*TRAITÉ DE ROME*

Il est important de se rappeler d'où nous venons. Après les tragédies de la Seconde Guerre mondiale, le Traité de Rome fut un accord clé entre six pays qui a lié leur destinée via la Communauté économique européenne. À l'occasion du 60ème anniversaire de sa signature, nous revenons sur la manière dont le traité a posé les bases de l'Europe et de sa réalisation, défendues par le Parlement européen.

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🇪🇺POUR QUE L'EUROPE, EN TANT QU’ACTEUR MONDIAL, NE SOIT PAS LOINTAINE DES EUROPÉENS & DES FRANÇAIS!. BIENVENUE, WELCOME, BIENVENIDO, WILLKOMMEN, WELKOM, BENVENUTO, BOAS-VINDAS, WITAJ, VITAJTE... By @MorganeBravo.

2010*50Years of Traineeships at the European Commission*

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*Founded in 2006. From Paris, France. Fondatrice du "HUB EUROPEAN UNION", Morgane BRAVO* "United in diversity", that's the motto of the EU! *Mieux informer les citoyens UE! « So that Europe, as a global player, is not far from Europeans » * *Ancienne stagiaire (Blue Book) de la Commission Européenne, au Secrétariat Général. Bruxelles. * President & Founder HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ». *‪Fondatrice HUB 
‪« DIGITAL DIPLOMACY» : « POLITIQUE & SOCIAL NETWORKING ». *Fondatrice HUB « ECOLOGIE &INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIE SIÈCLE!»* Présidente et Fondatrice du «Think Tank» Europe-Mexique.

*LES PRINCIPALES INSTITUTIONS DE L'UNION EUROPÉENNE*

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🇪🇺L'EUROPE. « L'Europe ne doit pas être un commentateur du monde. Elle doit en être l'architecte.🕊 La diplomatie européenne doit être une » 🕊 May the force be with you! Que la force soit avec vous!

vendredi, décembre 12, 2008

***Le Sommet de la vérité...***


***Le Conseil européen du 11 décembre à Bruxelles revêt une importance particulière car, sur la crise économique ou la question du réchauffement climatique, les Vingt-Sept jouent en partie leur prospérité et leur influence dans le monde.

Les crises ont au moins quelque chose de bon : elles offrent la possibilité de sortir des sentiers battus et de prendre de nouvelles voies. Voilà pourquoi les autres pays et continents vont s'intéresser de près à ce sommet européen. Ils vont vouloir savoir s'il y a autre chose que de belles paroles derrière le rôle d'avant-garde qu'ambitionne l'Union européenne (UE) dans la lutte contre le réchauffement climatique. Les Européens auront-ils le courage et la force de se libérer de leur individualisme et de relever ensemble ce défi mondial ? L'Europe a aujourd'hui la possibilité de démontrer qu'elle est prête à prendre des responsabilités au-delà de ses frontières. Elle l'a prouvé cet été. L'UE, sous la présidence de la France et avec le soutien de l'Allemagne, a réagi rapidement, de façon réfléchie et avec succès à la crise géorgienne. Quand le système financier mondial s'est retrouvé à genoux, la maison européenne a grincé brièvement, mais a su ensuite agir de concert et de façon convaincante.

Mais, avec l'effondrement de la conjoncture, les Etats européens sont retombés dans leur vieux travers qui consiste à chercher leur salut en se repliant sur eux-mêmes. Cette Europe-là n'impressionne personne. Il reste cependant une chance. S'ils parviennent à mettre sur pied un programme de lutte contre le réchauffement climatique associé à un plan de relance de l'économie, les Européens auront donné un exemple au monde. Si elle est bien pensée, la lutte contre le réchauffement climatique ne tue pas l'emploi ; elle entraîne même des innovations techniques qui créent des emplois susceptibles de relancer les exportations. Le paquet climat contient en lui-même un plan pour l'économie. Cela n'est toutefois pas vrai si les Etats de l'UE ne croient que ce qu'affirment les constructeurs automobiles, les producteurs d'électricité et les industries fortement consommatrices d'énergie.

Il faudra aussi du courage à l'UE pour relancer l'économie en général. Il ne s'agit pas tant des sommes à injecter que d'une action en commun avec des objectifs clairs. La crise touche les Etats européens sans distinction. Il y aurait beaucoup d'investissements porteurs d'avenir possibles, y compris au-delà des frontières. Que Berlin s'énerve de voir ses partenaires européens exiger de lui des efforts particuliers est compréhensible, mais cela ne sert pas à grand-chose. L'Allemagne, qui est de loin le plus grand pays industriel de l'UE et le plus gros bénéficiaire du marché commun, agit dans son propre intérêt quand elle joue le cheval de trait en Europe. Il y a un an, les Européens, sous la pression d'Angela Merkel, se sont mis d'accord sur des objectifs ambitieux dans la lutte contre le réchauffement climatique. L'Europe revendique depuis un rôle d'avant-garde en la matière. Si les Européens reviennent sur leurs promesses aujourd'hui, la lutte contre le réchauffement climatique est mal partie. L'Europe doit se montrer unie si elle veut satisfaire les attentes qu'elle a elle-même fait naître. Il est grand temps que Berlin et Paris reprennent leur rôle directeur - et ensemble. L'Europe n'est forte que quand Allemands et Français tirent ensemble dans la même direction.

Cette rencontre mérite vraiment d'être qualifiée de sommet. Elle peut devenir un repère qui permettra aux autres continents et pays de s'orienter. Mais elle peut aussi devenir le lieu où l'Europe s'est effondrée.

Martin Winter
Süddeutsche Zeitung

Courrier International
11 déc. 2008

*Süddeutsche Zeitung
L'article original
http://www.sueddeutsche.de/,tt2l4/politik/411/451126/text

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