiques. Un de ces mots qui peuvent vous briser une carrière politique. Un de ces mots qu'on ne prononce pas entre gens bien élevés, entre gens qui ont bonne conscience, presque un gros mot pour les tenants de la pensée unique. Hélas, Mai 68 est passé par là ! »
L'auditoire a adoré. Il a aussi applaudi à tout rompre quand Nicolas Sarkozy a affirmé : « Il est temps de dire non à ce formi- dable mouvement d'inversion des valeurs ». Mais le candidat a également pris soin de préciser : « L'ordre sans le mouvement, c'est le conservatisme, et je ne suis pas un conservateur. Mais le désordre, c'est l'injustice, et je ne veux pas l'injustice ».
De notre envoyée spéciale à Perpignan JUDITH WAINTRAUB.
Publié le 24 février
Le Figaro
* CE N'EST pas à Argenteuil, ni à la Courneuve, que Nicolas Sarkozy a fait hier son retour dans les quartiers dits « sensibles », mais à Mailloles, une cité de Perpignan dont la population est en majorité d'origine maghrébine. Une visite tenue secrète jusqu'à la dernière minute et soigneusement balisée par sa porte- parole Rachida Dati, chargée de déminer le terrain. Son travail a d'ailleurs été salué par la première intervenante, Fatima, qui a reconnu que « grâce à Rachida », elle avait désormais « une image de Nicolas Sarkozy différente de celle qu'il a dans les médias ». Le ministre de l'Intérieur a tout de même été sommé de s'expliquer sur la « racaille », le Kärcher et surtout son slogan choc : « La France, tu l'aimes ou tu la quittes ». Il s'est justifié, sans rien renier. Au contraire, il s'est vanté d'être « celui qui a le plus fait pour la population de confession musulmane ».
Paradoxalement, c'est la génération des parents qui s'est montrée la plus critique. Une mère de cinq enfants, née au Maroc et portant le voile, a désigné « les femmes qui profitent » de la liberté dont elles jouissent en France pour délaisser leurs rejetons. Nicolas Sarkozy a souri, mais n'a pas modifié une virgule du discours sur l'« autorité », en particulier au sein de la famille, qu'il a prononcé hier soir devant près de 8 000 sympathisants.
« Hélas, Mai 68 est passé par là »
« Le principe d'autorité est le principe même de la civilisation », a-t-il affirmé, en rajoutant deux nouvelles propositions à son programme : l'élaboration d'une « charte adossée à la Constitution, qui définisse les principes d'entrée et de séjour des étrangers en France », et le durcissement de la lutte contre l'immigration clandestine par l'interdiction pour tout étranger pris en situation irrégulière d'« obtenir un titre de séjour dans notre pays pendant cinq ans ».
Si Nicolas Sarkozy a rendu un hommage appuyé à « l'école de Jules Ferry », il a renoué avec les valeurs qui ont fait son succès à droite et dans l'électorat populaire : « la morale », « le respect ». Il s'est même indirectement adressé à ses adversaires de gauche, en lançant : « L'autorité, c'est un mot qui vous fait immédiatement soupçonner de préparer rien moins qu'un État policier, un mot qui fait de vous un homme prêt à attenter aux libertés publiques. Un de ces mots qui peuvent vous briser une carrière politique. Un de ces mots qu'on ne prononce pas entre gens bien élevés, entre gens qui ont bonne conscience, presque un gros mot pour les tenants de la pensée unique. Hélas, Mai 68 est passé par là ! »
L'auditoire a adoré. Il a aussi applaudi à tout rompre quand Nicolas Sarkozy a affirmé : « Il est temps de dire non à ce formi- dable mouvement d'inversion des valeurs ». Mais le candidat a également pris soin de préciser : « L'ordre sans le mouvement, c'est le conservatisme, et je ne suis pas un conservateur. Mais le désordre, c'est l'injustice, et je ne veux pas l'injustice ».
De notre envoyée spéciale à Perpignan JUDITH WAINTRAUB.
Publié le 24 février
Le Figaro
samedi, février 24, 2007
* Un laboratoire à ciel ouvert...!
*** KUUJJUARAPIK, NUNAVIK - D'ici les prochaines semaines, des scientifiques du monde entier afflueront vers l'Arctique canadien et le Grand Nord québécois pour étudier les changements climatiques.
Le réchauffement planétaire n'est plus une vague hypothèse soulevée par quelques scientifiques. Il se vit désormais au quotidien et de façon beaucoup plus prononcée dans les régions arctiques.
Pour cette raison, les scientifiques du monde entier se tournent vers cet immense laboratoire à ciel ouvert pour tenter de comprendre encore un peu mieux le phénomène et ses innombrables impacts sur les plans local et planétaire.
Ainsi, dès le mois de mars, les profondeurs de l'Arctique seront scrutées à la loupe par des chercheurs d'une cinquantaine de pays dans le cadre de l'Année polaire internationale (API) dont le Canada est l'hôte. Et le Québec ne sera pas en reste.
Extirper les secrets
Au coeur du Grand Nord, deux chercheurs du centre d'études nordiques (CEN) de l'Université Laval tentent depuis des années d'extirper les secrets de la planète blanche.
Leur station principale de recherche, située à Kuujjuarapik sur la côte est de la baie d'Hudson, accueille régulièrement des scientifiques de renom et se prépare à recevoir des équipes européennes dans le cadre de l'API.
C'est dans ces lieux de haut savoir que le Journal a été accueilli lors de son passage dans le Grand Nord.
«De toutes les régions du monde, c'est ici, chez nous, que les conditions arctiques descendent le plus au sud, précise le directeur du CEN Yves Bégin dans la quiétude hivernale de la station. Ça crée des conditions particulières et très intéressantes à observer parce que les changements y sont les plus apparents en milieu terrestre.»
88 stations de collecte de données
Grâce à ses 88 stations réparties partout au Nunavik, le CEN calcule la température de l'air, le rayonnement solaire, les vents, la température du permafrost, l'épaisseur de la neige au sol et les nombreuses incidences du réchauffement climatique sur les écosystèmes.
Le fruit de leurs recherches est également communiqué aux populations autochtones qui tentent, tant bien que mal, de s'adapter à ces profondes mutations.
Jessica Nadeau
Le Journal de Montréal
24/02/2007 08h14
Le réchauffement planétaire n'est plus une vague hypothèse soulevée par quelques scientifiques. Il se vit désormais au quotidien et de façon beaucoup plus prononcée dans les régions arctiques.
Pour cette raison, les scientifiques du monde entier se tournent vers cet immense laboratoire à ciel ouvert pour tenter de comprendre encore un peu mieux le phénomène et ses innombrables impacts sur les plans local et planétaire.
Ainsi, dès le mois de mars, les profondeurs de l'Arctique seront scrutées à la loupe par des chercheurs d'une cinquantaine de pays dans le cadre de l'Année polaire internationale (API) dont le Canada est l'hôte. Et le Québec ne sera pas en reste.
Extirper les secrets
Au coeur du Grand Nord, deux chercheurs du centre d'études nordiques (CEN) de l'Université Laval tentent depuis des années d'extirper les secrets de la planète blanche.
Leur station principale de recherche, située à Kuujjuarapik sur la côte est de la baie d'Hudson, accueille régulièrement des scientifiques de renom et se prépare à recevoir des équipes européennes dans le cadre de l'API.
C'est dans ces lieux de haut savoir que le Journal a été accueilli lors de son passage dans le Grand Nord.
«De toutes les régions du monde, c'est ici, chez nous, que les conditions arctiques descendent le plus au sud, précise le directeur du CEN Yves Bégin dans la quiétude hivernale de la station. Ça crée des conditions particulières et très intéressantes à observer parce que les changements y sont les plus apparents en milieu terrestre.»
88 stations de collecte de données
Grâce à ses 88 stations réparties partout au Nunavik, le CEN calcule la température de l'air, le rayonnement solaire, les vents, la température du permafrost, l'épaisseur de la neige au sol et les nombreuses incidences du réchauffement climatique sur les écosystèmes.
Le fruit de leurs recherches est également communiqué aux populations autochtones qui tentent, tant bien que mal, de s'adapter à ces profondes mutations.
Jessica Nadeau
Le Journal de Montréal
24/02/2007 08h14
Je suis pour le développement durable : Nicolas Sarkozy!
*** Je suis pour le développement durable.
Par Nicolas Sarkozy
** Le développement durable s’est imposé dans le débat politique avec force, parfois avec catastrophisme, souvent avec espoir. Le réchauffement climatique, le recul de la biodiversité, la santé environnementale sont autant de questions qui ne peuvent plus être traitées sous le seul angle technique. Le développement durable est fondamentalement politique puisqu’il exige une vision prospective de notre société. Il faut extraire le développement durable des sphères techniques ou idéologiques pour que cette priorité s’impose à toutes nos politiques.
La conférence internationale de Paris, l’adhésion de presque 600 000 personnes au Pacte de Nicolas HULOT, le quatrième rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental d’Experts du Changement climatique) concluant à un réchauffement compris entre 2° et 4° celsius, marquent la semaine.
Face à cette réalité, la position du Président des Etats-Unis apparait incompréhensible. Certes, le discours sur l’Etat de l’Union témoigne d’une certaine prise en compte des enjeux climatiques et énergétiques. Son engagement à réduire de 20 % la consommation d’essence aux Etats-Unis d’ici 10 ans est un premier pas. Pour autant, les Etats-Unis, qui représentent 25 % des émissions de gaz à effet de serre pour à peine 5 % de la population, en refusant de ratifier le Protocole de Kyoto fragilisent l’avenir de l’humanité. La première puissance mondiale doit montrer la voie. J’ai bien conscience que ce Protocole de Kyoto manque d’ambition. J’ai bien conscience que donner une valeur à la nature et un coût à la pollution exige une profonde remise en question de nos schémas économiques. Passer de la société du « jetable », du « gaspillage », de la « destruction » à une société du recyclable et de la préservation, est une étape aussi importante que le passage de l’ère agricole à l’ère industrielle. Mais la nature s’effondrera sous nos yeux si nous n’y prenons garde.
Il faudra être extrêmement audacieux et imaginatifs pour diviser par deux dans le monde nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Sans que ce constat nous entraine à la résignation, il faut avoir conscience que sans les Etats-Unis, sans la Chine et l’Inde, répondre au défi climatique est illusoire. Il faudra institutionnaliser le G20 du climat pour que les principaux émetteurs de gaz à effet de serre s’engagent à agir et à rendre des comptes. Dans la lignée de la Conférence de Paris, je crois à la nécessité d’une Organisation mondiale de l’environnement et d’un droit international de l’environnement qui équilibrent la toute puissance de l’OMC. L’Europe doit retrouver une grande ambition et lancer un programme sans précédent de recherche et de développement des énergies d’avenir. A ce jour, nous n’avons pas d’énergie de masse, non polluante, qui puisse remplacer l’essence. Nous ne devons pas condamner les transports car aucune société n’a progressé sans mobilité.
J’ai proposé que le numéro deux du Gouvernement soit le Ministre d’Etat chargé du développement durable. C’est une révolution sans précédent dans notre administration. Je doublerai la fiscalité écologique. C’est également une révolution dans un pays qui a privilégié la taxation du travail. Je baisserai les prix des produits « propres», les logements économes en énergie, les voitures propres ou encore les produits bio, grâce à l’application d’un taux de TVA réduit. C’est aussi une révolution dans une société où l’écologie coûte plus cher que la pollution. L’évolution se fera avec l’adhésion de chacun. Plus qu’une conférence sur la fiscalité écologique, c’est un « Grenelle de l’environnement » qu’il faut réunir dès le Printemps pour donner un visage à cette société de demain.
La France est un grand pays qui a souvent été le pionnier des idées. Il faut garder cette ambition car notre parole est écoutée. La voix de la France compte. Elle sera suivie.
01 février 2007
sarkozy2007
Par Nicolas Sarkozy
** Le développement durable s’est imposé dans le débat politique avec force, parfois avec catastrophisme, souvent avec espoir. Le réchauffement climatique, le recul de la biodiversité, la santé environnementale sont autant de questions qui ne peuvent plus être traitées sous le seul angle technique. Le développement durable est fondamentalement politique puisqu’il exige une vision prospective de notre société. Il faut extraire le développement durable des sphères techniques ou idéologiques pour que cette priorité s’impose à toutes nos politiques.
La conférence internationale de Paris, l’adhésion de presque 600 000 personnes au Pacte de Nicolas HULOT, le quatrième rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental d’Experts du Changement climatique) concluant à un réchauffement compris entre 2° et 4° celsius, marquent la semaine.
Face à cette réalité, la position du Président des Etats-Unis apparait incompréhensible. Certes, le discours sur l’Etat de l’Union témoigne d’une certaine prise en compte des enjeux climatiques et énergétiques. Son engagement à réduire de 20 % la consommation d’essence aux Etats-Unis d’ici 10 ans est un premier pas. Pour autant, les Etats-Unis, qui représentent 25 % des émissions de gaz à effet de serre pour à peine 5 % de la population, en refusant de ratifier le Protocole de Kyoto fragilisent l’avenir de l’humanité. La première puissance mondiale doit montrer la voie. J’ai bien conscience que ce Protocole de Kyoto manque d’ambition. J’ai bien conscience que donner une valeur à la nature et un coût à la pollution exige une profonde remise en question de nos schémas économiques. Passer de la société du « jetable », du « gaspillage », de la « destruction » à une société du recyclable et de la préservation, est une étape aussi importante que le passage de l’ère agricole à l’ère industrielle. Mais la nature s’effondrera sous nos yeux si nous n’y prenons garde.
Il faudra être extrêmement audacieux et imaginatifs pour diviser par deux dans le monde nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Sans que ce constat nous entraine à la résignation, il faut avoir conscience que sans les Etats-Unis, sans la Chine et l’Inde, répondre au défi climatique est illusoire. Il faudra institutionnaliser le G20 du climat pour que les principaux émetteurs de gaz à effet de serre s’engagent à agir et à rendre des comptes. Dans la lignée de la Conférence de Paris, je crois à la nécessité d’une Organisation mondiale de l’environnement et d’un droit international de l’environnement qui équilibrent la toute puissance de l’OMC. L’Europe doit retrouver une grande ambition et lancer un programme sans précédent de recherche et de développement des énergies d’avenir. A ce jour, nous n’avons pas d’énergie de masse, non polluante, qui puisse remplacer l’essence. Nous ne devons pas condamner les transports car aucune société n’a progressé sans mobilité.
J’ai proposé que le numéro deux du Gouvernement soit le Ministre d’Etat chargé du développement durable. C’est une révolution sans précédent dans notre administration. Je doublerai la fiscalité écologique. C’est également une révolution dans un pays qui a privilégié la taxation du travail. Je baisserai les prix des produits « propres», les logements économes en énergie, les voitures propres ou encore les produits bio, grâce à l’application d’un taux de TVA réduit. C’est aussi une révolution dans une société où l’écologie coûte plus cher que la pollution. L’évolution se fera avec l’adhésion de chacun. Plus qu’une conférence sur la fiscalité écologique, c’est un « Grenelle de l’environnement » qu’il faut réunir dès le Printemps pour donner un visage à cette société de demain.
La France est un grand pays qui a souvent été le pionnier des idées. Il faut garder cette ambition car notre parole est écoutée. La voix de la France compte. Elle sera suivie.
01 février 2007
sarkozy2007
vendredi, février 23, 2007
*** Semaine du développement durable 2007...!
*** du 1er. au 7 Avril2007!:
** Décidée par le Premier ministre en 2002, la Semaine du développement durable a pour objectif :
d’informer largement le grand public sur le développement durable, les domaines qu’il recouvre (transports, biodiversité, changement climatique, déchets...) et les enjeux, à travers des actions concrètes.
de motiver et de soutenir des changements de comportements en expliquant les bonnes pratiques quotidiennes à adopter en faveur du développement durable
de mobiliser le public sur des objectifs nationaux de développement durable (par exemple, dans le cadre de la réduction de 3% par an des gaz à effet de serre d’ici 2050).
Les quatre précédentes éditions de cette manifestation ont permis une prise de conscience collective et une mobilisation sans précédent autour des grands enjeux sociaux, environnementaux et économiques actuels.
En Juillet 2006, 57 % des Français affirmaient avoir déjà entendu parler de développement durable ; ils n’étaient que 23 % en 2002.
L’édition 2006 a mobilisé 1832 porteurs de projets, et 1377 actions ont été inscrites au programme.
En 2007, la Semaine du développement durable se déroulera du 1er au 7 avril. Participez à l’appel à projets !
* Inscription en ligne : les 3 étapes * :
http://www.ecologie.gouv.fr/evenementiel/article.php3?id_article=155
** Décidée par le Premier ministre en 2002, la Semaine du développement durable a pour objectif :
d’informer largement le grand public sur le développement durable, les domaines qu’il recouvre (transports, biodiversité, changement climatique, déchets...) et les enjeux, à travers des actions concrètes.
de motiver et de soutenir des changements de comportements en expliquant les bonnes pratiques quotidiennes à adopter en faveur du développement durable
de mobiliser le public sur des objectifs nationaux de développement durable (par exemple, dans le cadre de la réduction de 3% par an des gaz à effet de serre d’ici 2050).
Les quatre précédentes éditions de cette manifestation ont permis une prise de conscience collective et une mobilisation sans précédent autour des grands enjeux sociaux, environnementaux et économiques actuels.
En Juillet 2006, 57 % des Français affirmaient avoir déjà entendu parler de développement durable ; ils n’étaient que 23 % en 2002.
L’édition 2006 a mobilisé 1832 porteurs de projets, et 1377 actions ont été inscrites au programme.
En 2007, la Semaine du développement durable se déroulera du 1er au 7 avril. Participez à l’appel à projets !
* Inscription en ligne : les 3 étapes * :
http://www.ecologie.gouv.fr/evenementiel/article.php3?id_article=155
* Grand oral mitigé pour Ségolène Royal...!
*** S’ils la jugent sympathique, les spectateurs de « J’ai une question à vous poser », lundi sur TF1, n’ont pas été convaincus par la candidate socialiste. François Bayrou est à nouveau le vainqueur de la semaine.
81% des personnes qui ont regardé Ségolène Royal dans « J’ai une question à vous poser » sur TF1 la jugent « sympathique ». Un score nettement supérieur à Nicolas Sarkozy (68%) et Jean-Marie Le Pen (37%).
Mais ce seul critère ne saurait masquer d’autres résultats moins flatteurs pour la candidate socialiste : 45% des sondés l’ont jugée convaincante. Nicolas Sarkozy avait réalisé un score de 79%. Et même Jean-Marie Le Pen la bat avec 48% de conviction. Ségolène Royal s’intercale entre Nicolas Sarkozy et Jean-Marie Le Pen sur les critères « Compétent » (47%) et « Proche de vos préoccupations » (56%).
La septième vague du Politoscope révèle une autre mauvaise nouvelle pour le PS. Ségolène Royal n’a pas réussi à déposséder François Bayrou de son titre de candidat le plus marquant de la semaine. Avec 48%, le candidat de l’UDF accroît même son leadership (30% la semaine dernière) et devance Ségolène Royal (30%) et Nicolas Sarkozy (11%).
lefigaro.
Publié le 22 février 2007
81% des personnes qui ont regardé Ségolène Royal dans « J’ai une question à vous poser » sur TF1 la jugent « sympathique ». Un score nettement supérieur à Nicolas Sarkozy (68%) et Jean-Marie Le Pen (37%).
Mais ce seul critère ne saurait masquer d’autres résultats moins flatteurs pour la candidate socialiste : 45% des sondés l’ont jugée convaincante. Nicolas Sarkozy avait réalisé un score de 79%. Et même Jean-Marie Le Pen la bat avec 48% de conviction. Ségolène Royal s’intercale entre Nicolas Sarkozy et Jean-Marie Le Pen sur les critères « Compétent » (47%) et « Proche de vos préoccupations » (56%).
La septième vague du Politoscope révèle une autre mauvaise nouvelle pour le PS. Ségolène Royal n’a pas réussi à déposséder François Bayrou de son titre de candidat le plus marquant de la semaine. Avec 48%, le candidat de l’UDF accroît même son leadership (30% la semaine dernière) et devance Ségolène Royal (30%) et Nicolas Sarkozy (11%).
lefigaro.
Publié le 22 février 2007
jeudi, février 22, 2007
*** Consultation européenne des citoyens...!
******Le ministre Gloser inaugure la Consultation européenne des citoyens :
* Quel futur souhaitent les citoyens pour l?Europe? Dans chacun des 27 Etats membres, des citoyens répondent actuellement à cette question. Entre février et mars 2007, 27 Consultations européennes des citoyens seront effectuées. Les citoyens rédigeront un résumé général de la réponse à cette question pour en faire une «déclaration des citoyens européens sur le futur de l?Europe».
Celle-ci sera ensuite présentée aux dirigeants des institutions européennes peu avant le sommet du conseil de l?UE en juin.
Günter Gloser, ministre d?Etat pour l?Europe, inaugurera le 24 février la Consultation européenne des citoyens sous le patronage du Ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier. Elle aura lieu les 24 et 25 février 2007
dans les bureaux du Ministère des Affaires étrangères à Berlin, simultanément avec des programmes organisés en Lettonie, Hongrie, Belgique et Slovaquie.
M.Gloser initiera les deux cents citoyens et citoyennes, venus de toute l?Allemagne, à un commun accord sans précédant : pour la première fois depuis la fondation de l?Europe, les citoyens dans toute l?Europe seront interrogés simultanément sur leur opinion concernant le futur de l? Union européenne.
Nous avons le plaisir de vous inviter à la Consultation européenne des citoyens allemande : Pour les représentants des médias et les chargés de la politique, de l?économie et de la société il y a un programme d?observation pendant la
consultation qui aura lieu le 24 février de 12.30h à 15.00h. Ceci vous permettra de rencontrer les citoyens ainsi que les initiateurs du projet et aussi de puiser des informations en détail sur cette procédure innovatrice et paneuropéenne de dialogue et de participation.
Nous vous invitons à vous inscrire au programme d?observation qui aura lieu pendant la consultation en envoyant un email à
info@europaeische-buergerkonferenzen.de. Vous trouverez plus d?informations sur le programme et sur le projet sur les sites
www.european-citizens-consultations.eu et www.europaeische-buergerkonferenzen.de en allant sur «Presse».
Les Consultations européennes des citoyens sont effectuées par un consortium paneuropéen d?organisations indépendantes, sous la direction de la Fondation Roi Baudoin (Belgique). La Consultation européenne des citoyens allemande est
sponsorisée par la Fondation Robert Bosch et soutenue par le Ministère des Affaires étrangères. Elle est planifiée et mise en oeuvre par l?organisation de conseil de communication IFOK. Par ailleurs, en Allemagne, au cours des prochains mois, d?autres 15 forums régionaux des citoyens auront lieu,
financés par le Ministère des Affaires étrangères.
La Commission européenne est co-financière de ce projet paneuropéen, et lui a accordé le budget le plus important entre les projets entrepris dans le cadre de la stratégie de communication «Plan D».
UE
* Quel futur souhaitent les citoyens pour l?Europe? Dans chacun des 27 Etats membres, des citoyens répondent actuellement à cette question. Entre février et mars 2007, 27 Consultations européennes des citoyens seront effectuées. Les citoyens rédigeront un résumé général de la réponse à cette question pour en faire une «déclaration des citoyens européens sur le futur de l?Europe».
Celle-ci sera ensuite présentée aux dirigeants des institutions européennes peu avant le sommet du conseil de l?UE en juin.
Günter Gloser, ministre d?Etat pour l?Europe, inaugurera le 24 février la Consultation européenne des citoyens sous le patronage du Ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier. Elle aura lieu les 24 et 25 février 2007
dans les bureaux du Ministère des Affaires étrangères à Berlin, simultanément avec des programmes organisés en Lettonie, Hongrie, Belgique et Slovaquie.
M.Gloser initiera les deux cents citoyens et citoyennes, venus de toute l?Allemagne, à un commun accord sans précédant : pour la première fois depuis la fondation de l?Europe, les citoyens dans toute l?Europe seront interrogés simultanément sur leur opinion concernant le futur de l? Union européenne.
Nous avons le plaisir de vous inviter à la Consultation européenne des citoyens allemande : Pour les représentants des médias et les chargés de la politique, de l?économie et de la société il y a un programme d?observation pendant la
consultation qui aura lieu le 24 février de 12.30h à 15.00h. Ceci vous permettra de rencontrer les citoyens ainsi que les initiateurs du projet et aussi de puiser des informations en détail sur cette procédure innovatrice et paneuropéenne de dialogue et de participation.
Nous vous invitons à vous inscrire au programme d?observation qui aura lieu pendant la consultation en envoyant un email à
info@europaeische-buergerkonferenzen.de. Vous trouverez plus d?informations sur le programme et sur le projet sur les sites
www.european-citizens-consultations.eu et www.europaeische-buergerkonferenzen.de en allant sur «Presse».
Les Consultations européennes des citoyens sont effectuées par un consortium paneuropéen d?organisations indépendantes, sous la direction de la Fondation Roi Baudoin (Belgique). La Consultation européenne des citoyens allemande est
sponsorisée par la Fondation Robert Bosch et soutenue par le Ministère des Affaires étrangères. Elle est planifiée et mise en oeuvre par l?organisation de conseil de communication IFOK. Par ailleurs, en Allemagne, au cours des prochains mois, d?autres 15 forums régionaux des citoyens auront lieu,
financés par le Ministère des Affaires étrangères.
La Commission européenne est co-financière de ce projet paneuropéen, et lui a accordé le budget le plus important entre les projets entrepris dans le cadre de la stratégie de communication «Plan D».
UE
** Sarkozy comme sujet littéraire...!
**** La romancière et dramaturge Yasmina Reza suit depuis plusieurs mois le ministre de l’Intérieur en campagne. Un homme “de convictions”, assure-t-elle, sous le charme. Et “bourré de paradoxes”.
* ENTRETIEN :
** Pourquoi une auteure jouissant d’une réputation internationale se commet-elle dans les bas-fonds de la campagne présidentielle française ?
YASMINA REZA La politique, sa raison et sa déraison ont toujours donné des ailes aux écrivains. Il y a un certain temps que je souhaitais écrire sur une personnalité politique, car il s’agit souvent de personnages carrément romanesques. Au début, je ne savais pas très bien si j’illustrerais le thème sous forme de pièce de théâtre ou de roman. Je me suis finalement décidée pour un portrait, une description impressionniste.
Qu’est-ce qui vous intéresse chez Nicolas Sarkozy ?
Quand j’ai commencé, en juin 2006, à plancher sur ce projet au long cours, il n’y avait qu’un homme politique dont il était clair qu’il finirait par être candidat : Sarkozy. Plus important encore, il me paraissait fascinant.
Sarkozy ne court-il pas un risque en se mettant à votre merci ?
Je l’ai prévenu. Mais il m’a dit : “Même si vous me massacrez, je n’en sortirai que grandi.”
Vous avez déclaré, à propos du travail de création des personnages de roman, qu’on peut inclure toutes les contradictions. Dans le projet Sarkozy, n’êtes-vous pas limitée par la vérité ?
Au contraire. J’écris de mon point de vue. Ce n’est donc pas un portrait politique qui se dessine, mais un portrait littéraire. Dans le livre, on en apprendra autant sur moi que sur le candidat – sur mes contradictions comme sur celles de Sarkozy, qui est selon moi un homme bourré de paradoxes.
Depuis quand accompagnez-vous Sarkozy ?
Depuis la fin octobre. Je l’avais déjà rencontré l’été dernier pour lui expliquer que je souhaitais l’observer de près dans les mois à venir. Il n’a pas attendu deux minutes pour me donner son accord – il s’est dit honoré.
Avez-vous accès à tout moment au candidat à l’élection présidentielle ?
Sarkozy me donne un accès que les journalistes n’ont pas. Mais, quand il a rendez-vous avec le Premier ministre Dominique de Villepin pour déjeuner, je ne suis bien entendu pas là. Cela vaut également pour les rencontres privées. Sarkozy m’a ouvert de nombreuses portes. Je suis là quand il débat avec des membres de son parti et quand il parle avec des personnalités politiques à l’étranger. J’ai pu suivre l’entretien qu’il a eu avec Abdelaziz Bouteflika, le président algérien, et j’étais là quand il a parlé avec le sénateur Barack Obama aux Etats-Unis. Dans ces cas-là, je joue les petites souris, je me mets dans un coin avec mon carnet.
Que notez-vous pendant ses voyages officiels ou ses apparitions publiques ?
Parfois j’écris quelques lignes, parfois de petits chapitres, parfois des observations comme pour un journal intime. Peut-être aurai-je besoin d’un véritable entretien après l’élection. Pour le moment, nous bavardons dans le train ou dans l’avion, je discute avec lui comme le ferait une amie.
Sarkozy a un programme, une vision conservatrice, il plaide pour un retour à des valeurs comme la responsabilité ou l’autorité. Etes-vous d’accord avec lui sur ce point ?
Je ne souhaite pas m’exprimer sur la politique, mais je constate une chose : c’est un homme qui est à la recherche de ce qui tient le monde. Un homme de convictions. Ce n’est pas si fréquent.
Cela vous a-t-il surprise ?
Oui, car les hommes politiques que j’ai connus auparavant ont deux langages : le langage officiel et le langage privé. Ils défendent une opinion à la télévision et le contraire dans le cercle de leurs amis. Je n’ai encore jamais vu ça chez Sarkozy. Exprimer ici mon opinion serait sans intérêt, mais j’ai du respect pour la façon dont il fait de la politique.
Ne faites-vous pas, volontairement ou non, de la publicité pour le candidat ?
C’était un risque et plusieurs personnes m’ont mise en garde – mon éditeur, mes amis. Ça paraît peut-être arrogant, mais je considère que non.
Sarkozy a commencé son premier discours de candidat en déclarant : “J’ai changé.” Tentait-il de se défaire de sa mauvaise image ?
Plusieurs personnes de son entourage me racontent que Sarkozy a changé, qu’il est plus mûr, plus calme, moins fanfaron, moins petit coq. Lui-même ressent ce changement et déclare que ses priorités ont changé – y compris sur le plan privé. Il est sérieux et il y croit. Mais sérieux ne signifie certes pas réaliste.
Votre projet Sarkozy se terminera-t-il avec les élections ?
J’accompagnerai Sarkozy encore un moment après le second tour, en mai, à l’Elysée ou ailleurs.
Quel résultat préféreriez-vous ?
Si Sarkozy échoue, mon portrait sera une description tragique de ses efforts désespérés. Sinon, ce sera celle du couronnement triomphal de sa carrière. Pour moi, il y aura en tout cas matière à écrire.
Propos recueillis par Stefan Simons
Der Spiegel
Courrier International
hebdo n° 851 - 22 févr. 2007
* ENTRETIEN :
** Pourquoi une auteure jouissant d’une réputation internationale se commet-elle dans les bas-fonds de la campagne présidentielle française ?
YASMINA REZA La politique, sa raison et sa déraison ont toujours donné des ailes aux écrivains. Il y a un certain temps que je souhaitais écrire sur une personnalité politique, car il s’agit souvent de personnages carrément romanesques. Au début, je ne savais pas très bien si j’illustrerais le thème sous forme de pièce de théâtre ou de roman. Je me suis finalement décidée pour un portrait, une description impressionniste.
Qu’est-ce qui vous intéresse chez Nicolas Sarkozy ?
Quand j’ai commencé, en juin 2006, à plancher sur ce projet au long cours, il n’y avait qu’un homme politique dont il était clair qu’il finirait par être candidat : Sarkozy. Plus important encore, il me paraissait fascinant.
Sarkozy ne court-il pas un risque en se mettant à votre merci ?
Je l’ai prévenu. Mais il m’a dit : “Même si vous me massacrez, je n’en sortirai que grandi.”
Vous avez déclaré, à propos du travail de création des personnages de roman, qu’on peut inclure toutes les contradictions. Dans le projet Sarkozy, n’êtes-vous pas limitée par la vérité ?
Au contraire. J’écris de mon point de vue. Ce n’est donc pas un portrait politique qui se dessine, mais un portrait littéraire. Dans le livre, on en apprendra autant sur moi que sur le candidat – sur mes contradictions comme sur celles de Sarkozy, qui est selon moi un homme bourré de paradoxes.
Depuis quand accompagnez-vous Sarkozy ?
Depuis la fin octobre. Je l’avais déjà rencontré l’été dernier pour lui expliquer que je souhaitais l’observer de près dans les mois à venir. Il n’a pas attendu deux minutes pour me donner son accord – il s’est dit honoré.
Avez-vous accès à tout moment au candidat à l’élection présidentielle ?
Sarkozy me donne un accès que les journalistes n’ont pas. Mais, quand il a rendez-vous avec le Premier ministre Dominique de Villepin pour déjeuner, je ne suis bien entendu pas là. Cela vaut également pour les rencontres privées. Sarkozy m’a ouvert de nombreuses portes. Je suis là quand il débat avec des membres de son parti et quand il parle avec des personnalités politiques à l’étranger. J’ai pu suivre l’entretien qu’il a eu avec Abdelaziz Bouteflika, le président algérien, et j’étais là quand il a parlé avec le sénateur Barack Obama aux Etats-Unis. Dans ces cas-là, je joue les petites souris, je me mets dans un coin avec mon carnet.
Que notez-vous pendant ses voyages officiels ou ses apparitions publiques ?
Parfois j’écris quelques lignes, parfois de petits chapitres, parfois des observations comme pour un journal intime. Peut-être aurai-je besoin d’un véritable entretien après l’élection. Pour le moment, nous bavardons dans le train ou dans l’avion, je discute avec lui comme le ferait une amie.
Sarkozy a un programme, une vision conservatrice, il plaide pour un retour à des valeurs comme la responsabilité ou l’autorité. Etes-vous d’accord avec lui sur ce point ?
Je ne souhaite pas m’exprimer sur la politique, mais je constate une chose : c’est un homme qui est à la recherche de ce qui tient le monde. Un homme de convictions. Ce n’est pas si fréquent.
Cela vous a-t-il surprise ?
Oui, car les hommes politiques que j’ai connus auparavant ont deux langages : le langage officiel et le langage privé. Ils défendent une opinion à la télévision et le contraire dans le cercle de leurs amis. Je n’ai encore jamais vu ça chez Sarkozy. Exprimer ici mon opinion serait sans intérêt, mais j’ai du respect pour la façon dont il fait de la politique.
Ne faites-vous pas, volontairement ou non, de la publicité pour le candidat ?
C’était un risque et plusieurs personnes m’ont mise en garde – mon éditeur, mes amis. Ça paraît peut-être arrogant, mais je considère que non.
Sarkozy a commencé son premier discours de candidat en déclarant : “J’ai changé.” Tentait-il de se défaire de sa mauvaise image ?
Plusieurs personnes de son entourage me racontent que Sarkozy a changé, qu’il est plus mûr, plus calme, moins fanfaron, moins petit coq. Lui-même ressent ce changement et déclare que ses priorités ont changé – y compris sur le plan privé. Il est sérieux et il y croit. Mais sérieux ne signifie certes pas réaliste.
Votre projet Sarkozy se terminera-t-il avec les élections ?
J’accompagnerai Sarkozy encore un moment après le second tour, en mai, à l’Elysée ou ailleurs.
Quel résultat préféreriez-vous ?
Si Sarkozy échoue, mon portrait sera une description tragique de ses efforts désespérés. Sinon, ce sera celle du couronnement triomphal de sa carrière. Pour moi, il y aura en tout cas matière à écrire.
Propos recueillis par Stefan Simons
Der Spiegel
Courrier International
hebdo n° 851 - 22 févr. 2007
* Nicolas Sarkozy dénonce le ton "compassionnel"...!
*** Nicolas Sarkozy dénonce le ton "compassionnel" de sa rivale
* Le candidat UMP s'en prend désormais plus nettement à Ségolène Royal.
« Crédibilité et capacité de proposition » : voilà, dans l'ordre, les deux « qualités » que Nicolas Sarkozy compte mettre en avant pour faire la différence avec Ségolène Royal. Il s'y est d'ailleurs essayé dès hier soir, à Strasbourg, sur le thème obligé dans cette capitale européenne : comment sortir l'Europe de son impasse institutionnelle ? En termes d'affluence, il n'a pas à rougir de son score : quelque 6 500 militants sont venus l'applaudir, presqu'autant que sa rivale socialiste, mardi soir, près de Rennes. Sur le fond, il a expliqué qu'« avant de refonder politiquement l'Europe », il fallait « la refonder économiquement et socialement ». Il a rappelé son intention de demander la réouverture des négociations sur la PAC et a défini la « mission » qu'il souhaite proposer aux partenaires de la France dans la zone euro : « La moralisation du capitalisme financier et la promotion d'une économie de production contre une économie de spéculation et de rente. »
Avant d'arriver à Strasbourg, le candidat UMP s'était rendu au cimetière de Douaumont, pour marquer l'anniversaire du déclenchement de la bataille de Verdun. Une visite qui l'a « bouleversé ». Le 28 février, Nicolas Sarkozy tiendra une conférence de presse plus large sur la politique internationale. De quoi nourrir le débat de fond grâce auquel il espère contraindre Ségolène Royal à quitter le registre « compassionnel » pour revenir à la réalité de son programme. C'est ce qu'il a expliqué en substance à son comité de campagne, qu'il a réuni pour la première fois mardi, rue d'Enghien.
Avant cette réunion, le candidat de l'UMP avait déjà la tendance du sondage publié hier par Le Parisien/i-télé dans lequel il perd cinq points au premier tour tandis que son avance sur Royal au second tour n'est plus que de deux points. D'où, peut-être, l'air « tendu » que la quarantaine de parlementaires et de ministres présents lui ont trouvé au début de la réunion. Nicolas Sarkozy a renouvelé devant eux les conseils de prudence qu'il se prodigue à lui-même depuis la mi-janvier. Ils tiennent en une phrase : ce n'est pas gagné.
Le ministre de l'Intérieur a rappelé qu'à la présidentielle de 1995, Jospin avait obtenu 47 % des suffrages, deux ans après un échec historique de la gauche aux législatives et alors que le suicide de Bérégovoy était encore dans toutes les mémoires. Il a expliqué l'intérêt de se pose en « challenger » face à une adversaire qui le désigne comme « le candidat sortant » .
Mise au point
Le matin, sur RTL, il avait récusé l'appellation, au motif qu'il n'est « pas encore président de la République », et pesé ses mots pour commenter le quinquennat. « Le bilan des gouvernements de Jacques Chirac est un bilan tout à fait honorable, dont on peut être fier. Pour autant, s'agissant des cinq années qui viennent, est-ce que je ferai la même chose? Non, parce que je suis différent. » Cette mise au point effectuée mais certainement pas pour la dernière fois, Nicolas Sarkozy est passé, sur RTL et dans une interview au Parisien, à l'autre volet de la « nouvelle phase » de sa campagne : la critique de sa rivale. « La compassion n'est pas une politique et l'imprécision n'est pas une stratégie » , a-t-il affirmé, en reprochant à Ségolène Royal ses silences. Revenant sur les principaux sujets éludés par la candidate, il a promis de ramener en cinq ans les effectifs de la fonction publique « à leur niveau de 1992 » (lire ci-dessous). Et sur la mise en place d'un service minimum, il a déjà prévenu Bernard Thibault . «C e n'est pas la CGT qui fait le programme des candidats. »
De notre envoyée spéciale à Strasbourg
JUDITH WAINTRAUB.
Publié le 22 février
Le Figaro
* Le candidat UMP s'en prend désormais plus nettement à Ségolène Royal.
« Crédibilité et capacité de proposition » : voilà, dans l'ordre, les deux « qualités » que Nicolas Sarkozy compte mettre en avant pour faire la différence avec Ségolène Royal. Il s'y est d'ailleurs essayé dès hier soir, à Strasbourg, sur le thème obligé dans cette capitale européenne : comment sortir l'Europe de son impasse institutionnelle ? En termes d'affluence, il n'a pas à rougir de son score : quelque 6 500 militants sont venus l'applaudir, presqu'autant que sa rivale socialiste, mardi soir, près de Rennes. Sur le fond, il a expliqué qu'« avant de refonder politiquement l'Europe », il fallait « la refonder économiquement et socialement ». Il a rappelé son intention de demander la réouverture des négociations sur la PAC et a défini la « mission » qu'il souhaite proposer aux partenaires de la France dans la zone euro : « La moralisation du capitalisme financier et la promotion d'une économie de production contre une économie de spéculation et de rente. »
Avant d'arriver à Strasbourg, le candidat UMP s'était rendu au cimetière de Douaumont, pour marquer l'anniversaire du déclenchement de la bataille de Verdun. Une visite qui l'a « bouleversé ». Le 28 février, Nicolas Sarkozy tiendra une conférence de presse plus large sur la politique internationale. De quoi nourrir le débat de fond grâce auquel il espère contraindre Ségolène Royal à quitter le registre « compassionnel » pour revenir à la réalité de son programme. C'est ce qu'il a expliqué en substance à son comité de campagne, qu'il a réuni pour la première fois mardi, rue d'Enghien.
Avant cette réunion, le candidat de l'UMP avait déjà la tendance du sondage publié hier par Le Parisien/i-télé dans lequel il perd cinq points au premier tour tandis que son avance sur Royal au second tour n'est plus que de deux points. D'où, peut-être, l'air « tendu » que la quarantaine de parlementaires et de ministres présents lui ont trouvé au début de la réunion. Nicolas Sarkozy a renouvelé devant eux les conseils de prudence qu'il se prodigue à lui-même depuis la mi-janvier. Ils tiennent en une phrase : ce n'est pas gagné.
Le ministre de l'Intérieur a rappelé qu'à la présidentielle de 1995, Jospin avait obtenu 47 % des suffrages, deux ans après un échec historique de la gauche aux législatives et alors que le suicide de Bérégovoy était encore dans toutes les mémoires. Il a expliqué l'intérêt de se pose en « challenger » face à une adversaire qui le désigne comme « le candidat sortant » .
Mise au point
Le matin, sur RTL, il avait récusé l'appellation, au motif qu'il n'est « pas encore président de la République », et pesé ses mots pour commenter le quinquennat. « Le bilan des gouvernements de Jacques Chirac est un bilan tout à fait honorable, dont on peut être fier. Pour autant, s'agissant des cinq années qui viennent, est-ce que je ferai la même chose? Non, parce que je suis différent. » Cette mise au point effectuée mais certainement pas pour la dernière fois, Nicolas Sarkozy est passé, sur RTL et dans une interview au Parisien, à l'autre volet de la « nouvelle phase » de sa campagne : la critique de sa rivale. « La compassion n'est pas une politique et l'imprécision n'est pas une stratégie » , a-t-il affirmé, en reprochant à Ségolène Royal ses silences. Revenant sur les principaux sujets éludés par la candidate, il a promis de ramener en cinq ans les effectifs de la fonction publique « à leur niveau de 1992 » (lire ci-dessous). Et sur la mise en place d'un service minimum, il a déjà prévenu Bernard Thibault . «C e n'est pas la CGT qui fait le programme des candidats. »
De notre envoyée spéciale à Strasbourg
JUDITH WAINTRAUB.
Publié le 22 février
Le Figaro
* A Strasbourg, Sarkozy propose un "traité simplifié"...!
*** A Strasbourg, Sarkozy propose un "traité simplifié" pour l'Europe :
* Nicolas Sarkozy a proposé mercredi à Strasbourg de sortir de la "crise morale" dans laquelle est plongée l'Europe en soumettant au Parlement un "traité simplifié", et a mis en garde les candidats à l'élection présidentielle contre toute "démagogie" sur cette question.
"Je veux dire à tous les candidats à l'élection présidentielle que ce serait un très mauvais service à rendre à la France et à l'idéal européen de faire de la démagogie sur la question européenne", a lancé le candidat UMP à l'Elysée, lors d'une réunion publique qui a rassemblé environ 7.000 personnes, selon son parti.
Pour "débloquer l'Europe institutionnellement", M. Sarkozy a réaffirmé qu'il voulait soumettre pour ratification au Parlement un "traité simplifié de nature institutionnelle", cela "dès l'été 2007". "Je proposerai à nos partenaires (européens) de nous mettre d'accord" sur ce traite simplifié, a-t-il ajouté, sans plus de précisions.
Ségolène Royal, candidate socialiste à la présidentielle, et François Bayrou, candidat UDF, proposent de leur côté de rebâtir un nouveau texte et de le soumettre à référendum. Le 29 mai 2005, plus de 54% des Français avaient dit non à la Constitution européenne.
Dans son esprit, puisque les Français ont refusé la Constitution européenne, "nous ne pouvons pas revenir sur ce non. Il faut respecter le choix des Français". "Mais il y a un certain nombre de réformes institutionnelles que j'intègrerai dans un traité simplifié, qui n'ont fait l'objet d'aucune contestation, qui était accepté par les partisans du non et ceux du oui", a-t-il soutenu.
"Je débattrai avec tous ceux qui le veulent sur cette question mais je n'accepte pas d'être dans le jeu partisan. Et je le dis au Parti socialiste, le parti de François Mitterrand qui a été un très grand Européen, qui s'est battu pour la monnaie unique: je ne voudrais pas que les successeurs de François Mitterrand soient si peu européens ou soient de si mauvais Européens", a-t-il également déclaré.
Le candidat UMP à l'Elysée "n'accepte pas que cette question du référendum soit une pomme de discorde dans la France d'aujourd'hui, qui nourrisse toutes les démagogies. On a déjà assez de démagogues à l'extrême droite et à l'extrême gauche. Que les formations républicaines prennent leurs responsabilités (...) et soient capables de regarder les Français en face", a-t-il assuré.
Avant cette mise en garde, M. Sarkozy avait lancé un vibrant plaidoyer en faveur de l'Europe, rendant hommage aux principaux artisans de l'Union européenne, Jean Monnet, Robert Schuman et le général de Gaulle. "L'Europe est un idéal. Un idéal que j'ai fait mien. Je suis un Européen de coeur, de raison, de convictions", a-t-il dit. "Et je n'ai pas l'intention de renoncer le moins du monde à cet idéal au prétexte qu'il y a une incompréhension entre l'Europe et tant de nos compatriotes", a-t-il poursuivi.
"Il existe une conscience européenne qui vient de l'histoire la plus ancienne, qui vient de la civilisation, qui vient de la religion", a-t-il affirmé. Plaidant pour "une Europe politique" parce que "l'Europe politique est la seule solution pour faire exister l'Europe face aux géants du monde, face aux Etats-Unis, à la Chine, à l'Inde et au Japon", et pour "une Europe économique", M. Sarkozy a affirmé que s'il était élu, il proposerait aux autres pays européens de "rouvrir le dossier de la politique agricole commune", d'instaurer "une politique commune de l'énergie", de "moraliser le capitalisme financier" et "la mondialisation", de "moins taxer le travailleur"...
STRASBOURG (AFP)
Jeudi 22 février 2007
* Nicolas Sarkozy a proposé mercredi à Strasbourg de sortir de la "crise morale" dans laquelle est plongée l'Europe en soumettant au Parlement un "traité simplifié", et a mis en garde les candidats à l'élection présidentielle contre toute "démagogie" sur cette question.
"Je veux dire à tous les candidats à l'élection présidentielle que ce serait un très mauvais service à rendre à la France et à l'idéal européen de faire de la démagogie sur la question européenne", a lancé le candidat UMP à l'Elysée, lors d'une réunion publique qui a rassemblé environ 7.000 personnes, selon son parti.
Pour "débloquer l'Europe institutionnellement", M. Sarkozy a réaffirmé qu'il voulait soumettre pour ratification au Parlement un "traité simplifié de nature institutionnelle", cela "dès l'été 2007". "Je proposerai à nos partenaires (européens) de nous mettre d'accord" sur ce traite simplifié, a-t-il ajouté, sans plus de précisions.
Ségolène Royal, candidate socialiste à la présidentielle, et François Bayrou, candidat UDF, proposent de leur côté de rebâtir un nouveau texte et de le soumettre à référendum. Le 29 mai 2005, plus de 54% des Français avaient dit non à la Constitution européenne.
Dans son esprit, puisque les Français ont refusé la Constitution européenne, "nous ne pouvons pas revenir sur ce non. Il faut respecter le choix des Français". "Mais il y a un certain nombre de réformes institutionnelles que j'intègrerai dans un traité simplifié, qui n'ont fait l'objet d'aucune contestation, qui était accepté par les partisans du non et ceux du oui", a-t-il soutenu.
"Je débattrai avec tous ceux qui le veulent sur cette question mais je n'accepte pas d'être dans le jeu partisan. Et je le dis au Parti socialiste, le parti de François Mitterrand qui a été un très grand Européen, qui s'est battu pour la monnaie unique: je ne voudrais pas que les successeurs de François Mitterrand soient si peu européens ou soient de si mauvais Européens", a-t-il également déclaré.
Le candidat UMP à l'Elysée "n'accepte pas que cette question du référendum soit une pomme de discorde dans la France d'aujourd'hui, qui nourrisse toutes les démagogies. On a déjà assez de démagogues à l'extrême droite et à l'extrême gauche. Que les formations républicaines prennent leurs responsabilités (...) et soient capables de regarder les Français en face", a-t-il assuré.
Avant cette mise en garde, M. Sarkozy avait lancé un vibrant plaidoyer en faveur de l'Europe, rendant hommage aux principaux artisans de l'Union européenne, Jean Monnet, Robert Schuman et le général de Gaulle. "L'Europe est un idéal. Un idéal que j'ai fait mien. Je suis un Européen de coeur, de raison, de convictions", a-t-il dit. "Et je n'ai pas l'intention de renoncer le moins du monde à cet idéal au prétexte qu'il y a une incompréhension entre l'Europe et tant de nos compatriotes", a-t-il poursuivi.
"Il existe une conscience européenne qui vient de l'histoire la plus ancienne, qui vient de la civilisation, qui vient de la religion", a-t-il affirmé. Plaidant pour "une Europe politique" parce que "l'Europe politique est la seule solution pour faire exister l'Europe face aux géants du monde, face aux Etats-Unis, à la Chine, à l'Inde et au Japon", et pour "une Europe économique", M. Sarkozy a affirmé que s'il était élu, il proposerait aux autres pays européens de "rouvrir le dossier de la politique agricole commune", d'instaurer "une politique commune de l'énergie", de "moraliser le capitalisme financier" et "la mondialisation", de "moins taxer le travailleur"...
STRASBOURG (AFP)
Jeudi 22 février 2007
mercredi, février 21, 2007
* SONDAGE: Ségolène Royal vous a-t-elle convaincu ?.
*** OUI 27% NON 73%
* La candidate socialiste a répondu aux questions d'un panel de 100 Français sur TF1. S'est-elle, à vos yeux, montrée convaincante ? Le vote est clos. 34 660 votants.
Publié le 19 février 2007
lefigaro.fr.
* La candidate socialiste a répondu aux questions d'un panel de 100 Français sur TF1. S'est-elle, à vos yeux, montrée convaincante ? Le vote est clos. 34 660 votants.
Publié le 19 février 2007
lefigaro.fr.
mardi, février 20, 2007
* Pour un accord de libre-échange Canada—Union européenne...!
*** Le premier ministre Jean Charest, avec à sa droite le ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, Raymond Bachand, en compagnie de décideurs économiques, à Davos.
De Davos, où il participait au Forum économique mondial à la fin janvier, le premier ministre du Québec, Jean Charest, a plaidé en faveur d’un accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne. Cet accord viserait à stimuler le commerce des biens et services, mais il toucherait également au développement durable, à la mobilité des biens et des personnes, à la reconnaissance des compétences, ainsi qu’à la coopération scientifique et technique.
Un tel accord pourrait donner un nouvel élan aux échanges commerciaux entre le Canada et l’Union européenne. Selon des données du gouvernement fédéral, on estime à 2,4 G$ par année la hausse des exportations pour le Canada pouvant résulter d’une entente de libre-échange avec l’Union européenne (excluant le secteur agricole). Bien que les exportations canadiennes vers l’Union européenne soient en croissance depuis dix ans, leur proportion par rapport au total des exportations est passée de 6,5 % à 5,6 %.
Dans une perspective de croissance, le premier ministre considère également qu’il est dans l’intérêt du Québec de diversifier et de consolider ses liens à l’étranger. L’Europe, où le Québec dispose d’un réseau de représentations depuis plus 40 ans, apparaît comme un partenaire naturel. M. Charest a en outre souligné que le Québec est le moteur de la relation entre le Canada et l’Europe.
Au cours des derniers mois, M. Charest a pu discuter des enjeux liés à un tel accord avec l’ambassadeur de l’Union européenne et des gens d’affaires canadiens membres du Forum sur le commerce Canada-Europe. À Davos, le premier ministre a abordé la question avec le ministre allemand de l’Économie, Michael Glos, ainsi qu’avec le commissaire au Commerce de la Commission européenne, Peter Mandelson.
Document d’information
Forum économique mondial de Davos (en anglais)
Délégation générale du Québec à Paris
15 février 2007
De Davos, où il participait au Forum économique mondial à la fin janvier, le premier ministre du Québec, Jean Charest, a plaidé en faveur d’un accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne. Cet accord viserait à stimuler le commerce des biens et services, mais il toucherait également au développement durable, à la mobilité des biens et des personnes, à la reconnaissance des compétences, ainsi qu’à la coopération scientifique et technique.
Un tel accord pourrait donner un nouvel élan aux échanges commerciaux entre le Canada et l’Union européenne. Selon des données du gouvernement fédéral, on estime à 2,4 G$ par année la hausse des exportations pour le Canada pouvant résulter d’une entente de libre-échange avec l’Union européenne (excluant le secteur agricole). Bien que les exportations canadiennes vers l’Union européenne soient en croissance depuis dix ans, leur proportion par rapport au total des exportations est passée de 6,5 % à 5,6 %.
Dans une perspective de croissance, le premier ministre considère également qu’il est dans l’intérêt du Québec de diversifier et de consolider ses liens à l’étranger. L’Europe, où le Québec dispose d’un réseau de représentations depuis plus 40 ans, apparaît comme un partenaire naturel. M. Charest a en outre souligné que le Québec est le moteur de la relation entre le Canada et l’Europe.
Au cours des derniers mois, M. Charest a pu discuter des enjeux liés à un tel accord avec l’ambassadeur de l’Union européenne et des gens d’affaires canadiens membres du Forum sur le commerce Canada-Europe. À Davos, le premier ministre a abordé la question avec le ministre allemand de l’Économie, Michael Glos, ainsi qu’avec le commissaire au Commerce de la Commission européenne, Peter Mandelson.
Document d’information
Forum économique mondial de Davos (en anglais)
Délégation générale du Québec à Paris
15 février 2007
** Combien ça coûte... ?
*** Dans l'émission de TF1 hier soir, la candidate socialiste s'est enfermée dans une forme de langue de bois compassionnelle en donnant à chaque fois raison à ses interlocuteurs.
Comme si la satisfaction d'intérêts particuliers juxtaposés pouvait tenir lieu de projet pour l'avenir de la France.
Sur tous les grands sujets, les différences avec Nicolas Sarkozy sont apparues au grand jour :
Sur l'augmentation du SMIC
La candidate socialiste propose de porter le salaire minimum à 1 500 Euros brut sans jamais expliquer comment les entreprises et l'Etat pourront faire face à cette augmentation.
Face à ce risque de « smicardiser » la France, Nicolas Sarkozy propose que celui qui veut gagner plus puisse travailler plus.
Ainsi, un salarié au SMIC qui acceptera d'effectuer 4 heures de travail supplémentaires par semaine verra son revenu augmenter de + 1 980 Euros par an (soit plus d'un mois de salaire).
Sur la revalorisation des petites retraites
La députée de Melle annonce une augmentation immédiate des retraites les plus faibles sans jamais expliquer comment elle financerait cette hausse alors que le PS veut supprimer les lois Fillon qui garantissent le financement de nos retraites.
Pour Nicolas Sarkozy l'augmentation des retraites les plus faibles est une priorité mais le coût de cette mesure sera assuré par la remise à plat des régimes spéciaux.
Il y a d'un coté une vision particulièrement inquiétante d'une société où l'irresponsabilité et l'assistanat sont érigés en norme avec un véritable risque d'un déclassement social généralisé.
Chez Nicolas Sarkozy tout au contraire, le projet présidentiel s'appuie sur le travail des Français et une volonté de redonner toute leur valeur aux notions de responsabilité individuelle et de promotion sociale.
Comme si la satisfaction d'intérêts particuliers juxtaposés pouvait tenir lieu de projet pour l'avenir de la France.
Sur tous les grands sujets, les différences avec Nicolas Sarkozy sont apparues au grand jour :
Sur l'augmentation du SMIC
La candidate socialiste propose de porter le salaire minimum à 1 500 Euros brut sans jamais expliquer comment les entreprises et l'Etat pourront faire face à cette augmentation.
Face à ce risque de « smicardiser » la France, Nicolas Sarkozy propose que celui qui veut gagner plus puisse travailler plus.
Ainsi, un salarié au SMIC qui acceptera d'effectuer 4 heures de travail supplémentaires par semaine verra son revenu augmenter de + 1 980 Euros par an (soit plus d'un mois de salaire).
Sur la revalorisation des petites retraites
La députée de Melle annonce une augmentation immédiate des retraites les plus faibles sans jamais expliquer comment elle financerait cette hausse alors que le PS veut supprimer les lois Fillon qui garantissent le financement de nos retraites.
Pour Nicolas Sarkozy l'augmentation des retraites les plus faibles est une priorité mais le coût de cette mesure sera assuré par la remise à plat des régimes spéciaux.
Il y a d'un coté une vision particulièrement inquiétante d'une société où l'irresponsabilité et l'assistanat sont érigés en norme avec un véritable risque d'un déclassement social généralisé.
Chez Nicolas Sarkozy tout au contraire, le projet présidentiel s'appuie sur le travail des Français et une volonté de redonner toute leur valeur aux notions de responsabilité individuelle et de promotion sociale.
dimanche, février 18, 2007
* Le deuxième porte-avions débarque dans la...!
*** Le deuxième porte-avions débarque dans la campagne présidentielle :
* Pour ou contre un deuxième porte-avions français ? La question s’invite dans le débat après les déclarations fracassantes de Ségolène Royal qui a affirmé qu’elle préférait affecter « le coût d'un deuxième porte-avions » à l’Education plutôt qu’à la Défense.
* Une idée qualifiée de curieuse par Nicolas Sarkozy qui expliquait lors d’un déplacement à Toulon il y a quelques jours les raisons qui plaidaient en faveur de la construction d’un second porte-avion. « Le deuxième porte-avion permettrait d’en avoir un en permanence opérationnel » compte-tenu des contraintes qui sont celles de l’entretien du Charles-de-Gaulle. Celui-ci sera immobilisé pendant 18 mois à partir de l'été prochain pour des opérations d'entretien et de réparations.
« Moi, je veux à la fois de la sécurité pour la France et une bonne éducation pour les Français. (…) S'il y a des choix d'économie à faire, je les ferai sur bien autre chose » a déclaré le candidat de l’UMP.
* Pour ou contre un deuxième porte-avions français ? La question s’invite dans le débat après les déclarations fracassantes de Ségolène Royal qui a affirmé qu’elle préférait affecter « le coût d'un deuxième porte-avions » à l’Education plutôt qu’à la Défense.
* Une idée qualifiée de curieuse par Nicolas Sarkozy qui expliquait lors d’un déplacement à Toulon il y a quelques jours les raisons qui plaidaient en faveur de la construction d’un second porte-avion. « Le deuxième porte-avion permettrait d’en avoir un en permanence opérationnel » compte-tenu des contraintes qui sont celles de l’entretien du Charles-de-Gaulle. Celui-ci sera immobilisé pendant 18 mois à partir de l'été prochain pour des opérations d'entretien et de réparations.
« Moi, je veux à la fois de la sécurité pour la France et une bonne éducation pour les Français. (…) S'il y a des choix d'économie à faire, je les ferai sur bien autre chose » a déclaré le candidat de l’UMP.
samedi, février 17, 2007
REJOIGNEZ LE CLUB DES SUPPORTERS DE NICOLAS SARKOZY...!
**** Le site www.supportersdesarkozy.com est en ligne depuis quelques jours. Il est destiné à mobiliser toutes celles et tous ceux qui souhaitent sous une forme ou une autre apporter leur soutien à N. Sarkozy.
** Cet outil, simple d'accès, permet en s'inscrivant soit comme supporter, soit comme chef d'équipe de participer activement à la campagne de Nicolas Sarkozy!
** Cet outil, simple d'accès, permet en s'inscrivant soit comme supporter, soit comme chef d'équipe de participer activement à la campagne de Nicolas Sarkozy!
* Le lobby énergétique européen gagne la partie...!
*** Réunis jeudi 15 février à Bruxelles, les ministres européens de l'Energie et de l'Economie ne sont pas parvenus à définir des directives contraignantes sur les énergies renouvelables. Ils n'ont pas non plus retenu certaines recommandations de la Commission européenne contenues dans un plan présenté le mois dernier. Les groupes energétiques ne devraient ainsi pas être obligés de dissocier production et distribution.
Die Presse (Autriche)
"Le lobby énergétique européen a montré une fois de plus à ces messieurs les défenseurs de la concurrence qui est le chef", ironise Franz Schellhorn à propos de la réunion du Conseil européen sur l'énergie qui s'est tenue jeudi 15 février. "Après leur victoire à Bruxelles, les compagnies d'électricité conservent leur monopole de fait et font ainsi un pied de nez aux consommateurs qui aimeraient bien changer de fournisseur. Pourquoi en est-on arrivé là ? C'est simple : presque tous les fournisseurs sont détenus majoritairement par les Etats. La concurrence sur un marché qui fourmille d'entreprises publiques est une contradiction en soi. En effet, les Etats n'ont pas grand intérêt à ce qu'une concurrence accrue tire les prix vers le bas - et par la même occasion les dividendes de 'leurs' compagnies d'électricité. Les bénéfices de ces compagnies sont la dernière planche à billets qui leur reste."
Der Tagesspiegel (Allemagne)
Ingrid Müller est horrifiée par les décisions [prises par les ministres] lors du Conseil européen sur l'énergie. "La crédibilité est un bien précieux - surtout lorsqu'on doit négocier. Toutefois, la dernière réunion du Conseil européen sur l'énergie laisse supposer que les ministres de l'Energie et de l'Economie ne connaissent pas ce terme. En renonçant à imposer un pourcentage d'énergies renouvelables dans la production énergétique globale et en se contentant d'une recommandation non contraignante, ils contrecarrent les projets de leurs chefs d'Etat et de gouvernement (...) Les Français obsédés par l'énergie nucléaire ne sont pas les seuls à avoir pris un ascendant funeste lors du Conseil. Manifestement, les groupes énergétiques, plus rentables que jamais, ont également réussi à embobiner les ministres avec leurs intérêts à court terme."
El Periódico de Catalunya (Espagne)
Le quotidien souligne la difficulté pour l'UE d'adopter une politique énergétique commune. "La lenteur dans la prise de décision au sein de l'Europe communautaire était décrite dans les années 80 comme une stratégie du 'deux pas en avant, un pas en arrière'. Aujourd'hui, alors que s'éloigne chaque jour un peu plus le dernier grand succès de l'Europe des Quinze, la mise en place et la consolidation de l'euro comme une devise alternative au dollar américain, la définition a changé : elle fait deux pas en arrière et un pas timide vers l'avant. (...) On a pu le vérifier hier une fois de plus. Face à l'inquiétude croissante que suscite le futur énergétique de l'UE, avec la question de l'approvisionnement et celle du réchauffement climatique, l'accord minimum trouvé entre les ministres de l'Energie a de nouveau souligné l'absence d'un véritable élan commun permettant d'affronter le défi majeur de la décennie : l'obtention d'une énergie moins chère, moins polluante et moins dépendante des importations."
Courrier International
16/02/2007
Die Presse (Autriche)
"Le lobby énergétique européen a montré une fois de plus à ces messieurs les défenseurs de la concurrence qui est le chef", ironise Franz Schellhorn à propos de la réunion du Conseil européen sur l'énergie qui s'est tenue jeudi 15 février. "Après leur victoire à Bruxelles, les compagnies d'électricité conservent leur monopole de fait et font ainsi un pied de nez aux consommateurs qui aimeraient bien changer de fournisseur. Pourquoi en est-on arrivé là ? C'est simple : presque tous les fournisseurs sont détenus majoritairement par les Etats. La concurrence sur un marché qui fourmille d'entreprises publiques est une contradiction en soi. En effet, les Etats n'ont pas grand intérêt à ce qu'une concurrence accrue tire les prix vers le bas - et par la même occasion les dividendes de 'leurs' compagnies d'électricité. Les bénéfices de ces compagnies sont la dernière planche à billets qui leur reste."
Der Tagesspiegel (Allemagne)
Ingrid Müller est horrifiée par les décisions [prises par les ministres] lors du Conseil européen sur l'énergie. "La crédibilité est un bien précieux - surtout lorsqu'on doit négocier. Toutefois, la dernière réunion du Conseil européen sur l'énergie laisse supposer que les ministres de l'Energie et de l'Economie ne connaissent pas ce terme. En renonçant à imposer un pourcentage d'énergies renouvelables dans la production énergétique globale et en se contentant d'une recommandation non contraignante, ils contrecarrent les projets de leurs chefs d'Etat et de gouvernement (...) Les Français obsédés par l'énergie nucléaire ne sont pas les seuls à avoir pris un ascendant funeste lors du Conseil. Manifestement, les groupes énergétiques, plus rentables que jamais, ont également réussi à embobiner les ministres avec leurs intérêts à court terme."
El Periódico de Catalunya (Espagne)
Le quotidien souligne la difficulté pour l'UE d'adopter une politique énergétique commune. "La lenteur dans la prise de décision au sein de l'Europe communautaire était décrite dans les années 80 comme une stratégie du 'deux pas en avant, un pas en arrière'. Aujourd'hui, alors que s'éloigne chaque jour un peu plus le dernier grand succès de l'Europe des Quinze, la mise en place et la consolidation de l'euro comme une devise alternative au dollar américain, la définition a changé : elle fait deux pas en arrière et un pas timide vers l'avant. (...) On a pu le vérifier hier une fois de plus. Face à l'inquiétude croissante que suscite le futur énergétique de l'UE, avec la question de l'approvisionnement et celle du réchauffement climatique, l'accord minimum trouvé entre les ministres de l'Energie a de nouveau souligné l'absence d'un véritable élan commun permettant d'affronter le défi majeur de la décennie : l'obtention d'une énergie moins chère, moins polluante et moins dépendante des importations."
Courrier International
16/02/2007
mercredi, février 14, 2007
*L'Europe des 27 souhaite favoriser l'accès des PME aux marchés publics
*** Après quatre ans de lobbying, le Comité Richelieu, association française des entreprises de haute technologie, qui se bat pour que les PME européennes bénéficient d'un accès privilégié aux marchés publics, à l'instar du Small Business Act américain, a remporté une petite victoire.
Lundi 12 février à Bruxelles, les ministres des affaires étrangères des Vingt-Sept ont adopté un texte de compromis entre les pays favorables à un traitement privilégié pour les PME (France et Italie en particulier) et les Etats opposés à de telles mesures (Royaume-Uni, Danemark et Pays-Bas, entre autres).
Le Conseil a rappelé que "l'accès effectif des PME aux marchés publics revêt une importance cruciale". Il a souligné la nécessité de "mener rapidement à bien la révision" en cours au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) de l'accord sur les marchés publics (AMP).
Le texte du Conseil pourrait permettre, espèrent les Français, de faire pression sur Charlie McCreevy, commissaire en charge du marché intérieur et opposé, comme l'OMC, à toute mesure en faveur des PME, au motif qu'il s'agirait de discrimination positive - les Etats-Unis bénéficiant d'une dérogation.
Conscient du temps nécessaire au succès d'une telle démarche, le Comité Richelieu a formulé mercredi de nouvelles propositions, qui ne nécessitent pas l'approbation de Bruxelles ou de l'OMC. Il souhaite élargir son Pacte PME, méthodologie incitant et facilitant la passation de marchés entre des grandes entreprises et des PME innovantes, à d'autres acteurs (banques, investisseurs, laboratoires publics).
Ces derniers simplifieraient leurs procédures. Les pouvoirs publics participeraient au dispositif en accordant un accès privilégié aux aides existantes à ces PME, " pour qu'elles deviennent des leaders mondiaux en cinq ans", souhaite Emmanuel Leprince, délégué général du Comité Richelieu.
Annie Kahn et Philippe Ricard (à Bruxelles)
Article paru dans l'édition du 15.02.07.
LE MONDE
Lundi 12 février à Bruxelles, les ministres des affaires étrangères des Vingt-Sept ont adopté un texte de compromis entre les pays favorables à un traitement privilégié pour les PME (France et Italie en particulier) et les Etats opposés à de telles mesures (Royaume-Uni, Danemark et Pays-Bas, entre autres).
Le Conseil a rappelé que "l'accès effectif des PME aux marchés publics revêt une importance cruciale". Il a souligné la nécessité de "mener rapidement à bien la révision" en cours au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) de l'accord sur les marchés publics (AMP).
Le texte du Conseil pourrait permettre, espèrent les Français, de faire pression sur Charlie McCreevy, commissaire en charge du marché intérieur et opposé, comme l'OMC, à toute mesure en faveur des PME, au motif qu'il s'agirait de discrimination positive - les Etats-Unis bénéficiant d'une dérogation.
Conscient du temps nécessaire au succès d'une telle démarche, le Comité Richelieu a formulé mercredi de nouvelles propositions, qui ne nécessitent pas l'approbation de Bruxelles ou de l'OMC. Il souhaite élargir son Pacte PME, méthodologie incitant et facilitant la passation de marchés entre des grandes entreprises et des PME innovantes, à d'autres acteurs (banques, investisseurs, laboratoires publics).
Ces derniers simplifieraient leurs procédures. Les pouvoirs publics participeraient au dispositif en accordant un accès privilégié aux aides existantes à ces PME, " pour qu'elles deviennent des leaders mondiaux en cinq ans", souhaite Emmanuel Leprince, délégué général du Comité Richelieu.
Annie Kahn et Philippe Ricard (à Bruxelles)
Article paru dans l'édition du 15.02.07.
LE MONDE
* S.Royal moins concurrencée à gauche, mais défaite au 2nd tour...!
*** S.Royal moins concurrencée à gauche, mais défaite au 2nd tour
Observatoire électoral BVA - Orange
le 14/02/2007 à 15h42
Après son meeting, la situation de S.Royal dans les intentions de vote est paradoxale. Elle progresse nettement au 1er tour (+3 points), essentiellement au dépens du score cumulé des 4 candidats positionnés sur sa gauche (A.Laguiller, O.Besancenot, M-G. Buffet, J.Bové).
Tandis que F.Bayrou conforte le score de 14% déjà enregistré la semaine passée, malgré une nette décrue parmi les sympathisants du PS, N.Sarkozy affirme davantage son hégémonie sur son camp (35% +1 point). A l'inverse, J-M Le Pen marque le pas (10%, -2 points).
Au 2nd tour, S.Royal est cependant encore plus dominée par le candidat de droite (47% contre 53%) par rapport à la fin de la semaine précédente. Ceci est notamment dû aux moins bons reports de voix des électeurs ayant choisi au 1er tour F.Bayrou ou bien un candidat d'extrême-gauche.
Plus de 2 Français sur 3 se disent favorables à la mise en place d'un gouvernement mêlant gauche et droite (71%), idée réactualisée par la campagne de F.Bayrou.
Jérome Sainte-Marie -
Directeur BVA Opinion
Observatoire électoral BVA - Orange
le 14/02/2007 à 15h42
Après son meeting, la situation de S.Royal dans les intentions de vote est paradoxale. Elle progresse nettement au 1er tour (+3 points), essentiellement au dépens du score cumulé des 4 candidats positionnés sur sa gauche (A.Laguiller, O.Besancenot, M-G. Buffet, J.Bové).
Tandis que F.Bayrou conforte le score de 14% déjà enregistré la semaine passée, malgré une nette décrue parmi les sympathisants du PS, N.Sarkozy affirme davantage son hégémonie sur son camp (35% +1 point). A l'inverse, J-M Le Pen marque le pas (10%, -2 points).
Au 2nd tour, S.Royal est cependant encore plus dominée par le candidat de droite (47% contre 53%) par rapport à la fin de la semaine précédente. Ceci est notamment dû aux moins bons reports de voix des électeurs ayant choisi au 1er tour F.Bayrou ou bien un candidat d'extrême-gauche.
Plus de 2 Français sur 3 se disent favorables à la mise en place d'un gouvernement mêlant gauche et droite (71%), idée réactualisée par la campagne de F.Bayrou.
Jérome Sainte-Marie -
Directeur BVA Opinion
* LE DROIT AU LOGEMENT : que propose Nicolas SARKOZY ?
*** En proposant que le droit au logement devienne un droit réel et qu'il puisse être opposable à l'état s'il n'était pas réellement applicable, que propose Nicolas SARKOZY ?
Pour les plus jeunes qui souhaitent accéder à leur premier logement : suppression de la caution et du dépôt de garantie en contrepartie de la mise en place d'un fonds de garantie des loyers auquel souscrira le propriétaire pour une somme très modique (1 % des loyers perçus) et qui lui garantira qu'en cas de non paiement son manque à gagner sera pris en charge par le fonds dès le premier euro.
Pour les Français les plus modestes :
Permettre à chacun de disposer d'un logement digne en développant le parc HLM mais également en développant le parc locatif privé à vocation sociale : en contrepartie d'aides publiques, les propriétaires s'engagent à pratiquer des loyers modérés.
Développer des logements d'insertion pour les jeunes travailleurs qui débutent dans la vie afin qu'aucune personne qui travaille ne se retrouve sans logement.
Faire de la France un pays de propriétaires :
Permettre de devenir propriétaire grâce à un crédit d'impôt sur les intérêts de l'emprunt.
Permettre à tous ceux qui n'ont pas d'apport personnel de pouvoir emprunter pour leur logement grâce au crédit hypothécaire et à la caution publique : l'état se portera caution pour un emprunteur modeste.
Mettre en place le foncier différé qui permet d'acheter son terrain après avoir acheté son logement.
Permettre à celui qui est propriétaire de transmettre son bien à ses enfants : lorsque l'on devient propriétaire, il faut pouvoir transmettre son bien à ses enfants ou à ses petits-enfants sans que ceux-ci aient à payer de droits de succession ou de droits de donation sur la résidence principale.
Supprimer les droits de mutation en cas de mobilité imposée.
Pour les plus jeunes qui souhaitent accéder à leur premier logement : suppression de la caution et du dépôt de garantie en contrepartie de la mise en place d'un fonds de garantie des loyers auquel souscrira le propriétaire pour une somme très modique (1 % des loyers perçus) et qui lui garantira qu'en cas de non paiement son manque à gagner sera pris en charge par le fonds dès le premier euro.
Pour les Français les plus modestes :
Permettre à chacun de disposer d'un logement digne en développant le parc HLM mais également en développant le parc locatif privé à vocation sociale : en contrepartie d'aides publiques, les propriétaires s'engagent à pratiquer des loyers modérés.
Développer des logements d'insertion pour les jeunes travailleurs qui débutent dans la vie afin qu'aucune personne qui travaille ne se retrouve sans logement.
Faire de la France un pays de propriétaires :
Permettre de devenir propriétaire grâce à un crédit d'impôt sur les intérêts de l'emprunt.
Permettre à tous ceux qui n'ont pas d'apport personnel de pouvoir emprunter pour leur logement grâce au crédit hypothécaire et à la caution publique : l'état se portera caution pour un emprunteur modeste.
Mettre en place le foncier différé qui permet d'acheter son terrain après avoir acheté son logement.
Permettre à celui qui est propriétaire de transmettre son bien à ses enfants : lorsque l'on devient propriétaire, il faut pouvoir transmettre son bien à ses enfants ou à ses petits-enfants sans que ceux-ci aient à payer de droits de succession ou de droits de donation sur la résidence principale.
Supprimer les droits de mutation en cas de mobilité imposée.
mardi, février 13, 2007
* Madame Royal propose d’imposer plus les...!
*** Madame Royal propose d’imposer plus les Français de l’Etranger :
La candidate socialiste a mis longtemps à trouver un rôle dans sa campagne à son adversaire d’hier, Dominique STRAUSS KAHN.
Ainsi chargé par Madame ROYAL de lui faire des propositions sur la fiscalité, l’ancien Ministre de l’Economie a réservé les « meilleures » propositions de son rapport aux 900 000 Français qui ont choisi de s’installer à l’Etranger.
Considérant sans détour que les Français qui ont fait le choix de s’établir hors de nos frontières entendaient ainsi « échapper à l’impôt », Monsieur STRAUSS KAHN a sans sourire proposé de « définir une contribution citoyenne » qui sera payée par tout Français établi à l’étranger, en bref punir les expatriés en créant un nouvel impôt !
Redéfinissant au passage la notion même de citoyenneté (n’est citoyen que celui qui paye l’impôt…!), Monsieur STRAUSS KAHN nous apporte ainsi la preuve qu’avec les socialistes au pouvoir, l’imagination n’aura pas de limite en matière fiscale.
Pour « punir » quelques personnes soupçonnées d’exil fiscal, les socialistes proposent ainsi de taxer plus TOUS les expatriés.
Plutôt que de se demander pourquoi nombre de Français ont fait le choix de partir vivre à l’étranger, les socialistes persistent et signent. Après avoir fait fuir nombre de nos compatriotes à l’étranger, les socialistes veulent-ils maintenant qu’ils renoncent à leur citoyenneté française ? Faudra t-il bientôt payer une taxe pour conserver son passeport français lorsqu’on réside à l’étranger ? A ce niveau, ce n’est plus de l’erreur, c’est de l’acharnement !
Thierry MARIANI
Secrétaire national de l’UMP
chargé des Français de l’Etranger
Député du Vaucluse
Communiqué du 9 février 2007
La candidate socialiste a mis longtemps à trouver un rôle dans sa campagne à son adversaire d’hier, Dominique STRAUSS KAHN.
Ainsi chargé par Madame ROYAL de lui faire des propositions sur la fiscalité, l’ancien Ministre de l’Economie a réservé les « meilleures » propositions de son rapport aux 900 000 Français qui ont choisi de s’installer à l’Etranger.
Considérant sans détour que les Français qui ont fait le choix de s’établir hors de nos frontières entendaient ainsi « échapper à l’impôt », Monsieur STRAUSS KAHN a sans sourire proposé de « définir une contribution citoyenne » qui sera payée par tout Français établi à l’étranger, en bref punir les expatriés en créant un nouvel impôt !
Redéfinissant au passage la notion même de citoyenneté (n’est citoyen que celui qui paye l’impôt…!), Monsieur STRAUSS KAHN nous apporte ainsi la preuve qu’avec les socialistes au pouvoir, l’imagination n’aura pas de limite en matière fiscale.
Pour « punir » quelques personnes soupçonnées d’exil fiscal, les socialistes proposent ainsi de taxer plus TOUS les expatriés.
Plutôt que de se demander pourquoi nombre de Français ont fait le choix de partir vivre à l’étranger, les socialistes persistent et signent. Après avoir fait fuir nombre de nos compatriotes à l’étranger, les socialistes veulent-ils maintenant qu’ils renoncent à leur citoyenneté française ? Faudra t-il bientôt payer une taxe pour conserver son passeport français lorsqu’on réside à l’étranger ? A ce niveau, ce n’est plus de l’erreur, c’est de l’acharnement !
Thierry MARIANI
Secrétaire national de l’UMP
chargé des Français de l’Etranger
Député du Vaucluse
Communiqué du 9 février 2007
* L'OCDE lance des pistes pour réformer le marché du travail en France...!
*** L'OCDE s'est indirectement invitée dans la campagne présidentielle en publiant une série de recommandations pour réformer le marché du travail en France.
"On a une mauvaise doctrine d'emploi" sur le travail peu qualifié en France, a estimé le chef économiste de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Jean-Philippe Cotis, lors d'une conférence de presse mardi 13 février. D'après lui, il existe trois instruments à la disposition du gouvernement pour augmenter l'emploi peu qualifié tout en lui conservant "un revenu décent" : les cotisations des employeurs, le salaire minimum et les dispositifs comme la prime pour l'emploi. Ceux-ci ont été utilisés en France pour "accroître le pouvoir d'achat et non l'emploi", déplore M. Cotis.
"Le bon agencement des instruments est un salaire minimum qui croît un peu moins vite que le salaire moyen, et utiliser ce qui reste comme baisses de charges pour réduire le coût du travail peu qualifié", afin de stimuler l'embauche, a-t-il jugé lors d'une conférence de presse. L'OCDE est un forum d'experts d'inspiration plutôt libérale, regroupant trente pays industrialisés.
Interrogé sur la proposition de Ségolène Royal d'augmenter le salaire minimum à 1 500 euros, M. Cotis a rappelé que la France "a le coût du travail peu qualifié le plus élevé" parmi les pays membres de l'OCDE. Un coût qui nuit à l'emploi des jeunes sans qualification, selon M. Cotis.
"SENTIMENT DE PRÉCARITÉ ACCRU EN FRANCE"
Par ailleurs, l'OCDE recommande l'adoption d'une "unification des contrats" de travail. Une mesure que le candidat UMP, Nicolas Sarkozy, propose dans son programme, sous la forme d'un contrat unique inspiré du contrat nouvelle embauche. Ségolène Royal a, pour sa part, promis d'abroger le CNE.
Dans son rapport annuel "Objectif croissance", publié mardi, l'OCDE rappelle les autres réformes qu'elle propose régulièrement pour la France : "Si la situation budgétaire le permet, procéder à la baisse envisagée des cotisations de sécurité sociale ou à une augmentation de la prime pour l'emploi afin d'améliorer le pouvoir d'achat des bas salaires".
L'organisation préconise aussi de poursuivre l'assouplissement de la protection de l'emploi, tout en rendant les "coûts de licenciement plus prévisibles". D'après M. Cotis, il y a un "sentiment de précarité accru" en France, qui ne reflète pas la réalité. L'emploi des 35 à 55 ans en France est "le plus stable" depuis 1945, a-t-il ainsi remarqué, même si à l'inverse, celui des moins de 35 ans est le plus instable depuis soixante ans.
L'OCDE recommande enfin d'augmenter les incitations au travail pour les plus de cinquante ans, en n'exemptant plus, par exemple, les chômeurs âgés indemnisés de l'obligation de rechercher un emploi.
LEMONDE avec AFP
13.02.07
"On a une mauvaise doctrine d'emploi" sur le travail peu qualifié en France, a estimé le chef économiste de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Jean-Philippe Cotis, lors d'une conférence de presse mardi 13 février. D'après lui, il existe trois instruments à la disposition du gouvernement pour augmenter l'emploi peu qualifié tout en lui conservant "un revenu décent" : les cotisations des employeurs, le salaire minimum et les dispositifs comme la prime pour l'emploi. Ceux-ci ont été utilisés en France pour "accroître le pouvoir d'achat et non l'emploi", déplore M. Cotis.
"Le bon agencement des instruments est un salaire minimum qui croît un peu moins vite que le salaire moyen, et utiliser ce qui reste comme baisses de charges pour réduire le coût du travail peu qualifié", afin de stimuler l'embauche, a-t-il jugé lors d'une conférence de presse. L'OCDE est un forum d'experts d'inspiration plutôt libérale, regroupant trente pays industrialisés.
Interrogé sur la proposition de Ségolène Royal d'augmenter le salaire minimum à 1 500 euros, M. Cotis a rappelé que la France "a le coût du travail peu qualifié le plus élevé" parmi les pays membres de l'OCDE. Un coût qui nuit à l'emploi des jeunes sans qualification, selon M. Cotis.
"SENTIMENT DE PRÉCARITÉ ACCRU EN FRANCE"
Par ailleurs, l'OCDE recommande l'adoption d'une "unification des contrats" de travail. Une mesure que le candidat UMP, Nicolas Sarkozy, propose dans son programme, sous la forme d'un contrat unique inspiré du contrat nouvelle embauche. Ségolène Royal a, pour sa part, promis d'abroger le CNE.
Dans son rapport annuel "Objectif croissance", publié mardi, l'OCDE rappelle les autres réformes qu'elle propose régulièrement pour la France : "Si la situation budgétaire le permet, procéder à la baisse envisagée des cotisations de sécurité sociale ou à une augmentation de la prime pour l'emploi afin d'améliorer le pouvoir d'achat des bas salaires".
L'organisation préconise aussi de poursuivre l'assouplissement de la protection de l'emploi, tout en rendant les "coûts de licenciement plus prévisibles". D'après M. Cotis, il y a un "sentiment de précarité accru" en France, qui ne reflète pas la réalité. L'emploi des 35 à 55 ans en France est "le plus stable" depuis 1945, a-t-il ainsi remarqué, même si à l'inverse, celui des moins de 35 ans est le plus instable depuis soixante ans.
L'OCDE recommande enfin d'augmenter les incitations au travail pour les plus de cinquante ans, en n'exemptant plus, par exemple, les chômeurs âgés indemnisés de l'obligation de rechercher un emploi.
LEMONDE avec AFP
13.02.07
* Polémique après les propos de Ségolène Royal...!
*** Polémique après les propos de Ségolène Royal contre les banques :
Cibles régulières des critiques, pour des profits jugés excessifs et des tarifs encore opaques, les banques n'auront pas réussi à se faire oublier des candidats à l'élection présidentielle.
Ségolène Royal, la candidate socialiste, a inclus à son "pacte présidentiel", dévoilé dimanche 11 février, deux propositions censées réconcilier les clients avec leur banque et restaurer le pouvoir d'achat des premiers : une loi plafonnant les frais sur les incidents de paiement (agios en cas de découvert, pénalités de rejet de chèque, etc.) ; un "service bancaire universel" favorisant l'accès au crédit pour les personnes qui en sont exclues.
Ces mesures ont été inspirées par les débats participatifs à Paris et en province, qui, explique-t-on au Parti socialiste (PS), ont mis en lumière un rapport de force défavorable aux consommateurs en même temps qu'un sentiment d'impuissance.
La réaction des banques n'a pas tardé. Lassées d'être prises pour cibles quand, souligne Baudouin Prot, patron de BNP Paribas, elles pratiquent "une mondialisation responsable, créant des emplois en France, notamment dans les quartiers sensibles", elles ont "contre-attaqué", lundi, via la Fédération bancaire qui "regrette que le projet de la candidate socialiste pour réconcilier les Français avec l'entreprise ne s'applique pas au secteur bancaire. (Celui-ci devrait être) considéré comme un atout pour la France car il contribue à la richesse nationale (4,5 % du produit intérieur brut et 40 000 embauches par an)".
En revanche, de la CLCV à l'UFC-Que Choisir, les associations de consommateurs n'ont pas boudé leur plaisir. "Il est grand temps de légiférer sur les incidents de paiement, pour mettre fin aux tarifications punitives qui aggravent les difficultés financières des plus modestes", estime Christian Huard, président de ConsoFrance.
M. Huard se montre plus circonspect sur le projet de service universel bancaire qui, s'il était gratuit, devrait être financé par l'impôt. S'appliquant à tous sans conditions de ressources, il risquerait d'être refusé par la Commission européenne : "Seul un service bancaire de base réservé aux exclus (déjà une obligation légale en France) peut déroger au principe de liberté des prix", estime-t-il.
Très mal tolérée par les banquiers, l'incursion des politiques dans la sphère - privée - des relations banques-clients est cependant comprise, sinon souhaitée, par les économistes.
Selon eux, la question de l'accès au crédit mérite d'être défrichée. En France, le nombre d'exclus du système bancaire classique se compte encore en millions. Par ailleurs, le surendettement résiste aux dispositifs publics, qu'il s'agisse des commissions de surendettement ou de la possibilité pour les ménages de se déclarer en faillite personnelle, créée par la Loi Borloo du 1er août 2003. Entre 2001 et 2005, 820 000 dossiers de surendettement ont été déposés. Le nombre de surendettés a continué de croître l'an dernier.
Olivier Pastré, professeur à l'université Paris-VIII, estime ainsi que "l'amélioration de l'accès au crédit est une piste à suivre, en concertation avec les banques, afin que les prêts sociaux pour créer des micro-entreprises ou financer des besoins d'urgence trouvent leur place en France".
"Le système ne fonctionne pas de manière optimale", juge de son côté Georges Gloukoviezoff, chercheur au CNRS et membre, depuis 2006, du Conseil de l'observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes). "On n'a pas trouvé les moyens de permettre un accès raisonné au crédit, pour tous, ajoute-t-il. Les refus de crédit sont secs, sans explication car les banques s'en tiennent à des méthodes d'évaluation du risque automatiques (le scoring) qui rejettent les plus modestes même s'ils sont solvables, sans procéder à des évaluations individualisées, jugées trop coûteuses."
Alors que "le crédit joue un rôle central dans l'économie, poursuit M. Gloukoviezoff, il est urgent de trouver une solution dans le cadre d'un partenariat public-privé, où les banques assument leurs responsabilités et où l'Etat garantit."
S'il accueille favorablement les propositions de Mme Royal, il pense, comme M. Pastré, qu'il faut sortir de "la culpabilisation systématique des banques, qui ne sont pas responsables de la précarisation croissante, afin de mettre en place des solutions concertées. Assouplir les conditions de remboursement des clients en grandes difficultés leur éviterait, par exemple, de se retrouver dans la statistique du surendettement."
De son côté, Emmanuel Constans, le président du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), estime aussi que la mécanique bancaire doit être mieux huilée, pour jouer pleinement son rôle dans l'économie : "L'accès au crédit reste compliqué en France pour les jeunes, les personnes âgées et les ménages modestes, comme en témoigne le développement des courtiers bancaires, qui transforment des crédits renouvelables à 17 % ou 18 % en crédits permanents à 7 %."
M. Constans rappelle qu'aujourd'hui en France, 600 000 ménages modestes restent, bien que solvables, exclus du crédit à la consommation.
Anne Michel
Article paru dans l'édition du 14.02.07.
LE MONDE
Cibles régulières des critiques, pour des profits jugés excessifs et des tarifs encore opaques, les banques n'auront pas réussi à se faire oublier des candidats à l'élection présidentielle.
Ségolène Royal, la candidate socialiste, a inclus à son "pacte présidentiel", dévoilé dimanche 11 février, deux propositions censées réconcilier les clients avec leur banque et restaurer le pouvoir d'achat des premiers : une loi plafonnant les frais sur les incidents de paiement (agios en cas de découvert, pénalités de rejet de chèque, etc.) ; un "service bancaire universel" favorisant l'accès au crédit pour les personnes qui en sont exclues.
Ces mesures ont été inspirées par les débats participatifs à Paris et en province, qui, explique-t-on au Parti socialiste (PS), ont mis en lumière un rapport de force défavorable aux consommateurs en même temps qu'un sentiment d'impuissance.
La réaction des banques n'a pas tardé. Lassées d'être prises pour cibles quand, souligne Baudouin Prot, patron de BNP Paribas, elles pratiquent "une mondialisation responsable, créant des emplois en France, notamment dans les quartiers sensibles", elles ont "contre-attaqué", lundi, via la Fédération bancaire qui "regrette que le projet de la candidate socialiste pour réconcilier les Français avec l'entreprise ne s'applique pas au secteur bancaire. (Celui-ci devrait être) considéré comme un atout pour la France car il contribue à la richesse nationale (4,5 % du produit intérieur brut et 40 000 embauches par an)".
En revanche, de la CLCV à l'UFC-Que Choisir, les associations de consommateurs n'ont pas boudé leur plaisir. "Il est grand temps de légiférer sur les incidents de paiement, pour mettre fin aux tarifications punitives qui aggravent les difficultés financières des plus modestes", estime Christian Huard, président de ConsoFrance.
M. Huard se montre plus circonspect sur le projet de service universel bancaire qui, s'il était gratuit, devrait être financé par l'impôt. S'appliquant à tous sans conditions de ressources, il risquerait d'être refusé par la Commission européenne : "Seul un service bancaire de base réservé aux exclus (déjà une obligation légale en France) peut déroger au principe de liberté des prix", estime-t-il.
Très mal tolérée par les banquiers, l'incursion des politiques dans la sphère - privée - des relations banques-clients est cependant comprise, sinon souhaitée, par les économistes.
Selon eux, la question de l'accès au crédit mérite d'être défrichée. En France, le nombre d'exclus du système bancaire classique se compte encore en millions. Par ailleurs, le surendettement résiste aux dispositifs publics, qu'il s'agisse des commissions de surendettement ou de la possibilité pour les ménages de se déclarer en faillite personnelle, créée par la Loi Borloo du 1er août 2003. Entre 2001 et 2005, 820 000 dossiers de surendettement ont été déposés. Le nombre de surendettés a continué de croître l'an dernier.
Olivier Pastré, professeur à l'université Paris-VIII, estime ainsi que "l'amélioration de l'accès au crédit est une piste à suivre, en concertation avec les banques, afin que les prêts sociaux pour créer des micro-entreprises ou financer des besoins d'urgence trouvent leur place en France".
"Le système ne fonctionne pas de manière optimale", juge de son côté Georges Gloukoviezoff, chercheur au CNRS et membre, depuis 2006, du Conseil de l'observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes). "On n'a pas trouvé les moyens de permettre un accès raisonné au crédit, pour tous, ajoute-t-il. Les refus de crédit sont secs, sans explication car les banques s'en tiennent à des méthodes d'évaluation du risque automatiques (le scoring) qui rejettent les plus modestes même s'ils sont solvables, sans procéder à des évaluations individualisées, jugées trop coûteuses."
Alors que "le crédit joue un rôle central dans l'économie, poursuit M. Gloukoviezoff, il est urgent de trouver une solution dans le cadre d'un partenariat public-privé, où les banques assument leurs responsabilités et où l'Etat garantit."
S'il accueille favorablement les propositions de Mme Royal, il pense, comme M. Pastré, qu'il faut sortir de "la culpabilisation systématique des banques, qui ne sont pas responsables de la précarisation croissante, afin de mettre en place des solutions concertées. Assouplir les conditions de remboursement des clients en grandes difficultés leur éviterait, par exemple, de se retrouver dans la statistique du surendettement."
De son côté, Emmanuel Constans, le président du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), estime aussi que la mécanique bancaire doit être mieux huilée, pour jouer pleinement son rôle dans l'économie : "L'accès au crédit reste compliqué en France pour les jeunes, les personnes âgées et les ménages modestes, comme en témoigne le développement des courtiers bancaires, qui transforment des crédits renouvelables à 17 % ou 18 % en crédits permanents à 7 %."
M. Constans rappelle qu'aujourd'hui en France, 600 000 ménages modestes restent, bien que solvables, exclus du crédit à la consommation.
Anne Michel
Article paru dans l'édition du 14.02.07.
LE MONDE
* Polémique après les propos de Ségolène Royal...!
*** Polémique après les propos de Ségolène Royal contre les banques :
Cibles régulières des critiques, pour des profits jugés excessifs et des tarifs encore opaques, les banques n'auront pas réussi à se faire oublier des candidats à l'élection présidentielle.
Ségolène Royal, la candidate socialiste, a inclus à son "pacte présidentiel", dévoilé dimanche 11 février, deux propositions censées réconcilier les clients avec leur banque et restaurer le pouvoir d'achat des premiers : une loi plafonnant les frais sur les incidents de paiement (agios en cas de découvert, pénalités de rejet de chèque, etc.) ; un "service bancaire universel" favorisant l'accès au crédit pour les personnes qui en sont exclues.
Ces mesures ont été inspirées par les débats participatifs à Paris et en province, qui, explique-t-on au Parti socialiste (PS), ont mis en lumière un rapport de force défavorable aux consommateurs en même temps qu'un sentiment d'impuissance.
La réaction des banques n'a pas tardé. Lassées d'être prises pour cibles quand, souligne Baudouin Prot, patron de BNP Paribas, elles pratiquent "une mondialisation responsable, créant des emplois en France, notamment dans les quartiers sensibles", elles ont "contre-attaqué", lundi, via la Fédération bancaire qui "regrette que le projet de la candidate socialiste pour réconcilier les Français avec l'entreprise ne s'applique pas au secteur bancaire. (Celui-ci devrait être) considéré comme un atout pour la France car il contribue à la richesse nationale (4,5 % du produit intérieur brut et 40 000 embauches par an)".
En revanche, de la CLCV à l'UFC-Que Choisir, les associations de consommateurs n'ont pas boudé leur plaisir. "Il est grand temps de légiférer sur les incidents de paiement, pour mettre fin aux tarifications punitives qui aggravent les difficultés financières des plus modestes", estime Christian Huard, président de ConsoFrance.
M. Huard se montre plus circonspect sur le projet de service universel bancaire qui, s'il était gratuit, devrait être financé par l'impôt. S'appliquant à tous sans conditions de ressources, il risquerait d'être refusé par la Commission européenne : "Seul un service bancaire de base réservé aux exclus (déjà une obligation légale en France) peut déroger au principe de liberté des prix", estime-t-il.
Très mal tolérée par les banquiers, l'incursion des politiques dans la sphère - privée - des relations banques-clients est cependant comprise, sinon souhaitée, par les économistes.
Selon eux, la question de l'accès au crédit mérite d'être défrichée. En France, le nombre d'exclus du système bancaire classique se compte encore en millions. Par ailleurs, le surendettement résiste aux dispositifs publics, qu'il s'agisse des commissions de surendettement ou de la possibilité pour les ménages de se déclarer en faillite personnelle, créée par la Loi Borloo du 1er août 2003. Entre 2001 et 2005, 820 000 dossiers de surendettement ont été déposés. Le nombre de surendettés a continué de croître l'an dernier.
Olivier Pastré, professeur à l'université Paris-VIII, estime ainsi que "l'amélioration de l'accès au crédit est une piste à suivre, en concertation avec les banques, afin que les prêts sociaux pour créer des micro-entreprises ou financer des besoins d'urgence trouvent leur place en France".
"Le système ne fonctionne pas de manière optimale", juge de son côté Georges Gloukoviezoff, chercheur au CNRS et membre, depuis 2006, du Conseil de l'observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes). "On n'a pas trouvé les moyens de permettre un accès raisonné au crédit, pour tous, ajoute-t-il. Les refus de crédit sont secs, sans explication car les banques s'en tiennent à des méthodes d'évaluation du risque automatiques (le scoring) qui rejettent les plus modestes même s'ils sont solvables, sans procéder à des évaluations individualisées, jugées trop coûteuses."
Alors que "le crédit joue un rôle central dans l'économie, poursuit M. Gloukoviezoff, il est urgent de trouver une solution dans le cadre d'un partenariat public-privé, où les banques assument leurs responsabilités et où l'Etat garantit."
S'il accueille favorablement les propositions de Mme Royal, il pense, comme M. Pastré, qu'il faut sortir de "la culpabilisation systématique des banques, qui ne sont pas responsables de la précarisation croissante, afin de mettre en place des solutions concertées. Assouplir les conditions de remboursement des clients en grandes difficultés leur éviterait, par exemple, de se retrouver dans la statistique du surendettement."
De son côté, Emmanuel Constans, le président du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), estime aussi que la mécanique bancaire doit être mieux huilée, pour jouer pleinement son rôle dans l'économie : "L'accès au crédit reste compliqué en France pour les jeunes, les personnes âgées et les ménages modestes, comme en témoigne le développement des courtiers bancaires, qui transforment des crédits renouvelables à 17 % ou 18 % en crédits permanents à 7 %."
M. Constans rappelle qu'aujourd'hui en France, 600 000 ménages modestes restent, bien que solvables, exclus du crédit à la consommation.
Anne Michel
Article paru dans l'édition du 14.02.07.
LE MONDE
Cibles régulières des critiques, pour des profits jugés excessifs et des tarifs encore opaques, les banques n'auront pas réussi à se faire oublier des candidats à l'élection présidentielle.
Ségolène Royal, la candidate socialiste, a inclus à son "pacte présidentiel", dévoilé dimanche 11 février, deux propositions censées réconcilier les clients avec leur banque et restaurer le pouvoir d'achat des premiers : une loi plafonnant les frais sur les incidents de paiement (agios en cas de découvert, pénalités de rejet de chèque, etc.) ; un "service bancaire universel" favorisant l'accès au crédit pour les personnes qui en sont exclues.
Ces mesures ont été inspirées par les débats participatifs à Paris et en province, qui, explique-t-on au Parti socialiste (PS), ont mis en lumière un rapport de force défavorable aux consommateurs en même temps qu'un sentiment d'impuissance.
La réaction des banques n'a pas tardé. Lassées d'être prises pour cibles quand, souligne Baudouin Prot, patron de BNP Paribas, elles pratiquent "une mondialisation responsable, créant des emplois en France, notamment dans les quartiers sensibles", elles ont "contre-attaqué", lundi, via la Fédération bancaire qui "regrette que le projet de la candidate socialiste pour réconcilier les Français avec l'entreprise ne s'applique pas au secteur bancaire. (Celui-ci devrait être) considéré comme un atout pour la France car il contribue à la richesse nationale (4,5 % du produit intérieur brut et 40 000 embauches par an)".
En revanche, de la CLCV à l'UFC-Que Choisir, les associations de consommateurs n'ont pas boudé leur plaisir. "Il est grand temps de légiférer sur les incidents de paiement, pour mettre fin aux tarifications punitives qui aggravent les difficultés financières des plus modestes", estime Christian Huard, président de ConsoFrance.
M. Huard se montre plus circonspect sur le projet de service universel bancaire qui, s'il était gratuit, devrait être financé par l'impôt. S'appliquant à tous sans conditions de ressources, il risquerait d'être refusé par la Commission européenne : "Seul un service bancaire de base réservé aux exclus (déjà une obligation légale en France) peut déroger au principe de liberté des prix", estime-t-il.
Très mal tolérée par les banquiers, l'incursion des politiques dans la sphère - privée - des relations banques-clients est cependant comprise, sinon souhaitée, par les économistes.
Selon eux, la question de l'accès au crédit mérite d'être défrichée. En France, le nombre d'exclus du système bancaire classique se compte encore en millions. Par ailleurs, le surendettement résiste aux dispositifs publics, qu'il s'agisse des commissions de surendettement ou de la possibilité pour les ménages de se déclarer en faillite personnelle, créée par la Loi Borloo du 1er août 2003. Entre 2001 et 2005, 820 000 dossiers de surendettement ont été déposés. Le nombre de surendettés a continué de croître l'an dernier.
Olivier Pastré, professeur à l'université Paris-VIII, estime ainsi que "l'amélioration de l'accès au crédit est une piste à suivre, en concertation avec les banques, afin que les prêts sociaux pour créer des micro-entreprises ou financer des besoins d'urgence trouvent leur place en France".
"Le système ne fonctionne pas de manière optimale", juge de son côté Georges Gloukoviezoff, chercheur au CNRS et membre, depuis 2006, du Conseil de l'observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes). "On n'a pas trouvé les moyens de permettre un accès raisonné au crédit, pour tous, ajoute-t-il. Les refus de crédit sont secs, sans explication car les banques s'en tiennent à des méthodes d'évaluation du risque automatiques (le scoring) qui rejettent les plus modestes même s'ils sont solvables, sans procéder à des évaluations individualisées, jugées trop coûteuses."
Alors que "le crédit joue un rôle central dans l'économie, poursuit M. Gloukoviezoff, il est urgent de trouver une solution dans le cadre d'un partenariat public-privé, où les banques assument leurs responsabilités et où l'Etat garantit."
S'il accueille favorablement les propositions de Mme Royal, il pense, comme M. Pastré, qu'il faut sortir de "la culpabilisation systématique des banques, qui ne sont pas responsables de la précarisation croissante, afin de mettre en place des solutions concertées. Assouplir les conditions de remboursement des clients en grandes difficultés leur éviterait, par exemple, de se retrouver dans la statistique du surendettement."
De son côté, Emmanuel Constans, le président du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), estime aussi que la mécanique bancaire doit être mieux huilée, pour jouer pleinement son rôle dans l'économie : "L'accès au crédit reste compliqué en France pour les jeunes, les personnes âgées et les ménages modestes, comme en témoigne le développement des courtiers bancaires, qui transforment des crédits renouvelables à 17 % ou 18 % en crédits permanents à 7 %."
M. Constans rappelle qu'aujourd'hui en France, 600 000 ménages modestes restent, bien que solvables, exclus du crédit à la consommation.
Anne Michel
Article paru dans l'édition du 14.02.07.
LE MONDE
* LES SILENCES DE MADAME ROYAL...!
*** Ce qui est le plus frappant dans le programme de la candidate socialiste c'est la liste impressionnante des sujets éludés :
Rien sur le financement des retraites des Français, alors qu'elle annonce une hausse de 5% pour les petites retraites (sans donner d'ailleurs sa définition d'une petite retraite). Qu'est devenue la proposition du PS de supprimer les lois Fillon ? Comment veulent-ils garantir le paiement de nos retraites ?
Rien sur le déficit budgétaire qui endette nos enfants alors que la quasi-totalité de ses propositions aboutit à augmenter les charges de l'Etat. Qu'est devenue la proposition de François Hollande d'augmenter les impôts sur le revenu des Français qui travaillent ?
Rien sur notre indépendance énergétique et sa position vis à vis de l'énergie nucléaire qui pourtant permet à notre pays de se classer parmi les bons élèves dans la lutte contre le réchauffement climatique. Qu'est devenue sa proposition de fermer la moitié de nos centrales nucléaires ?
Rien sur le financement de notre protection sociale alors qu'elle veut accorder la gratuité des soins aux moins de 16 ans, ce qui reviendra en fait à faire un cadeau aux mutuelles et assurances complémentaires qui assument aujourd'hui les frais des soins des plus jeunes. Est-ce crédible de ne pas parler des autres questions alors que nous vivons dans un pays où le nombre des plus de 80 ans va doubler ?
Rien sur la politique d'immigration. Est-elle favorable aux régularisation massives et automatiques des clandestins comme le propose Laurent Fabius ou d'une autre politique qu'elle ne définit pas ? Est-il sérieux de vouloir rétablir la régularisation automatique au bout de 10 ans de ceux qui vivent en fraude sur notre territoire ?
Au final, la grande différence qui se fait jour entre Madame Royal et Nicolas Sarkozy est que les socialistes accumulent les dépenses nouvelles sans proposer aucune nouvelle recette, leur programme est celui de l'irresponsabilité. De son côté Nicolas Sarkozy veut une France responsable, chacune de ses mesures est financée.
L'augmentation qu'il propose par exemple, des petites retraites trouve son financement dans la réforme des régimes spéciaux.
Rien sur le financement des retraites des Français, alors qu'elle annonce une hausse de 5% pour les petites retraites (sans donner d'ailleurs sa définition d'une petite retraite). Qu'est devenue la proposition du PS de supprimer les lois Fillon ? Comment veulent-ils garantir le paiement de nos retraites ?
Rien sur le déficit budgétaire qui endette nos enfants alors que la quasi-totalité de ses propositions aboutit à augmenter les charges de l'Etat. Qu'est devenue la proposition de François Hollande d'augmenter les impôts sur le revenu des Français qui travaillent ?
Rien sur notre indépendance énergétique et sa position vis à vis de l'énergie nucléaire qui pourtant permet à notre pays de se classer parmi les bons élèves dans la lutte contre le réchauffement climatique. Qu'est devenue sa proposition de fermer la moitié de nos centrales nucléaires ?
Rien sur le financement de notre protection sociale alors qu'elle veut accorder la gratuité des soins aux moins de 16 ans, ce qui reviendra en fait à faire un cadeau aux mutuelles et assurances complémentaires qui assument aujourd'hui les frais des soins des plus jeunes. Est-ce crédible de ne pas parler des autres questions alors que nous vivons dans un pays où le nombre des plus de 80 ans va doubler ?
Rien sur la politique d'immigration. Est-elle favorable aux régularisation massives et automatiques des clandestins comme le propose Laurent Fabius ou d'une autre politique qu'elle ne définit pas ? Est-il sérieux de vouloir rétablir la régularisation automatique au bout de 10 ans de ceux qui vivent en fraude sur notre territoire ?
Au final, la grande différence qui se fait jour entre Madame Royal et Nicolas Sarkozy est que les socialistes accumulent les dépenses nouvelles sans proposer aucune nouvelle recette, leur programme est celui de l'irresponsabilité. De son côté Nicolas Sarkozy veut une France responsable, chacune de ses mesures est financée.
L'augmentation qu'il propose par exemple, des petites retraites trouve son financement dans la réforme des régimes spéciaux.
** Ségolène, tigresse impudique...!
**** Un regard conservateur et misogyne sur l'élection présidentielle en France, publié dans Asharq Al-Awsat, un quotidien panarabe de Londres qui se veut pourtant libéral.
La France est un pays important pour les Arabes, notamment parce que sa politique proarabe peut entraîner ses partenaires de l'Union européenne. Le président Jacques Chirac est considéré comme le maestro de la politique internationale. Il lui reste un mois pour décider s'il veut se représenter ou non pour un nouveau mandat. Il a contre lui son âge (74 ans) et les sondages, mais il faut bien admettre que son départ de l'Elysée sera une lourde perte pour les Arabes. Car, depuis Napoléon, la France n'a pas eu de chef d'Etat qui se préoccupe autant que lui des questions arabes, se montre aussi sensible à leurs souffrances et fasse preuve d'autant de compréhension pour leurs causes, au point qu'on peut le qualifier non seulement d'ami des Arabes, mais également de conseiller de leurs dirigeants. On n'aurait pu en dire autant même de Charles de Gaulle, qui avait été moins irréprochable avant l'éveil de sa conscience arabe, au moment de la défaite contre Israël en 1967.
Cherchez donc l'Arabe dans Ségolène ou Sarkozy ! Vous ne trouverez rien. Tous deux ont visité Israël, aucun des deux n'a visité une des capitales arabes qui comptent sur la scène moyen-orientale, telles que Riyad ou Le Caire. Il faut dire qu'en Europe on ne s'intéresse pas beaucoup à la politique étrangère. Le débat public tourne autour des questions fiscales. Les électeurs se préoccupent de leur portefeuille, des problèmes économiques, de l'inflation, du prix des logements et de leur bien-être. Aucun des deux principaux candidats ne se rend compte que les Arabes constituent une source considérable de puissance et d'influence pour la France en Europe et dans le monde.
A la limite, les Arabes pourraient recevoir Sarkozy. Mais ils seraient bien embarrassés de recevoir Ségolène. Déjà, ils ont reçu Condoleezza Rice sans savoir si elle était vierge. Mais Ségolène, qui est la compagne du chef de son parti, François Hollande, a carrément mis au monde quatre enfants hors mariage. Les Arabes pourraient-ils accepter une femme comme présidente ? En Egypte, un mufti a jugé licite qu'une femme devienne présidente, et les musulmans du Pakistan, du Bangladesh, d'Indonésie et de Turquie ont porté des femmes au pouvoir.
Mais les Arabes ne semblent pas vraiment disposés à accepter cette éventualité. A une époque où les valeurs religieuses de pudeur sont de nouveau d'actualité, il sera tout de même difficile de recevoir une femme qui est mère sans être mariée. La famille est la base de la société musulmane, et le mariage en est une institution sacrée. Tel n'est pas le cas chez les Français puisque à Paris la moitié des habitants vivent seuls, qu'ils soient célibataires ou divorcés. Et la proportion d'enfants nés hors mariage atteint des niveaux invraisemblables pour une société catholique.
Le chef du Parti socialiste est à la fois le point fort et le point faible de Ségolène. Hollande est un homme politique aguerri, cultivé, pondéré. Il aime sa compagne au point d'avoir sacrifié ses propres chances de parvenir à la présidence. Moi, à sa place, je n'en aurais pas fait autant. Les femmes de pouvoir me font peur. Ce sont toutes des tigresses qui essaient de vous faire oublier leurs griffes. La Turque Tansu Ciller a participé à la corruption de la vie politique turque, l'Indienne Indira Gandhi a suspendu temporairement la démocratie indienne et a émasculé des hommes afin de limiter la démographie de son pays. Quant à l'Américaine Hillary Clinton, elle veut dicter leur vote aux femmes blanches afin d'empêcher un homme noir d'arriver à la Maison-Blanche.
Depuis la fin des différences idéologiques entre la gauche et la droite, rien ne les distingue plus au niveau politique. Ségolène et Sarkozy parlent grosso mode le même langage, et la seule différence est que l'une est une jolie femme, l'autre un homme sérieux. Les Français passent plus de temps à fumer qu'à travailler, aiment discuter de la nécessité des réformes sans jamais les réaliser et se mettent en grève dès que l'Etat touche à leurs acquis syndicaux. Alors que la France avait connu la prospérité dans les années 1950 et 1960, elle ploie aujourd'hui sous les impôts, les restrictions aux lois du marché, une Sécurité sociale qui épuise les caisses de l'Etat et un taux de chômage élevé. Pour arriver à la présidence française, il faut faire un parcours long et difficile puisqu'il n'y a ni héritage ni transmission.
Ghassan Al-Imam, Asharq Al-Awsat, Londres
13 févr. 2007
Courrier International
La France est un pays important pour les Arabes, notamment parce que sa politique proarabe peut entraîner ses partenaires de l'Union européenne. Le président Jacques Chirac est considéré comme le maestro de la politique internationale. Il lui reste un mois pour décider s'il veut se représenter ou non pour un nouveau mandat. Il a contre lui son âge (74 ans) et les sondages, mais il faut bien admettre que son départ de l'Elysée sera une lourde perte pour les Arabes. Car, depuis Napoléon, la France n'a pas eu de chef d'Etat qui se préoccupe autant que lui des questions arabes, se montre aussi sensible à leurs souffrances et fasse preuve d'autant de compréhension pour leurs causes, au point qu'on peut le qualifier non seulement d'ami des Arabes, mais également de conseiller de leurs dirigeants. On n'aurait pu en dire autant même de Charles de Gaulle, qui avait été moins irréprochable avant l'éveil de sa conscience arabe, au moment de la défaite contre Israël en 1967.
Cherchez donc l'Arabe dans Ségolène ou Sarkozy ! Vous ne trouverez rien. Tous deux ont visité Israël, aucun des deux n'a visité une des capitales arabes qui comptent sur la scène moyen-orientale, telles que Riyad ou Le Caire. Il faut dire qu'en Europe on ne s'intéresse pas beaucoup à la politique étrangère. Le débat public tourne autour des questions fiscales. Les électeurs se préoccupent de leur portefeuille, des problèmes économiques, de l'inflation, du prix des logements et de leur bien-être. Aucun des deux principaux candidats ne se rend compte que les Arabes constituent une source considérable de puissance et d'influence pour la France en Europe et dans le monde.
A la limite, les Arabes pourraient recevoir Sarkozy. Mais ils seraient bien embarrassés de recevoir Ségolène. Déjà, ils ont reçu Condoleezza Rice sans savoir si elle était vierge. Mais Ségolène, qui est la compagne du chef de son parti, François Hollande, a carrément mis au monde quatre enfants hors mariage. Les Arabes pourraient-ils accepter une femme comme présidente ? En Egypte, un mufti a jugé licite qu'une femme devienne présidente, et les musulmans du Pakistan, du Bangladesh, d'Indonésie et de Turquie ont porté des femmes au pouvoir.
Mais les Arabes ne semblent pas vraiment disposés à accepter cette éventualité. A une époque où les valeurs religieuses de pudeur sont de nouveau d'actualité, il sera tout de même difficile de recevoir une femme qui est mère sans être mariée. La famille est la base de la société musulmane, et le mariage en est une institution sacrée. Tel n'est pas le cas chez les Français puisque à Paris la moitié des habitants vivent seuls, qu'ils soient célibataires ou divorcés. Et la proportion d'enfants nés hors mariage atteint des niveaux invraisemblables pour une société catholique.
Le chef du Parti socialiste est à la fois le point fort et le point faible de Ségolène. Hollande est un homme politique aguerri, cultivé, pondéré. Il aime sa compagne au point d'avoir sacrifié ses propres chances de parvenir à la présidence. Moi, à sa place, je n'en aurais pas fait autant. Les femmes de pouvoir me font peur. Ce sont toutes des tigresses qui essaient de vous faire oublier leurs griffes. La Turque Tansu Ciller a participé à la corruption de la vie politique turque, l'Indienne Indira Gandhi a suspendu temporairement la démocratie indienne et a émasculé des hommes afin de limiter la démographie de son pays. Quant à l'Américaine Hillary Clinton, elle veut dicter leur vote aux femmes blanches afin d'empêcher un homme noir d'arriver à la Maison-Blanche.
Depuis la fin des différences idéologiques entre la gauche et la droite, rien ne les distingue plus au niveau politique. Ségolène et Sarkozy parlent grosso mode le même langage, et la seule différence est que l'une est une jolie femme, l'autre un homme sérieux. Les Français passent plus de temps à fumer qu'à travailler, aiment discuter de la nécessité des réformes sans jamais les réaliser et se mettent en grève dès que l'Etat touche à leurs acquis syndicaux. Alors que la France avait connu la prospérité dans les années 1950 et 1960, elle ploie aujourd'hui sous les impôts, les restrictions aux lois du marché, une Sécurité sociale qui épuise les caisses de l'Etat et un taux de chômage élevé. Pour arriver à la présidence française, il faut faire un parcours long et difficile puisqu'il n'y a ni héritage ni transmission.
Ghassan Al-Imam, Asharq Al-Awsat, Londres
13 févr. 2007
Courrier International
* Sarkozy vainqueur avec 54% des voix...!
*** Sarkozy vainqueur avec 54% des voix, selon un sondage :
*Au second tour de l'élection présidentielle, le candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy l'emporterait sur Ségolène Royal avec 54% des voix contre 46% pour sa rivale socialiste, selon un sondage Ifop pour "Paris-Match" rendu public lundi.
Le président de l'UMP gagne deux points par rapport à l'enquête précédente (25-26 janvier) alors que la candidate du PS en perd autant.
Au premier tour, Nicolas Sarkozy est crédité de 33,5% d'intentions de vote (+ 2,5 points par rapport au 25-26 janvier), contre 26% à Ségolène Royal (- 1,5 point).
Le candidat de l'UDF François Bayrou arrive en troisième position (14%, + 3 points), devançant celui du Front National Jean-Marie le Pen (10%, - 3 points).
Viennent ensuite Olivier Besancenot (LCR) et José Bové (3%), Arlette Laguiller (Lutte ouvrière, 2,5%), Marie-George Buffet (PCF, 2%) et Dominique Voynet (Verts, 2%), Philippe de Villiers (MPF, 1,5%), Corinne Lepage (Cap 21, 1%) et Nicolas Dupnt-Aignant (Debout la République 1%), et enfin Gérard Schivardi (0,5%).
- sondage réalisé par téléphone et au domicile des sondés le 12 février auprès d'un échantillon de 879 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus et inscrite sur les listes électorales, lui-même extrait d'un échantillon national représentatif de 956 personnes constitué selon la méthode des quotas.
AP
PARIS (AP)
jp/com
mardi 13 février 2007
*Au second tour de l'élection présidentielle, le candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy l'emporterait sur Ségolène Royal avec 54% des voix contre 46% pour sa rivale socialiste, selon un sondage Ifop pour "Paris-Match" rendu public lundi.
Le président de l'UMP gagne deux points par rapport à l'enquête précédente (25-26 janvier) alors que la candidate du PS en perd autant.
Au premier tour, Nicolas Sarkozy est crédité de 33,5% d'intentions de vote (+ 2,5 points par rapport au 25-26 janvier), contre 26% à Ségolène Royal (- 1,5 point).
Le candidat de l'UDF François Bayrou arrive en troisième position (14%, + 3 points), devançant celui du Front National Jean-Marie le Pen (10%, - 3 points).
Viennent ensuite Olivier Besancenot (LCR) et José Bové (3%), Arlette Laguiller (Lutte ouvrière, 2,5%), Marie-George Buffet (PCF, 2%) et Dominique Voynet (Verts, 2%), Philippe de Villiers (MPF, 1,5%), Corinne Lepage (Cap 21, 1%) et Nicolas Dupnt-Aignant (Debout la République 1%), et enfin Gérard Schivardi (0,5%).
- sondage réalisé par téléphone et au domicile des sondés le 12 février auprès d'un échantillon de 879 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus et inscrite sur les listes électorales, lui-même extrait d'un échantillon national représentatif de 956 personnes constitué selon la méthode des quotas.
AP
PARIS (AP)
jp/com
mardi 13 février 2007
lundi, février 12, 2007
* André SANTINI : « Nicolas, c'est quelqu'un de...! »
**** André SANTINI : « Nicolas, c'est quelqu'un de bien » :
* Dans une interview qu'il donne au Journal du Dimanche, André SANTINI, député-maire UDF d'Issy-les-Moulineaux (92) annonce son soutien à Nicolas SARKOZY. Il affirme, malgré son appartenance à l'UDF, que pour lui, le président de l'UMP « est le seul candidat en mesure de l'emporter et de soulever assez d'enthousiasme pour entreprendre les réformes dont la France a besoin ».
André SANTINI dit avoir « une réelle amitié » pour Nicolas SARKOZY. « Je pense sincèrement qu'il peut être l'homme du vrai changement », ajoute-t-il. « Il est important de soutenir Nicolas Sarkozy dès le premier tour, pour que sa légitimité soit plus forte encore quand il sera élu ». « Je le respecte et c'est quelqu'un qui respecte l'UDF. Il a toujours dit 'on ne peut pas gagner seul' et sait faire place aux idées qui ne sont pas a priori les siennes », ajoute André SANTINI.
Par ces mots, et ce ralliement, André SANTINI démontre la volonté d'ouverture dont fait preuve Nicolas SARKOZY, qui porte une candidature de rassemblement, bien au-delà des clivages partisans. Les deux hommes le rappellent : leur intérêt commun, c'est de servir la France. Pour nous, c'est clair : toutes les opinions doivent être écoutées, toutes les bonnes volontés sont bienvenues et tous les talents sont à prendre. André SANTINI est ce ceux-là. Son soutien est très symbolique et créera un nouvel élan derrière Nicolas SARKOZY, pour la France.
Par Jeunes populaires du 15ème
11 février 2007
* Dans une interview qu'il donne au Journal du Dimanche, André SANTINI, député-maire UDF d'Issy-les-Moulineaux (92) annonce son soutien à Nicolas SARKOZY. Il affirme, malgré son appartenance à l'UDF, que pour lui, le président de l'UMP « est le seul candidat en mesure de l'emporter et de soulever assez d'enthousiasme pour entreprendre les réformes dont la France a besoin ».
André SANTINI dit avoir « une réelle amitié » pour Nicolas SARKOZY. « Je pense sincèrement qu'il peut être l'homme du vrai changement », ajoute-t-il. « Il est important de soutenir Nicolas Sarkozy dès le premier tour, pour que sa légitimité soit plus forte encore quand il sera élu ». « Je le respecte et c'est quelqu'un qui respecte l'UDF. Il a toujours dit 'on ne peut pas gagner seul' et sait faire place aux idées qui ne sont pas a priori les siennes », ajoute André SANTINI.
Par ces mots, et ce ralliement, André SANTINI démontre la volonté d'ouverture dont fait preuve Nicolas SARKOZY, qui porte une candidature de rassemblement, bien au-delà des clivages partisans. Les deux hommes le rappellent : leur intérêt commun, c'est de servir la France. Pour nous, c'est clair : toutes les opinions doivent être écoutées, toutes les bonnes volontés sont bienvenues et tous les talents sont à prendre. André SANTINI est ce ceux-là. Son soutien est très symbolique et créera un nouvel élan derrière Nicolas SARKOZY, pour la France.
Par Jeunes populaires du 15ème
11 février 2007
* PACTE ECOLOGIQUE...: Nicolas Sarkozy!
****** Nicolas Hulot et le Comité de Veille Ecologique
de la Fondation pour la Nature et l’Homme ont réuni le
31 janvier 2007 10 candidats à l'élection
présidentielle autour du Pacte écologique
**** La declaration de Nicolas Sarkozy :
31/01/07
*** Lien ci-dessus.
de la Fondation pour la Nature et l’Homme ont réuni le
31 janvier 2007 10 candidats à l'élection
présidentielle autour du Pacte écologique
**** La declaration de Nicolas Sarkozy :
31/01/07
*** Lien ci-dessus.
* Bataille de chiffres entre le PS et l'UMP...!
* La campagne présidentielle prend un tour plus offensif au lendemain de la présentation du programme de la candidate socialiste Ségolène Royal, qui déclenche une bataille de chiffres avec la droite.
Après les ratés et les flottements du mois de janvier, les socialistes veulent croire en "une phase nouvelle" à même de relancer la campagne de leur candidate, qui a désormais en main un "pacte présidentiel" décliné en cent mesures, dont la hausse du smic à 1.500 euros, la revalorisation de 5% des petites retraites ou la gratuité des soins pour les moins de 16 ans.
Dominique de Villepin lui-même a fustigé lundi "un retour à la dépense publique inconsidérée", "un retour à l'absence de responsabilité".
"Faut-il en rajouter, faut-il aller plus loin, faut-il revenir aux errements du passé? Je crois que nous avons tous payé très cher, collectivement, l'irresponsabilité dans ce domaine", a dit le Premier ministre, rappelant que le service de la dette représentait 100 millions d'euros par jour.
Nicolas Sarkozy, en déplacement en Allemagne, a refusé de commenter les propositions de Ségolène Royal - "je ne suis pas quelqu'un qui critique les autres" - et a préféré développer son thème de "l'ouverture" : "je veux être le président de l'union nationale".
"Nous n'avons pas de comptes à rendre à la droite, ni de leçons à recevoir de ces gens-là", a répliqué le porte-parole du PS, Julien Dray.
Il a déclaré que le financement du programme de Ségolène Royal serait précisé dans "les semaines qui viennent", assurant qu'il n'impliquerait pas d'"augmentation des prélèvements obligatoires".
Eric Besson, secrétaire national du PS chargé de l'économie, a indiqué que la marge de manoeuvre du projet socialiste se situait "autour de 35 milliards de dépenses nettes".
Le député européen UDF Jean-Marie Cavada a estimé sur France 2 que le programme de Ségolène Royal entraînerait entre 80 milliards et 100 milliards d'euros de déficit.
SONDAGES DEFAVORABLES POUR ROYAL
Jean-Pierre Chevènement, rallié à Ségolène Royal, a dénoncé en Nicolas Sarkozy un "Margaret Thatcher en complet-veston qui nous prépare un choc libéral avec la suppression de l'impôt sur les grandes fortunes, de l'impôt sur les successions".
"Nicolas Sarkozy, en plus, prétend réduire de quatre points, c'est-à-dire de 70 milliards d'euros le niveau des prélèvements obligatoires", a déclaré sur Europe 1 le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), fustigeant des "promesses absolument intenables".
La gauche antilibérale exprime pour sa part sa déception au lendemain du grand oral de Ségolène Royal à Villepinte.
"Je n'ai pas trouvé de mesure de nature à changer le problème de la classe ouvrière aujourd'hui", a jugé sur France Inter Arlette Laguiller, candidate de Lutte ouvrière.
Olivier Besancenot, candidat de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), relève quant à lui "un saupoudrage de mesures".
Ségolène Royal "essaie de relancer sa campagne avec de petites notes de gauche, mais dans une musique qui reste celle de l'accompagnement social du libéralisme". "Ce n'est pas avec cette gauche-là que l'on peut combattre efficacement la droite de Sarkozy", dit-il dans un communiqué.
Deux sondages réalisés avant le discours de Ségolène Royal donnent Nicolas Sarkozy vainqueur dans l'hypothèse d'un duel au second tour avec la candidate socialiste.
Selon un sondage LH2 pour RMC, BFM TV et 20 Minutes, effectué les 9 et 10 février, le candidat de l'UMP l'emporterait avec 53% contre 47% à sa rivale. Un sondage TNS/Sofres pour Le Figaro Magazine et France 5 réalisé les 7 et 8 février crédite le ministre de l'Intérieur de 54% des voix, la candidate socialiste de 46%.
Le candidat de l'UDF François Bayrou reste en troisième position avec 13% dans la première enquête et 14% dans la seconde.
PARIS (Reuters)
lundi 12 février 2007
Après les ratés et les flottements du mois de janvier, les socialistes veulent croire en "une phase nouvelle" à même de relancer la campagne de leur candidate, qui a désormais en main un "pacte présidentiel" décliné en cent mesures, dont la hausse du smic à 1.500 euros, la revalorisation de 5% des petites retraites ou la gratuité des soins pour les moins de 16 ans.
Dominique de Villepin lui-même a fustigé lundi "un retour à la dépense publique inconsidérée", "un retour à l'absence de responsabilité".
"Faut-il en rajouter, faut-il aller plus loin, faut-il revenir aux errements du passé? Je crois que nous avons tous payé très cher, collectivement, l'irresponsabilité dans ce domaine", a dit le Premier ministre, rappelant que le service de la dette représentait 100 millions d'euros par jour.
Nicolas Sarkozy, en déplacement en Allemagne, a refusé de commenter les propositions de Ségolène Royal - "je ne suis pas quelqu'un qui critique les autres" - et a préféré développer son thème de "l'ouverture" : "je veux être le président de l'union nationale".
"Nous n'avons pas de comptes à rendre à la droite, ni de leçons à recevoir de ces gens-là", a répliqué le porte-parole du PS, Julien Dray.
Il a déclaré que le financement du programme de Ségolène Royal serait précisé dans "les semaines qui viennent", assurant qu'il n'impliquerait pas d'"augmentation des prélèvements obligatoires".
Eric Besson, secrétaire national du PS chargé de l'économie, a indiqué que la marge de manoeuvre du projet socialiste se situait "autour de 35 milliards de dépenses nettes".
Le député européen UDF Jean-Marie Cavada a estimé sur France 2 que le programme de Ségolène Royal entraînerait entre 80 milliards et 100 milliards d'euros de déficit.
SONDAGES DEFAVORABLES POUR ROYAL
Jean-Pierre Chevènement, rallié à Ségolène Royal, a dénoncé en Nicolas Sarkozy un "Margaret Thatcher en complet-veston qui nous prépare un choc libéral avec la suppression de l'impôt sur les grandes fortunes, de l'impôt sur les successions".
"Nicolas Sarkozy, en plus, prétend réduire de quatre points, c'est-à-dire de 70 milliards d'euros le niveau des prélèvements obligatoires", a déclaré sur Europe 1 le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), fustigeant des "promesses absolument intenables".
La gauche antilibérale exprime pour sa part sa déception au lendemain du grand oral de Ségolène Royal à Villepinte.
"Je n'ai pas trouvé de mesure de nature à changer le problème de la classe ouvrière aujourd'hui", a jugé sur France Inter Arlette Laguiller, candidate de Lutte ouvrière.
Olivier Besancenot, candidat de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), relève quant à lui "un saupoudrage de mesures".
Ségolène Royal "essaie de relancer sa campagne avec de petites notes de gauche, mais dans une musique qui reste celle de l'accompagnement social du libéralisme". "Ce n'est pas avec cette gauche-là que l'on peut combattre efficacement la droite de Sarkozy", dit-il dans un communiqué.
Deux sondages réalisés avant le discours de Ségolène Royal donnent Nicolas Sarkozy vainqueur dans l'hypothèse d'un duel au second tour avec la candidate socialiste.
Selon un sondage LH2 pour RMC, BFM TV et 20 Minutes, effectué les 9 et 10 février, le candidat de l'UMP l'emporterait avec 53% contre 47% à sa rivale. Un sondage TNS/Sofres pour Le Figaro Magazine et France 5 réalisé les 7 et 8 février crédite le ministre de l'Intérieur de 54% des voix, la candidate socialiste de 46%.
Le candidat de l'UDF François Bayrou reste en troisième position avec 13% dans la première enquête et 14% dans la seconde.
PARIS (Reuters)
lundi 12 février 2007
* TOUT CA POUR CA... !
*** Après trois mois d'attente, nous découvrons enfin le programme de la candidate des socialistes.
Il s'agit en fait d'un catalogue de mesures hétéroclites et « attrape tout ».
Manifestement il n'y a dans ce projet ni vision ni mode d'emploi.
Ségolène Royal pratique à outrance le recyclage des vieilles méthodes du PS (35h, emplois jeunes, RMI, police de quartier ...) dont les Français ont mesuré l'inefficacité et le coût entre 1997 et 2002.
Pour financer leur fausse générosité (augmentation des retraites, Smic à 1500 euros, RMI- jeunes, gratuité des soins pour les moins de 16 ans ...) les socialistes seront condamnés à faire ce qu'a promis François Hollande ; à savoir augmenter fortement les impôts qui pèsent sur les Français qui travaillent et creuser à nouveau le déficit budgétaire de la France.
Alors que Nicolas Sarkozy axe son projet sur la valeur travail seule créatrice de richesses, de croissance et de pouvoir d'achat, Madame Royal prône la redistribution pour tous sans se préoccuper de la façon dont tout cela sera financé.
Pour retrouver le discours de Nicolas Sarkozy le dimanche 11 février 2007 à la Maison de la Mutualité lien en haut.
Il s'agit en fait d'un catalogue de mesures hétéroclites et « attrape tout ».
Manifestement il n'y a dans ce projet ni vision ni mode d'emploi.
Ségolène Royal pratique à outrance le recyclage des vieilles méthodes du PS (35h, emplois jeunes, RMI, police de quartier ...) dont les Français ont mesuré l'inefficacité et le coût entre 1997 et 2002.
Pour financer leur fausse générosité (augmentation des retraites, Smic à 1500 euros, RMI- jeunes, gratuité des soins pour les moins de 16 ans ...) les socialistes seront condamnés à faire ce qu'a promis François Hollande ; à savoir augmenter fortement les impôts qui pèsent sur les Français qui travaillent et creuser à nouveau le déficit budgétaire de la France.
Alors que Nicolas Sarkozy axe son projet sur la valeur travail seule créatrice de richesses, de croissance et de pouvoir d'achat, Madame Royal prône la redistribution pour tous sans se préoccuper de la façon dont tout cela sera financé.
Pour retrouver le discours de Nicolas Sarkozy le dimanche 11 février 2007 à la Maison de la Mutualité lien en haut.
dimanche, février 11, 2007
*** "C'est le seul candidat en mesure d'emporter" la présidentielle estime le député UDF :
* "Je rallie un homme, Nicolas Sarkozy, mais pas un parti parce que j'ai toujours été libre dans un parti libre", affirme le député-maire d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), André Santini, dans une interview au Journal du Dimanche. Et d’ajouter qu’il ne quitte pas l’UDF pour autant.
André Santini récuse l'idée d'avoir cédé à des pressions dans le département du président de l'UMP, assurant que "personne aujourd'hui, ni à l'UMP ni à l'UDF, ne peut (le) menacer de représailles". Il affirme avoir "une réelle amitié pour Nicolas Sarkozy. Je pense sincèrement qu'il peut être l'homme du vrai changement".
"S'il y a refus d'alliance, il y a risque d'isolement"
Le député-maire explique qu'il "est important de soutenir" le candidat UMP "dès le premier tour pour que sa légitimité soit plus forte encore quand il sera élu", en notant que "jusqu'à maintenant", la droite "a toujours eu un candidat qui ne dépassait pas au premier tour les 20% des voix".
André Santini, qui sera présent dimanche à la réunion des comités de soutien locaux de Nicolas Sarkozy, reprend une analyse récente de Raymond Barre pour critiquer la stratégie du président de l'UDF François Bayrou. Raymond Barre "disait qu'il ne faut jamais que le centre rompe avec sa majorité et, poursuit André Santini, que s'il y a refus d'alliance, il y a risque d'isolement".
Ce dernier affirme enfin avoir vu "deux fois l'autre semaine" François Bayrou. Et conclut : "Il m'a dit: ‘Si tu es ami avec Sarkozy, tu es libre’".
Le Figaro
10/02/2007
* "Je rallie un homme, Nicolas Sarkozy, mais pas un parti parce que j'ai toujours été libre dans un parti libre", affirme le député-maire d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), André Santini, dans une interview au Journal du Dimanche. Et d’ajouter qu’il ne quitte pas l’UDF pour autant.
André Santini récuse l'idée d'avoir cédé à des pressions dans le département du président de l'UMP, assurant que "personne aujourd'hui, ni à l'UMP ni à l'UDF, ne peut (le) menacer de représailles". Il affirme avoir "une réelle amitié pour Nicolas Sarkozy. Je pense sincèrement qu'il peut être l'homme du vrai changement".
"S'il y a refus d'alliance, il y a risque d'isolement"
Le député-maire explique qu'il "est important de soutenir" le candidat UMP "dès le premier tour pour que sa légitimité soit plus forte encore quand il sera élu", en notant que "jusqu'à maintenant", la droite "a toujours eu un candidat qui ne dépassait pas au premier tour les 20% des voix".
André Santini, qui sera présent dimanche à la réunion des comités de soutien locaux de Nicolas Sarkozy, reprend une analyse récente de Raymond Barre pour critiquer la stratégie du président de l'UDF François Bayrou. Raymond Barre "disait qu'il ne faut jamais que le centre rompe avec sa majorité et, poursuit André Santini, que s'il y a refus d'alliance, il y a risque d'isolement".
Ce dernier affirme enfin avoir vu "deux fois l'autre semaine" François Bayrou. Et conclut : "Il m'a dit: ‘Si tu es ami avec Sarkozy, tu es libre’".
Le Figaro
10/02/2007
samedi, février 10, 2007
* Berlin accepte les exigences de Bruxelles sur le CO2...!
*** Après plusieurs mois de conflits avec Bruxelles sur les quotas d'émission de CO2 dans l'industrie, le gouvernement allemande a cédé. Le ministre de l'environnement, le social-démocrate (SPD) Sigmar Gabriel, a précisé, vendredi 9 février, qu'il acceptait les exigences européennes "pour montrer que nous soutenons le système d'échange européen des certificats". A l'origine, le gouvernement allemand avait prévu de fixer la limite annuelle d'émissions de CO2 à 482 millions de tonnes pour la période allant de 2008 à 2012.
Devant les critiques de Bruxelles, Berlin avait accepté de descendre à 465 millions de tonnes, sans satisfaire la Commission qui exigeait de baisser à 453 millions. Le sujet divisait le gouvernement allemand de grande coalition, qui s'interrogeait sur l'opportunité de déposer une plainte devant la Cour de justice européenne.
Le ministre de l'économie, le chrétien-social bavarois (CSU) Michael Glos, avait dénoncé cette exigence qui mettait selon lui en péril la compétitivité de l'industrie allemande, relayant ainsi les protestations des groupes d'électricité.
Bruxelles a aussi imposé ses vues sur une réglementation concernant les nouvelles centrales de charbon. Berlin réclamait des droits d'émission d'une durée de 14 ans pour inciter les producteurs d'électricité à remplacer des installations anciennes par des nouvelles. Au final, les nouvelles centrales obtiendront des certificats en fonction de leur taille et du combustible utilisé. "Cela va coûter cher aux entreprises et aux citoyens", a critiqué la Fédération allemande de l'industrie (BDI). Berlin a en revanche obtenu gain de cause à Bruxelles sur les émissions de Co2 dans le secteur automobile. Les protestations de Berlin avaient forcé la Commission à assouplir ses critères en matière de pollution automobile.
BERLIN CORRESPONDANCE
Cécile Calla
Article paru dans l'édition du 10.02.07.
Le Monde
Devant les critiques de Bruxelles, Berlin avait accepté de descendre à 465 millions de tonnes, sans satisfaire la Commission qui exigeait de baisser à 453 millions. Le sujet divisait le gouvernement allemand de grande coalition, qui s'interrogeait sur l'opportunité de déposer une plainte devant la Cour de justice européenne.
Le ministre de l'économie, le chrétien-social bavarois (CSU) Michael Glos, avait dénoncé cette exigence qui mettait selon lui en péril la compétitivité de l'industrie allemande, relayant ainsi les protestations des groupes d'électricité.
Bruxelles a aussi imposé ses vues sur une réglementation concernant les nouvelles centrales de charbon. Berlin réclamait des droits d'émission d'une durée de 14 ans pour inciter les producteurs d'électricité à remplacer des installations anciennes par des nouvelles. Au final, les nouvelles centrales obtiendront des certificats en fonction de leur taille et du combustible utilisé. "Cela va coûter cher aux entreprises et aux citoyens", a critiqué la Fédération allemande de l'industrie (BDI). Berlin a en revanche obtenu gain de cause à Bruxelles sur les émissions de Co2 dans le secteur automobile. Les protestations de Berlin avaient forcé la Commission à assouplir ses critères en matière de pollution automobile.
BERLIN CORRESPONDANCE
Cécile Calla
Article paru dans l'édition du 10.02.07.
Le Monde
* Branson-Gore, un défi pour l'environnement...!
*** Aux côtés d'Al Gore, le PDG de Virgin a lancé un prix de 25 millions de dollars qui récompensera les meilleures initiatives scientifiques destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Il n’a pas encore été baptisé mais peut être parlera-t-on l’année prochaine du « prix Gore-Branson » ? L’ancien vice-président américain Al Gore et le patron de Virgin ont demandé aux scientifiques de relever le défi de la protection de l’environnement en récompensant les meilleures recherches d’un prix de 25 millions de dollars.
Au cours d’une conférence de presse à Londres, le milliardaire s’est interrogé : «Comment pouvons-nous motiver tous les jeunes esprits créatifs, tous les inventeurs et tous les scientifiques, pour qu'ils s'investissent?» soulignant que «la terre ne pouvait pas attendre 60 ans». «Nous avons besoin que tous ceux qui sont capables de trouver une réponse s'y attellent aujourd'hui» a-t-il déclaré.
Un objectif précis
Alors que le CO2 est jugé responsable d’environ 55% de l’effet de serre, l'objectif fixé aux chercheurs pour remporter ce prix est de parvenir à réduire les gaz à effet de serre «d'au moins l'équivalent d'un milliard de tonnes de carbone par an, et, si possible, beaucoup plus».
Chaque année, un jury d’experts réunis autour de Richard Branson et Al Gore décidera si les projets qui lui ont été soumis au cours des douze derniers mois précédents répondent à ces exigences.
Ce n’est pas la première fois que Richard Branson se mobilise pour la protection de l’environnement. En septembre dernier, il s’était déjà engagé à dépenser trois milliards de dollars lors des dix prochaines années pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.
Le Figaro.fr (avec AFP).
Publié le 09 février 2007
Il n’a pas encore été baptisé mais peut être parlera-t-on l’année prochaine du « prix Gore-Branson » ? L’ancien vice-président américain Al Gore et le patron de Virgin ont demandé aux scientifiques de relever le défi de la protection de l’environnement en récompensant les meilleures recherches d’un prix de 25 millions de dollars.
Au cours d’une conférence de presse à Londres, le milliardaire s’est interrogé : «Comment pouvons-nous motiver tous les jeunes esprits créatifs, tous les inventeurs et tous les scientifiques, pour qu'ils s'investissent?» soulignant que «la terre ne pouvait pas attendre 60 ans». «Nous avons besoin que tous ceux qui sont capables de trouver une réponse s'y attellent aujourd'hui» a-t-il déclaré.
Un objectif précis
Alors que le CO2 est jugé responsable d’environ 55% de l’effet de serre, l'objectif fixé aux chercheurs pour remporter ce prix est de parvenir à réduire les gaz à effet de serre «d'au moins l'équivalent d'un milliard de tonnes de carbone par an, et, si possible, beaucoup plus».
Chaque année, un jury d’experts réunis autour de Richard Branson et Al Gore décidera si les projets qui lui ont été soumis au cours des douze derniers mois précédents répondent à ces exigences.
Ce n’est pas la première fois que Richard Branson se mobilise pour la protection de l’environnement. En septembre dernier, il s’était déjà engagé à dépenser trois milliards de dollars lors des dix prochaines années pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.
Le Figaro.fr (avec AFP).
Publié le 09 février 2007
* Sarkozy met son "ouverture" en scène...!
*** L’UDF André Santini devrait exprimer dimanche son soutien au candidat UMP.
* APRÈS LA THÉORIE, les travaux pratiques. Lundi dernier, sur TF1, Nicolas Sarkozy s’était engagé à mettre en œuvre l’« ouverture » en cas de victoire. La réunion de ses comités de soutien, dimanche, à la Mutualité, va lui permettre de donner aux Français un aperçu de sa capacité à « rassembler » au-delà de son camp.
Le candidat a invité dans cette salle, mythique pour la gauche, des représentants de toutes les sensibilités qu’il souhaite fédérer. L’intervention d’André Santini devrait être le clou du spectacle. Le député maire UDF d’Issy-les-Moulineaux s’interroge depuis longtemps sur la stratégie de François Bayrou. Le durcissement de ton du leader centriste contre Nicolas Sarkozy l’a apparemment décidé à franchir le pas.
Après Pierre-Christophe Baguet, il sera sauf changement d’avis de dernière minute le deuxième député UDF des Hauts-de-Seine à se rallier au candidat de l’UMP. « Si André bouge, précise Pierre-Christophe Baguet, ce n’est pas par intérêt politique. Quelle que soit l’étiquette sous laquelle il se présentera, il sera réélu aux législatives. »
Autre orateur programmé dimanche, l’ex-PDG d’Air France Christian Blanc, qui avait annoncé qu’il soutiendrait Nicolas Sarkozy. Élu député des Yvelines grâce au soutien de l’UDF, mais ancien proche de Michel Rocard, il a l’intention de se présenter à la Mutualité comme « un homme de gauche », avec « des valeurs de gauche ».
Un choix qui sert la stratégie d’« ouverture » du chef de l’UMP. Au moment où Ségolène Royal se replie sur son électorat traditionnel, son rival effectue la démarche inverse. « Sarkozy fait les choses dans l’ordre, souligne un membre de son entourage. D’abord, il rassemble son camp, ensuite, il élargit. C’est d’ailleurs ce que préconisait Mitterrand, que Royal cite souvent mais dont elle a apparemment oublié les leçons ! »
Personnalités de gauche
Le programme de la Mutualité ne prévoit que des interventions politiques, mais des personnalités issues de la gauche seront présentes dans la salle. Le philosophe André Glucksmann, par exemple, a prévu de venir. Vendredi soir, la rumeur disait qu’Anne Lauvergeon pourrait aussi faire le déplacement. PDG d’Areva, elle est aussi l’ancienne secrétaire générale adjointe de l’Elysée sous François Mitterrand.
Les organisateurs de la réunion ont sollicité peu d’artistes et de sportifs. Rue d’Enghien, on reconnaît avoir été incité à la prudence par les épisodes Johnny Hallyday et Doc Gynéco. Le comédien Claude Brasseur et l’ex-boxeur Jean-Claude Bouttier ont annoncé leur présence. Ils devront se mêler aux quelque 3 000 représentants des comités locaux de soutien attendus dimanche. Les nouvelles recrues du monde du show-biz seront enrôlées dans le comité national de soutien qui sera lancé mi-mars.
Mais c’est une politique qui devrait en assurer la présidence : Simone Veil, qui aura quitté à cette date le Conseil constitutionnel.
JUDITH WAINTRAUB.
Publié le 09 février
Le Figaro
* APRÈS LA THÉORIE, les travaux pratiques. Lundi dernier, sur TF1, Nicolas Sarkozy s’était engagé à mettre en œuvre l’« ouverture » en cas de victoire. La réunion de ses comités de soutien, dimanche, à la Mutualité, va lui permettre de donner aux Français un aperçu de sa capacité à « rassembler » au-delà de son camp.
Le candidat a invité dans cette salle, mythique pour la gauche, des représentants de toutes les sensibilités qu’il souhaite fédérer. L’intervention d’André Santini devrait être le clou du spectacle. Le député maire UDF d’Issy-les-Moulineaux s’interroge depuis longtemps sur la stratégie de François Bayrou. Le durcissement de ton du leader centriste contre Nicolas Sarkozy l’a apparemment décidé à franchir le pas.
Après Pierre-Christophe Baguet, il sera sauf changement d’avis de dernière minute le deuxième député UDF des Hauts-de-Seine à se rallier au candidat de l’UMP. « Si André bouge, précise Pierre-Christophe Baguet, ce n’est pas par intérêt politique. Quelle que soit l’étiquette sous laquelle il se présentera, il sera réélu aux législatives. »
Autre orateur programmé dimanche, l’ex-PDG d’Air France Christian Blanc, qui avait annoncé qu’il soutiendrait Nicolas Sarkozy. Élu député des Yvelines grâce au soutien de l’UDF, mais ancien proche de Michel Rocard, il a l’intention de se présenter à la Mutualité comme « un homme de gauche », avec « des valeurs de gauche ».
Un choix qui sert la stratégie d’« ouverture » du chef de l’UMP. Au moment où Ségolène Royal se replie sur son électorat traditionnel, son rival effectue la démarche inverse. « Sarkozy fait les choses dans l’ordre, souligne un membre de son entourage. D’abord, il rassemble son camp, ensuite, il élargit. C’est d’ailleurs ce que préconisait Mitterrand, que Royal cite souvent mais dont elle a apparemment oublié les leçons ! »
Personnalités de gauche
Le programme de la Mutualité ne prévoit que des interventions politiques, mais des personnalités issues de la gauche seront présentes dans la salle. Le philosophe André Glucksmann, par exemple, a prévu de venir. Vendredi soir, la rumeur disait qu’Anne Lauvergeon pourrait aussi faire le déplacement. PDG d’Areva, elle est aussi l’ancienne secrétaire générale adjointe de l’Elysée sous François Mitterrand.
Les organisateurs de la réunion ont sollicité peu d’artistes et de sportifs. Rue d’Enghien, on reconnaît avoir été incité à la prudence par les épisodes Johnny Hallyday et Doc Gynéco. Le comédien Claude Brasseur et l’ex-boxeur Jean-Claude Bouttier ont annoncé leur présence. Ils devront se mêler aux quelque 3 000 représentants des comités locaux de soutien attendus dimanche. Les nouvelles recrues du monde du show-biz seront enrôlées dans le comité national de soutien qui sera lancé mi-mars.
Mais c’est une politique qui devrait en assurer la présidence : Simone Veil, qui aura quitté à cette date le Conseil constitutionnel.
JUDITH WAINTRAUB.
Publié le 09 février
Le Figaro
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