*TRAITÉ DE ROME*

Il est important de se rappeler d'où nous venons. Après les tragédies de la Seconde Guerre mondiale, le Traité de Rome fut un accord clé entre six pays qui a lié leur destinée via la Communauté économique européenne. À l'occasion du 60ème anniversaire de sa signature, nous revenons sur la manière dont le traité a posé les bases de l'Europe et de sa réalisation, défendues par le Parlement européen.

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🇪🇺POUR QUE L'EUROPE, EN TANT QU’ACTEUR MONDIAL, NE SOIT PAS LOINTAINE DES EUROPÉENS & DES FRANÇAIS!. BIENVENUE, WELCOME, BIENVENIDO, WILLKOMMEN, WELKOM, BENVENUTO, BOAS-VINDAS, WITAJ, VITAJTE... By @MorganeBravo.

2010*50Years of Traineeships at the European Commission*

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*Founded in 2006. From Paris, France. Fondatrice du "HUB EUROPEAN UNION", Morgane BRAVO* "United in diversity", that's the motto of the EU! *Mieux informer les citoyens UE! « So that Europe, as a global player, is not far from Europeans » * *Ancienne stagiaire (Blue Book) de la Commission Européenne, au Secrétariat Général. Bruxelles. * President & Founder HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ». *‪Fondatrice HUB 
‪« DIGITAL DIPLOMACY» : « POLITIQUE & SOCIAL NETWORKING ». *Fondatrice HUB « ECOLOGIE &INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIE SIÈCLE!»* Présidente et Fondatrice du «Think Tank» Europe-Mexique.

*LES PRINCIPALES INSTITUTIONS DE L'UNION EUROPÉENNE*

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dimanche, février 25, 2007

*Sarkozy veut réhabiliter l'"autorité" et le "respect"...!

*** Le ministre de l'Intérieur a rencontré des associations de Mailloles, un quartier de Perpignan à forte population d'origine maghrébine.

* CE N'EST pas à Argenteuil, ni à la Courneuve, que Nicolas Sarkozy a fait hier son retour dans les quartiers dits « sensibles », mais à Mailloles, une cité de Perpignan dont la population est en majorité d'origine maghrébine. Une visite tenue secrète jusqu'à la dernière minute et soigneusement balisée par sa porte- parole Rachida Dati, chargée de déminer le terrain. Son travail a d'ailleurs été salué par la première intervenante, Fatima, qui a reconnu que « grâce à Rachida », elle avait désormais « une image de Nicolas Sarkozy différente de celle qu'il a dans les médias ». Le ministre de l'Intérieur a tout de même été sommé de s'expliquer sur la « racaille », le Kärcher et surtout son slogan choc : « La France, tu l'aimes ou tu la quittes ». Il s'est justifié, sans rien renier. Au contraire, il s'est vanté d'être « celui qui a le plus fait pour la population de confession musulmane ».


Paradoxalement, c'est la génération des parents qui s'est montrée la plus critique. Une mère de cinq enfants, née au Maroc et portant le voile, a désigné « les femmes qui profitent » de la liberté dont elles jouissent en France pour délaisser leurs rejetons. Nicolas Sarkozy a souri, mais n'a pas modifié une virgule du discours sur l'« autorité », en particulier au sein de la famille, qu'il a prononcé hier soir devant près de 8 000 sympathisants.


« Hélas, Mai 68 est passé par là »


« Le principe d'autorité est le principe même de la civilisation », a-t-il affirmé, en rajoutant deux nouvelles propositions à son programme : l'élaboration d'une « charte adossée à la Constitution, qui définisse les principes d'entrée et de séjour des étrangers en France », et le durcissement de la lutte contre l'immigration clandestine par l'interdiction pour tout étranger pris en situation irrégulière d'« obtenir un titre de séjour dans notre pays pendant cinq ans ».


Si Nicolas Sarkozy a rendu un hommage appuyé à « l'école de Jules Ferry », il a renoué avec les valeurs qui ont fait son succès à droite et dans l'électorat populaire : « la morale », « le respect ». Il s'est même indirectement adressé à ses adversaires de gauche, en lançant : « L'autorité, c'est un mot qui vous fait immédiatement soupçonner de préparer rien moins qu'un État policier, un mot qui fait de vous un homme prêt à attenter aux libertés publiques. Un de ces mots qui peuvent vous briser une carrière politique. Un de ces mots qu'on ne prononce pas entre gens bien élevés, entre gens qui ont bonne conscience, presque un gros mot pour les tenants de la pensée unique. Hélas, Mai 68 est passé par là ! »


L'auditoire a adoré. Il a aussi applaudi à tout rompre quand Nicolas Sarkozy a affirmé : « Il est temps de dire non à ce formi- dable mouvement d'inversion des valeurs ». Mais le candidat a également pris soin de préciser : « L'ordre sans le mouvement, c'est le conservatisme, et je ne suis pas un conservateur. Mais le désordre, c'est l'injustice, et je ne veux pas l'injustice ».

De notre envoyée spéciale à Perpignan JUDITH WAINTRAUB.
Publié le 24 février
Le Figaro

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