*TRAITÉ DE ROME*

Il est important de se rappeler d'où nous venons. Après les tragédies de la Seconde Guerre mondiale, le Traité de Rome fut un accord clé entre six pays qui a lié leur destinée via la Communauté économique européenne. À l'occasion du 60ème anniversaire de sa signature, nous revenons sur la manière dont le traité a posé les bases de l'Europe et de sa réalisation, défendues par le Parlement européen.

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2010*50Years of Traineeships at the European Commission*

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*Founded in 2006. From Paris, France. Fondatrice du "HUB EUROPEAN UNION", Morgane BRAVO* "United in diversity", that's the motto of the EU! *Mieux informer les citoyens UE! « So that Europe, as a global player, is not far from Europeans » * *Ancienne stagiaire (Blue Book) de la Commission Européenne, au Secrétariat Général. Bruxelles. * President & Founder HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ». *‪Fondatrice HUB 
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*LES PRINCIPALES INSTITUTIONS DE L'UNION EUROPÉENNE*

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dimanche, avril 01, 2007

*La France a besoin de plus de réformes et moins de démagogie...!


*** La France a besoin de plus de réformes et moins de démagogie, selon le commissaire européen Almunia :

** La France a besoin de plus de réformes pour améliorer sa croissance et l'état de ses finances publiques, estime le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Joaquin Almunia, qui déplore le manque de courage politique et la démagogie dans la campagne présidentielle.

Pour "augmenter le potentiel de croissance", il faut un travail à "long terme", portant sur l'amélioration de l'emploi et de la productivité, ainsi que de la qualité des dépenses publiques, estime le commissaire Almunia dans un entretien avec l'AFP.

L'an dernier, la France a enregistré une croissance décevante de 2,1%, nettement en-dessous de l'Allemagne et de la moyenne de la zone euro (2,7% pour les deux). Pour 2007 et 2008, le gouvernement la situe entre 2 et 2,5%, Bruxelles tablant sur 2,2% et 2,1%.

"Pour augmenter le potentiel de croissance, il faut élever le niveau d'emploi. Il y a encore une marge dans beaucoup de pays de l'UE, non seulement la France mais aussi l'Allemagne, l'Italie ou l'Espagne", en dépit des progrès déjà accomplis, explique M. Almunia.

"Il faut même temps renforcer les politiques et les stratégies pour augmenter la productivité", poursuit-il, mettant implicitement en cause la pertinence économique de la semaine de 35 heures en France.

"Pas seulement la productivité par heure, parce que si l'on augmente la productivité horaire mais qu'on diminue le nombre d'heures où l'on travaille, le résultat est nul, cela se compense", dit-il.

Le commissaire encourage les responsables politiques à faire preuve de plus d'audace pour mettre en oeuvre des réformes.

"Il y a toute une série de politiques structurelles qui sont plus faciles à mettre en marche dans les périodes de croissance économique comme celle que nous vivons maintenant. Mais du point de vue politique, on oublie parfois de le faire", regrette-t-il.

M. Almunia signale un autre chantier de réformes prioritaire en France, celui de la qualité des dépenses publiques.

"Le niveau de dépenses publiques par rapport au PIB en France est très élevé et les résultats obtenus en terme de +welfare state+ (Etat providence, ndlr), c'est-à-dire de politique sociale, de service sociaux, ne sont pas si grands".

Alors que les pays scandinaves, à niveau de dépenses équivalent, sont généralement jugés exemplaires en la matière, estime M. Almunia.

"Il y a en France un problème de structure des dépenses publiques et de système d'impôts qui mérite une discussion plus approfondie".

Le commissaire européen note cependant avec satisfaction que le débat sur les déséquilibres budgétaires est désormais largement présent en France.

"La France est un pays où la réduction de l'endettement public est une vraie question dans le débat politique. Quand j'écoute les différents candidats pour l'élection présidentielle, beaucoup d'entre eux parlent de la nécessité de réduire la dette".

Tout en saluant "l'engagement très positif du ministre des Finances Thierry Breton de réduire le niveau d'endettement", M. Almunia rappelle que d'autres pays européens ont "adopté des programmes d'ajustement budgétaires plus ambitieux", comme l'Italie et le Portugal.

Enfin, il déplore certaines dérives démagogiques dans la campagne présidentielle, reprochant à mots couverts à certains candidats d'ignorer ou de travestir les données économiques.

"Parfois, j'entends des arguments qui ne tiennent pas compte de la réalité économique, qui ignorent ce qui est en train de se passer dans les économies européennes", dit-il.

"Pour les responsables économiques et politiques, pour leur crédibilité, pour pouvoir envoyer des messages clairs aux citoyens, la condition nécessaire est de connaître la réalité, de ne pas la changer pour pouvoir bénéficier sur le moment d'un argument plus ou moins démagogique", affirme M. Almunia.

Par David ESNAULT
BRUXELLES (AFP)
01 avril 2007

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