***Même au plus fort de la polémique suscitée par l'annonce de sa candidature à la présidence de l'Epad, Jean Sarkozy a tenu à honorer ses obligations de conseiller général et de président du groupe UMP-Nouveau Centre des Hauts-de-Seine : déplacements sur le terrain, réunions au conseil général, entretiens avec des responsables associatifs... Son agenda n'a que très peu été modifié.
Afin "d'élaborer un programme", Jean Sarkozy consacre également beaucoup de temps à la préparation d'une série de brainstormings. "L'idée, confie-t-il, est de réunir, une fois par mois, autour d'une même table, des experts, des sociologues, des personnalités de la société civile et des élus."
Ces réunions se tiendront à la Défense. La synthèse de ces travaux "donnera lieu à un débriefing partout dans les Hauts-de-Seine avec les militants UMP, les sympathisants et tous ceux qui souhaitent y participer". Soucieux de ne pas être pris dans un nouveau tourbillon politiquo-médiatique, le fils cadet du président de la République précise qu' "il ne s'agira pas de (s)on programme mais de celui du groupe".
PS : Jean Sarkozy ne s'est pas reconnu dans les deux phrases que Le Point lui a attribuées dans l'article L'affaire Jean Sarkozy consacré cette semaine à la polémique sur sa candidature à la présidence de l'Epad. Ce serait un proche, et non lui, qui serait l'auteur des deux citations suivantes : "Personne ne s'étonne quand un fils de pianiste virtuose suit le même chemin que son père à 20 ans." - "C'est mon père que l'on vise à travers moi. Nous nous y attendions."
Par Saïd Mahrane
Le Point.fr
15/10/2009
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