***Commerce, entreprises, énergie et politique de la recherche. Plusieurs aspects de la compétitivité de l’UE ont été mis en lumière au cours des trois journées de réunion ministérielle informelle à Umeå. À la fin de la réunion d’aujourd’hui, il était manifeste que les pays membres étaient d’accord sur le fait qu’il fallait renforcer davantage la compétitivité de l’UE. L’objectif fixé est que l’Union soit en mesure de relever les défis auxquels le monde est confronté.
La ministre suédoise déléguée au commerce, Ewa Björling, a ouvert la réunion des ministres en charge de la compétitivité mercredi dernier. Les ministres ont discuté, lors de cette réunion, du renforcement du marché unique européen pour les dix ans à venir, et se sont mis d’accord sur six priorités. Trois de ces priorités sont: améliorer la coordination du marché unique des services, mettre en évidence l’innovation en tant que facteur favorisant la concurrence et renforcer les relations de l’UE avec le reste du monde.
« Il est primordial de s'assurer que l'Europe continue à être ouverte vis-à-vis du reste du monde. Cela contribue à une productivité et une prospérité accrues au sein de l’UE, également à long terme », a ajouté Ewa Björling lors de la conférence de presse qui a fait suite à la réunion.
L’efficacité écologique et la recherche pour relever les défis mondiaux
La Ministre de l’entreprise et de l’énergie, Maud Olofsson, a présidé la deuxième de réunions. Elle a discuté avec ses homologues européens comment faire de l’Europe une économie éco-performante, aussi rapidement que possible. C’est-à-dire comment stimuler la croissance, de manière durable et climatiquement intelligente.
« Le monde se trouve aujourd'hui en période de crise climatique et de crise financière. Cette situation peut être considérée comme une opportunité pour l’Europe de développer son économie. Les discussions d’aujourd'hui vont servir de tremplin au processus de création de nouveaux emplois et stimulation de la croissance en Europe dans le cadre de la Stratégie de Lisbonne », a déclaré Maud Olofsson.
Après Maud Olofsson et ses homologues, ce fut au tour des ministres en charge de la recherche de prendre place autour de la table de réunion. À l’ordre du jour de leurs discussions figuraient l’avenir de la politique de recherche européenne.
« Les discussions que nous avons mené aujourd’hui s’expliquent par le fait que l’Europe fait face à un défi d’envergure mondiale, et plus particulièrement en ce qui concerne la recherche et le développement. Nous devons rester en tête, et ce pour plusieurs raisons. Pour renforcer la compétitivité de l’UE, mais aussi parce que la recherche d’aujourd'hui est le bien-être de demain », a déclaré l'hôte de la réunion, le Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Tobias Krantz.
se2009.eu
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